Coluche

l’importance du lieu et du climat - de tension - dans lesquels les blagues sont faites, c’est avant tout la subtilité du comique et son aura qui font la différence, qui légitiment l’humour, même le plus culotté. Quand Desproges singe Adolf Hitler, quand Coluche raille les policiers, quand Valérie Lemercier montre ses seins sur scène ou quand le très populaire Jamel Debbouze égratigne ouvertement Bernadette Chirac, les bornes sont peut-être franchies, d’un strict point de vue juridique, mais tout le monde

nombreux thèmes qu’il serait tabou d’aborder, comme la religion ou l’appartenance à une communauté. Il y aurait aussi une pression du "politiquement correct" qui rendrait le travail des humoristes moins "libre " qu’il y a vingt ans , à l’époque des Coluche ou Desproges... Est-ce si sûr ? Ou bien est-ce le talent qui fait défaut ? Dommage que cette phrase de Pierre Desproges n’ait pas été soumise à la réflexion des candidats du bac philo. Sacré sujet en effet que l’humour dans notre société. Et on

"cause toujours". Woody Allen "La moitié des hommes politiques sont des bons à rien. Les autres sont prêts à tout." Coluche "Dieu a dit : "Il faut partager". Les riches auront la nourriture, les pauvres de l'appétit." Coluche "A la sécurité sociale, tout est assuré. Sauf la pendule. Car on ne risque pas de la voler, le personnel a les yeux constamment fixés dessus." Coluche "Le sage ne dit pas ce qu'il sait et le sot ne sait pas ce qu'il dit." Proverbe turc "Vous avez beau tuer le

l’injustice qui a les armes à la main ?" –Aristote "En amour, il y en a toujours un qui souffre et l’autre qui s’ennuie." -Honoré de Balzac "Je ne suis pas superstitieux. Ca porte malheur." -Coluche "J'ai un copain qui a fait un mariage d'amour. Il a épousé une femme riche. Il aimait l'argent." –Coluche "Académicien ? Non. Le costume coûte trop cher. J'attendrai qu'il en meure un de ma taille." -Tristan Bernard "Il ne faut pas désespérer des imbéciles. Avec un peu d'entraînement, on peut arriver

nous présente aussi que l'humour peut être exploité de façon « malsaine » d'après la ligne 55, pour échapper aux problèmes ou même pour ne pas les affronter. Parlons à présent des textes de Coluche et de Brabandère. Ces deux documents nous présente le rire d'une façon subversive. Tout d'abord, le texte de Coluche est une parodie, c'est à dire que les jeux télévisés sont imiter mais de façon ridicule. Celui-ci est donc fait pour en rire mais il faut savoir qu'étant une satire du parisianisme, des jeux

l’importance du lieu et du climat - de tension - dans lesquels les blagues sont faites, c’est avant tout la subtilité du comique et son aura qui font la différence, qui légitime l’humour, même le plus culotté.  Quand Desproges singe Adolf Hitler, quand Coluche raille les policiers, quand Valérie Lemercier montre ses seins sur scène ou quand le très populaire Jamel Debbouze égratigne ouvertement Bernadette Chirac, les bornes sont peut-être franchies, d’un strict point de vue juridique, mais tout le monde

défendre une cause, comme Abd Al Malik qui a défendu l'Islam d'une part dans ses musiques et d'autre part dans un livre, intitulé « Qu'Allah bénisse la France ». Coluche, lui aussi a défendu une cause, cette fois c'est l'entraide envers les plus démunis, il les a aidés notamment en créant « Les Restos du Cœur » en 1985. En 1988, la « Loi Coluche » est votée, elle permet à un particulier ou à une entreprise qui souhaite faire un don à certains organismes d'aide aux personnes en difficulté de pouvoir déduire

s’engage en fondant des communautés Emmaüs au Bangladesh.  1985 : il apporte son soutien au comique Coluche qui, comme lui avant, fait un appel le 26 septembre sur les ondes pour venir en aide aux affamés. Là encore la réponse publique à cette idée est inespérée, et Coluche avec le soutien des associations caritatives et de nombreuses personnalités, lance le mouvement des Restos du Cœur (Coluche offrira 1 million de francs à Emmaüs quelques mois avant sa mort en mars 1986). L’abbé qui apporte son

d'abord l'association et son fonctionnement. Et ensuite je développerai une situation rencontrée lors de mon stage. Historique du service 1985 : création des restos du cœur par Coluche 1988 : création de «l’inter campagne» création de la «loi Coluche»* 1989 : 1ére tournée des Enfoirés au profit de l'association 1990-91 : création des camions du cœur, des relais du cœur, des toits du cœur création des jardins et ateliers du cœur 1992-94 : création des

dénonciation sociale mais aussi politique et des moyens et des procédés sont utilisés. Pour commencer, le rire est un moyen de dénoncer par le divertissement et le rire est un phénomène malsain. Dans L’intégrale des sketches, « Qui perd, perd », Coluche fait rire les spectateurs par l’inversion des situations dans le cadre d’un jeu télévisé. Ce jeu est hors norme puisque la pyramide des gains est inversée (10 000 francs, 1 000 francs, 100 francs, rien du tout). Sous forme de divertissement, ici un