Comique de répétition

théâtrale multiple, qui crée tensions mais aussi effets comiques . Ainsi, les spectateurs en savent plus que les personnages puisque nous savons que Cléante et Angélique, sous couvert de jouer les rôle d’un berger et d’une bergère amoureux, sont en réalité en train de se déclarer leur amour en improvisant les paroles. Mais Argan et les Diafoirus, eux, ignorent cela et pensent écouter un véritable air d’opéra. C’est de ce décalage que nait le comique de mots et de situation. - Faux opéra mais vrai spectacle/

Cadre spatio-temporel réaliste donné par les didascalies : « intérieur bourgeois anglais, avec des fauteuils anglais » « soirée anglaise » « la pendule anglaise frappe dix-sept-coup anglais » Répétition du mot anglais plus mise en apposition par la virgule du mot « anglais » (x2)  insistance/ exagération du mot « anglais » : « moustache grise, anglaise », «Mme Smith, anglaise raccommode des chaussettes »

allusions à l’autorité de Dieu. LE REGISTRE COMIQUE Le registre comique est associé au genre de la comédie. On distingue différentes formes de comique : le comique de mots ; le comique de répétition ; le comique de caractère ou de geste ; le jeu sur les niveaux de langage. Procédés : jeux de mots, sur les sons, répétitions, accumulations, quiproquos, hyperboles Il est assimilable au REGISTRE HUMORISTIQUE. LE REGISTRE IRONIQUE (DERIVE DE COMIQUE) L’ironie consiste à exprimer le contraire

· Stichomythie  : succession de courtes répliques. · Effets recherchés : accélère le rythme de la scène et transformer le dialogue en joute verbale. Selon le contexte, la stichomythie a une fonction comique ou dramatique (=mise en suspense). · Récit  : narration sous forme d’une tirade parfois très longue. · Effet recherché : raconter ce qui ne peut être représenté sur scène (afin de respecter la règle de

Ubu roi correspond à la définition d’une geste : poème épique relatant les hauts faits des personnages historiques ou légendaires. Ainsi -Comique de gestes : gestuelle ridicule ou répétitive . Acte 3 scene 7 Le comique le plus évident est celui de gestes, forcément excessifs ici, comme on peut l'imaginer lors de la menace “je te poche avec décollation et torsion de jambes”. Signalé par la didascalie “Il pleure et sanglote”, il met aussi en relief le coup de théâtre qui inverse la situation

en réalité sur ce qu’est la Vie et dans tout le texte de Bergson, nous allons en effet retrouver ce qu’il a écrit auparavant sur le sens de l’élan vital, sur l’interprétation qu’il propose du phénomène vivant. Il écrit dès le début de la fantaisie comique que nous devoir voir « avant en elle quelque chose de vivant. Nous la traiterons, si légère soit-elle, avec le respect qu’on doit à la vie ». Dans la pensée contemporaine, il est souvent pratiqué une opposition : on dit que le vivant, c’est l’objet

immodéré de la répétition caractérise le théâtre de Ionesco : « Jamais » « De nos brebis/De nos cochons » « exterminer » ; cependant Macbeth est aussi une réécriture parodique du Macbeth de Shakespeare. La répétition, qui est l’un des procédés permettant à Ionesco de transformer la sombre tragédie de Macbeth en une farce grotesque. La parodie quitte l’univers de la tragédie, où les répétitions sont au service de la manifestation du destin, pour celui d’une comédie ubuesque, où les répétitions révèlent

la gendarmerie. Le comique de la séquence à suivre suit la lignée de la pièce complète, virant tantôt sur le comique, tantôt sur le burlesque. On peut cependant remarquer que malgré l'action à la limite du vraisemblable, Labiche achève tout de même sa pièce dans les codes et traditions du vaudeville. En quoi cette fin de pièce, bien que moderne par son nombre d actes, respecte la tradition quant au dénouement de la pièce? Nous pouvons apercevoir dans un premier temps le comique atteignant les limites

UBU ROI, Alfred Jarry p284 285 Nous allons suivre un plan en trois parties (quelle surprise): d’abord, nous nous intéresserons au personnage-type de tyran, le Père Ubu; nous étudierons ensuite le comique grotesque du passage pour croiser dans une dernière partie les deux axes et mettre en évidence l’argumentation indirecte au service de la satire. I Le personnage-type du tyran 1.1. La violence Père Ubu, le tyran-type, est d’abord un personnage violent. Notre extrait montre le massacre des Nobles

cerveau, de bonnes fièvres pourprées, de bonnes pestes, de bonnes hydropisies... » :énumeration de maladies mortelles => fait entendre des malédictions comme si le médecin se transformait en imprécateur. :adj « bonne » => porte ici la charge comique, car révèle la perversité du médecin qui se réjouit de la maladie des patients. I-B) un personnage hostile. - Toinette – « qui est votre médecin » :question réthorique => elle connaît la