Commentaire Philosophique René Descartes

Les Lumières INTRODUCTION Le nom général de Lumière désigne le courant de pensée philosophique qui parcourt l’Europe au 18e siècle, et qui se répand à partir de la France. L’idée de « Lumière » se réfère à une nouvelle façon de penser le monde et à une lutte contre l’oppression des autorités politiques et religieuses qui maintiennent le peuple dans l’obscurantisme. Ces idées émancipatrices initialement issues d’une élite intellectuelle majoritairement bourgeoise se sont peu à peu immiscer dans

par son expérience personnelle : il préparait ainsi l’œuvre de Descartes. En religion, il se montra fort circonspect et n’attaqua aucune doctrine ; on dirait qu’il ne sait rien en cette matière ou qu’il doute de tout. Sa devise était : Que sais-je ? Dans les questions controversées, il se borne à rapporter le pour et le contre, mais il donne rarement son opinion. Descartes René Descartes, né à La Haye en Touraine (devenue Descartes) le 31 mars 1596 et mort à Stockholm (Suède) le 11 février 1650

vulgarisation de la philosophie néo-platonicienne ; l'exaltation des capacités de l'Homme considéré comme un résumé du monde et apte à le dominer, aussi bien qu'à comprendre Dieu par sa création. Le désir de rénover la religion s'appuie sur ce cadre philosophique : Luther, Calvin, Érasme. Vers 1540, l'imprimerie assure aux œuvres une diffusion plus étendue (Gutenberg, Plantin Moretus). En 1530 est créé le Collège de France. Toutes les sciences bénéficient de ce renouveau : archéologie, magie, astronomie

étant novice, l’avait eue en droite ligne d’un des compagnons de Christophe Colomb. » Ibid., p. 153. 11 Dans son Dictionnaire philosophique, Voltaire rejette le finalisme naïf de l’abbé Pluche : « tous les nez ne portent pas de lunettes ». VOLTAIRE, article « fin, causes finales », in Dictionnaire philosophique, éd. R. Pomeau, Paris, Gallimard, 1964, p. 67-68. Voir le commentaire de E. Martin-Haag : «Qu’on soit leibnizien ou newtonien, on peut tirer de la physique une métaphysique dogmatiquement finaliste

Berthier ou son devancier y furent pris. Ils assurèrent que le livre respirait la religion »158. « Le chapitre du ‘Bien et du Mal Moral’ est un des ouvrages les plus horribles que je connaisse : on y trouve l’idée hardie d’élever une morale philosophique, indépendante de tout système, comme de toute révélation »159. 155 156 158 159 « Il y a eu, au milieu du dix-huitième siècle, un homme jeune et déjà mûr, d’un grand coeur et d’un esprit fait pour tout embrasser, qui s’était formé

une certaine raison ? La relation entre le désir et le bonheur peut paraître problématique. Le désir est-il ce qui permet le bonheur ou, au contraire, ce qui le compromet ? Bref, faut-il cultiver le désir ou au contraire le réprimer ? Une école philosophique de l’Antiquité propose une solution intéressante à ce problème en répondant : il faut apprendre à désirer seulement ce qui dépend de nous. Cette école, c’est le stoïcisme. Épithète qui en est un grand représentant écrit ceci : « Il ne faut pas

GRAFTON (Anthony). — Les Origines tragiques de l’érudition. Une histoire de la note en bas de page. Trad. de l’anglais (américain) par Pierre-Antoine FABRE (N. Piqué) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . DEVILLAIRS (Laurence). — Descartes, Leibniz. Les vérités éternelles (P. Drieux). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 174 177 180 186 189 192 194 SOMMAIRE PRINCIPE (Laurence M.). — The Aspiring Adept. Robert Boyle

disait, il y a trente ans, André Rousseau, le professeur Alain tient boutique de philosophie. » Et l'on jugeait ses écrits comme des « Propos » aimables qui donnaient à réfléchir, sans doute, mais ne constituaient pas à proprement parler une œuvre philosophique parce que sans unité. Dans cet article, consacré au langage d'Alain, François Richaudeau montre que cette unité, au contraire, existe profondément. En démontant le mécanisme de la phrase d'Alain, il démontre que son écriture, toujours d'un seul

__________________________________________________________________________________ ‘’Dolorida’’ (1823) Poème __________________________________________________________________________________ ‘’Éloa ou la soeur des anges’’ (1824) Épopée en trois chants Commentaire Le poète n’envisage qu’une seule solution pour sauver l’humanité : la pitié et l’amour. L’épopée connut un grand succès. __________________________________________________________________________________ En 1824, Vigny quitta l'armée et ses rêves

A quoi bon penser ? 1. Les réflexions présentées sur ces pages sont issues d’une question, aussi simple que naïve, qui s’est imposée à mon esprit au fur et à mesure de lectures aléatoires d’ouvrages qu’il convient de qualifier de « philosophiques », à la suite d’études dites approfondies, réalisées tardivement et se rapportant plus précisément à des questions de logique et de communication. Les hasards de l’existence, provoqués parfois par des volontés insoupçonnées, autant des intentions personnelles