Colonie pénitentiaire de Mettray

véritable « tourisme pénitentiaire »15 dont l'archétype est la série de voyages effectuée par John Howard, qui sillonne de 1773 à 1777 l'Europe entière, de la Russie au Portugal, pour examiner les différents systèmes pénitentiaires16. Aux XIXe siècle, le détour par les États-Unis s'impose comme une étape obligée de ces inspections comparatives, comme en témoigne le voyage entrepris par Alexis de Tocqueville et Gustave de Beaumont, qui fournit la matière de leur livre, Du système pénitentiaire aux États-Unis

2.2.1 Les différentes catégories de mineurs. 2.3 Rapports Varinard (2008) et projet de réforme de la responsabilité légale des mineurs. 2.4 Les centres éducatifs fermés(C.E.F). 2.5 Les établissements pénitentiaires pour mineurs. 2.5.1 Objectifs 2.5.2 Polémique 1.Histoire de la notion. Le code pénal de 1810 fixait à 16 ans l’âge de la majorité pénale en matière criminelle et correctionnelle. Il subordonnait la responsabilité

Décembre 1910 à Paris.  Étant orphelin, il est placé dans une famille d'accueil. Il connaît sa première incarcération à 15 ans suite à des fugues répétitives et des petits délits. Il est ensuite mis en détention jusqu'à sa majorité à la colonie pénitentiaire de Mettray. A sa libération, Jean Genet rentre dans l'armée pour la désertée en 1936 et quitter la France. Pendant un an, il voyagera à travers l'Europe avec de faux-papiers et à son retour en France, il fait l'objet de plusieurs inculpations pour

existentialiste en sanctifiant son geste, revendiquant ainsi une antisocialité profonde. Il fugue et, à 13 ans, est séparé d'office de sa famille d'adoption pour suivre une formation de typographe. Fuguant à nouveau, il est enfermé dans la colonie pénitentiaire de Mettray, où se cristallisent ses tentations homosexuelles ainsi que toute la liturgie de domination/soumission, la hiérarchie masculine et virile et la féodalité brutale qui en découlent aux yeux de Genet. Il quitte les lieux à 18 ans, s'engage

recherche de l’action socioéducative ; La question de l’enfermement des enfants peut faire l’objet de cette approche, depuis la première moitié du XIXe siècle (apparition des quartiers pour mineurs dans les maisons d’arrêt vers 1824, de la colonie agricole de Mettray vers 1840, placement dans des familles d’accueil, à partir de la troisième République), à l’affirmation du principe d’éducabilité du mineur par l’ordonnance du 2 février 1945, qui met en place le système de l’ « éducation surveillée » et

plupart des systèmes judiciaires, tant occidentaux que non-européens (par exemple, le droit égyptien) appliquent des procédures judiciaires particulières pour traiter les délits des jeunes. Dans le système pénal français ce sont l'Établissement pénitentiaire pour mineurs ou le Centre éducatif fermé. En France la responsabilité pénale est personnelle et n'a aucune limite d'âge, elle fait néanmoins appel à la notion de discernement. À partir de 10 ans, l'enfant peut faire l'objet de mesures éducatives

Ses bons résultats scolaires lui épargnent le sort de valet de ferm e. A 13 ans, il est séparé d'office de sa famille d'adoption pour suivre une formation de typographe. Après plusieurs fugues, il est incarcéré à quinze ans à la colonie pénitentiaire de Mettray. A 18 ans, il s’engage dans l’armée, puis déserte en 1936. C ommence alors pour lui une existence errante durant laquelle il vit de larcins. C’est en 1942, lors de son emprisonnement à la prison de Fresnes que son premier poème,

FONDEMENTS DE L’EDUCATION SPECIALISE Contexte d’émergence du métier Création des prisons pour enfants (1826 – La petite roquette) Création des colonies pénitentiaires pour enfants (colonie agricole de Mettray 1839 – 1937) Les asiles Les principes : L’isolement ne fonctionne pas donc vie en collectivité Encadrement fort Séparer l’enfant du milieu d’origine Période d’avant guerre, les débuts de la psychiatrie infantile Itard (1774 – 1838), la rééducation de Victor de l’Aveyron Bourneville (1840

à savoir soit la remise à parents, soit l’envoi, jusqu’à 21 ans, dans une maison de correction. Les mesures éducatives sont d’abord purgées dans les prisons d’adultes jusqu’à ce que l’initiative privée prenne le relais en créant les colonies pénitentiaires (Mettray est la plus connue), puis sont créés des institutions publiques et des quartiers spéciaux pour mineurs dans les prisons (loi de 1850). Les mineurs reçoivent une éducation professionnelle, morale et religieuse. - En 1912 : les mineurs

d'insécurité avec une délinquance grandissante, la bourgeoisie craint en effet ce prolétariat misérable qui est en nombre grandissant. On a l'apparition des colonies qui se base sur l'opinion de F-A Demetz, le fondateur de Mettray, qui pense que pour réformer cette jeunesse il faut l'éloigner de ses habitudes locales. Les colonies pénitentiaires agricoles font leur apparition, on souhaite ce retour à la terre toujours dans le but de les éloigner de cette forte industrialisation. Les enfants y sont