Coluche

l’Amour. Il éteint les petits et rallume les grands. Ils s’aiment non pas pour ce qu’ils sont, mais pour ce qu’ils rêvent de devenir l’un par l’autre. Delacroix On ne vit pas que d’Amitié, surtout quand on a connu la force de l’Amour. Coluche C’est le temps où le présent nous fait oublier que le futur est imparfait. Les fiançailles La mesure de l’Amour, c’est d’aimer sans mesure. Saint Augustin Si les êtres que nous aimons nous sont arrachés, pour qu’ils vivent longtemps

absente de la cérémonie. 1982 : Simone Signoret trébuche et tombe dans les bras d'Orson Welles. 1984 : Coluche reçoit le César du meilleur acteur pour Tchao Pantin et se livre à un désopilant discours de remerciements. Richard Anconina reçoit pour son rôle de Bensoussan dans Tchao Pantin le César du meilleur acteur dans un second rôle et celui du meilleur espoir masculin. 1985 : Coluche lit une (fausse) lettre d’Alain Delon, absent pour recevoir le César du meilleur acteur. 1987 : Jean-Luc Godard

politiques avec des mots crus et des expressions imagées. Cet homme a aidé les Français quand on les prenait pour des cons, et il a tellement bien fait son boulot que les jeunes qui ne l’ont jamais connu l’écoutent et le comprennent encore. Puis Coluche est mort tragiquement, laissant les victimes de la politique orphelins. Ils furent adoptés deux ans après par des marionnettes caricaturales, grossières et corrosives, qui ont rendu la vie du pays passionnante grâce à l’humour. Ils ont influencés

m’a proposé de le remplacer. Aussi, ai-je dû rapidement, me réapproprier l’organisation du séjour en y modifiant quelques aspects. Le centre était prévu en partenariat avec la M.J.C. Coluche de Livron-sur-Drôme dans le cadre d’échanges établis parallèlement. III) LE CENTRE La M.J.C Coluche située à Livron, une petite ville de 4000 hectares, se trouve dans le département de la Drôme, au sud-est de la France, à quelques kilomètres de la ville aux nougats, Montélimar. Elle a pour

l’ordinaire. On s’attend tout d’abord à quelque chose que l’on comprend puis, dans certains cas, la surprise intervient et entraine le rire. Coluche, dans son sketch « Qui perd, perd », reprend ce principe du rire par la surprise, d’une manière pratique cette fois. Les questions de l’animateur étonnent, surprennent. Le public ne s’attend pas à voir un type de jeu tel que Coluche le présente. Les questions n’ont pas de sens. Ce qui n’est pas courant et ce qui surprend le public. Il y a bien là une idée du rire

et du climat - de tension - dans lesquels les blagues sont faites, c'est avant tout la subtilité du comique et son aura qui font la différence, qui légitiment l'humour, même le plus culotté. Quand Desproges singe Adolf Hitler, quand Coluche raille les policiers, quand Valérie Lemercier montre ses seins sur scène ou quand le très populaire Jamel Debbouze égratigne ouvertement Bernadette Chirac, les bornes sont peut-être franchies, d'un strict point de vue juridique, mais tout le monde

qui nécessite la maitrise de codes, cette maitrise fait aussi la différence à l'intérieur d'un groupe humain, étant donné que tout le monde n'a pas la même capacité de compréhension. Cette maitrise intellectuel que l'on retrouve dans le sketch de Coluche «Qui perd perd » se traduit sous forme de références à connaître, le sens des jeux de mots la référence donc à Rimbaud, « Pince moi » Absurde, mais aussi dans le quiproquo entre Monsieur Jourdain d'une part et Madame Jourdain et Nicole d'autre parts

vraiment dans la rue mais qui fit longtemps la joie des lecteurs de romans comme San Antonio, des spectateurs de films dialogués par Michel Audiard ou des auditeurs de chansons de Pierre Perret, de Renaud (Titi parisien par excellence) ou de sketches de Coluche. Depuis, l'embourgeoisement de la capitale et l'arrivée massive de populations provinciales et étrangères contribuent progressivement à la disparition de l'argot Parisien, supplanté par le verlan185, et de nouvelles formes d'expression développées

en Angleterre, a eu un impact remarquable sur ses concitoyens, ce qui ne fut pas le cas dans notre culture française, qui elle, se contentait d'un « simple » Coluche. Une évolution est vivement constatée dans le milieu de l'humour, puisque comme le remarque Emmanuel Pallas, humoriste et auteur d'un spectacle sur le sujet, "Le temps des Coluche et Desproges est révolu. Aujourd'hui, ils ne passeraient nulle part". A une époque où seuls quelques-uns monopolisait la scène aujourd'hui on assiste à un diversification

dessin de Voutch, qui hisse avec Plantu la caricature à la dignité des beaux-arts, procurent l'effet heureux et quasi immédiat d'un Prozac. Si l'on peut regretter qu'il n'y ait plus aujourd'hui de comiques majeurs de la trempe des Devos, Desproges ou Coluche, on peut au moins se satisfaire d'avoir, dans les médias, en littérature et sur scène, une pépinière d'amuseurs publics plutôt doués et extrêmement différents. Le choix est vaste, les styles nombreux. Comme la mode, le rire évolue, il se met au goût