Commentaire Odes Et Ballades

Italiens appellent Poësie récitative, qui passe de beaucoup la longueur des Dialogues & des recits ordinaires quoy qu’elle n’aille pas du pair avec les pieces Tragiques ou les Comedies. Ce ne sont pas icy de grandes & de longues Aventures. Ce sont des Odes, avec quelque suite & quelque changement de Scenes, pour une plus belle diversité, & une plus grande magnifiscence. […] Cette belle Poësie n’est donc pas un discours continu : c’est une piece que l’on joue, & qu’on represente ; en laquelle on doit

hors d’ici, cerveaux à bourrelet !... De par le diable, êtes-vous encore là ?... » Il ne me reste plus, peut-être, que de bonnes âmes aimant à rire. Non de ces pleurards qui veulent se noyer à tout propos en vers et en prose, qui font les malades en odes, en sonnets, en méditations ; non de ces songe-creux en toute sorte, mais quelquesuns de ces anciens pantagruélistes qui n’y regardent pas de si près quand il s’agit de banqueter et de goguenarder, qui trouvent du bon dans le livre des Pois au lard

soleil radieux. » Le pendu rencontré est appelé, avec sympathie, « un pauvre diable ». L’entier cycle poétique de la Révolte grouille d’allusions bibliques : Le reniement de Saint Pierre 447 évoque l’épisode biblique bien connu, mais accompagné d’un commentaire personnel plutôt à rebrousse-poil. La dernière semaine de la vie terrestre de Jésus Christ y est évoquée en entier : l’entrée à Jérusalem, l’agonie du jardin des Oliviers, les insultes des gardes, la couronne d’épines, la crucifixion, les dernières

Toutes les femmes avaient abandonné leurs besognes et s’accoudaient aux grilles et balustrades de leurs balcons. Lalla Kanza sortit un vieux tapis de prière , s’installa pour écouter dans le patio. » L’atmosphère de l’audition est décrite dans un commentaire du narrateur pour souligner les réactions des auditrices au fur et à mesure que progresse le récit de Rahma : « Tout le monde riait aux larmes. Rahma savait si bien raconter… Les femmes hurlaient de joie. Moi, je trépignais d’enthousiasme. Je réclamai

décrite par Mairet : N’as-tu pas eu de moi des Royaumes entiers, Dont j’avais dépouillé les justes héritiers Faisant du bien d’autrui cet insolent partage, Frank LESTRINGANT, « Pour une Lecture politique du théâtre de Robert Garnier : le commentaire d’André Thevet en 1584 », Parcours et rencontres. Mélanges de langue, d’histoire et de littérature françaises offerts à Enea Balmas, Paris, Klincksieck, 1993, p. 411. 1 Robert GARNIER, Hymne de la monarchie, éd. Henri Chardon, Mamers, G. Fleury

cueillirent plus de fruits sur un plus grand nombre de ses rameaux. Histoire et antiquités; politique et religion; agriculture, horticulture et économie domestique; biographie et bibliographie, romans et poésies dans presque tous les genres; critique, commentaires, philologie, traductions exercèrent tour à tour sa plume laborieuse et facile, et ses nombreux ouvrages imprimés ne font pas le tiers des ouvrages qu'il avait faits, commencés ou projetés. En publiant l'une de ses œuvres posthumes, nous croyons

et même des formes anciennes, sans craindre de répéter la traduction chaque fois que le mot revenait dans le texte. Nous aurions aimé, lent et le lecteur s'en serait évidemment bien trouvé — — y joindre quelques lignes d'explications et de commentaires, mais nous, aurions dépassé notre but qui est uniquement de donner un texte lisible sous un volume. D'autres éditions, en partiM. A bel Lefranc, dont nous nous des collaborateurs, combleront aisément érudits qui voudront pénétrer jusqu'à la

il s'étendait de plus en plus". Il n'y a pas de vice de composition, mais du moins un défaut de proportion. C'est un roman "à grande longueur d'onde", laquelle a augmenté peu à peu. 15 mai: Norbert Guterman et Henri Jourdan, rubrique "Notes et Commentaires", "La Prisonnière (Sodome et Gomorrhe III), par Marcel Proust", Philosophies, n° 2, p. 206-211. Texte de Norbert Guterman, cité intégralement comme "Texte n° 3". Henri Jourdan souligne à son tour que l'oeuvre est "dense, dure, musclée". Les personnages

trois ou quatre. Austrin : adj. Vent du Midi. Un vent austrin. (La Curne) Autan : (ô-tan), n. m. 1° Vent du midi 2° En poésie, un vent violent. Qu'importe à l'heureux solitaire Que l'autan dévaste la terre S'il ne fait qu'agiter ses bois ? V. HUGO, Odes, IV, 2. Authente : (ô-tan-t'), n. m. Terme de plain-chant. Synonyme de mode authentique. Automédon : (ô-to-mé-don), n. m. 1° Dans l'Iliade, le conducteur du char d'Achille. 2° Fig. et par plaisanterie, celui qui conduit une voiture. Autrou : n

sa boîte de capsules, emportait un album où il crayonnait des bouts d’horizon ; tandis que Sandoz avait toujours dans sa poche le livre d’un poète. C’était une frénésie romantique, des strophes ailées alternant avec les gravelures de garnison, des odes jetées au grand frisson lumineux de l’air qui brûlait ; et, quand ils avaient découvert une source, quatre saules tachant de gris la terre éclatante, ils s’y oubliaient jusqu’aux étoiles, ils y jouaient les drames qu’ils savaient par cœur, la voix