Compagnie du Saint-Sacrement

ou trois représentations devant un public bourgeois, la Cabale des dévots a commencé à réagir. La Compagnie du Saint Sacrément a été une association formée par un noble en 1627 qui s’appelait Henri de Levis. Un homme qui était scandalisé par ce qu’il considéré les caractères hérétiques des protestants français. Pour réagir contre les protestants, Henri de Levis fonde la compagnie du Saint Sacrément, qui était une association pieuse et qui n’est pas une formation religieuse, c’est un ordre civil,

moyen-âge arabo-musulman, qui poussèrent au plus haut niveau l’astronomie mathématique. Enfin, dès le XIIème siècle, elle séduisit les clercs des premières universités de l’Occident. Lorsque, malgré quelques difficultés notamment sur l’éternité du monde, saint Thomas d’Aquin (1225-1274) parvient à concilier science grecque et doctrine chrétienne, et Aristote fait désormais autorité pour l’Eglise. Pour voir contesté le système d’Aristote, il faudra attendre l’extraordinaire bouillonnement de la Renaissance

et la confiscation de ses biens. B) Le renoncement aux duels : On assiste surtout après la Fronde à une multitude de nobles qui prêtent serment de renoncer à pratiquer le duel. En effet, la Confrérie de la Passion de la célèbre compagnie du Saint-Sacrement à Paris en est un exemple important : quatorze membres nobles, dont certains de très anciennes familles, menés par le marquis de Fénelon, Antoine de Salignac ont publiquement fait le serment de renoncer aux duels et d'en détourner leurs

préparation d'une expédition négrière française au XVIIIe siècle Les armateursPetre 2 L'armement négrier était en France une activité très concentrée : Robert Stein a recensé 500 familles qui avaient armé, à Nantes, Bordeaux, La Rochelle, Le Havre et Saint-Malo, 2800 navires pour l'Afrique. Parmi elles, 11 familles (soit 2 %) avaient armé 453 navires (soit 16 %). Entrave d'esclave sur un navire. Musée de la Marine, Paris. Les armateurs négriers ne se livraient pas uniquement à la traite. En France

orthodoxes. 2 – Sort réservé et conséquence du protestantisme Les débuts du protestantisme ont été marqués par des guerres et des massacres (croisade des albigeois, guerre de Trente Ans en Allemagne au 17ème siècle, Bataille de Coutras, massacre de la Saint-Barthélemy dans la nuit du 24 août 1572, trois mille morts huguenots à Paris). En France, l'édit de Nantes du roi Henri IV, qui reconnaît les huguenots en 1598, ramène la paix civile. Cet édit est aboli cependant par Louis XIV, en 1685. C’est cela

clés de l’intrigue. L'histoire se déroule a Ille (nom inspiré par un lieu réel : Ille-sur-Têt) sur trois jours et demi. L'histoire se prolonge ensuite pendant environ deux mois. Jour 1, mercredi Le narrateur, un archéologue, s'y rend en compagnie d'un guide. Il vient y rencontrer M. de Peyrehorade (nom inspiré d'un lieu réel), un antiquaire de province qui doit lui montrer des ruines antiques. Celui-ci a découvert par hasard une statue de Vénus) dont tout le monde parle à Ille. Le guide explique

pour le mal, pour la délinquance, assez proche du théâtre de la cruauté, développé par Antonin Artaud ; Les Mains sales de Sartre qui montre les contradictions du parti communiste ; Tartuffe de Molière qui dénonce le pouvoir abusif de la compagnie du Saint Sacrement qui régente la société de son époque. Le théâtre s’expose donc à la censure comme nous l’avons vu, mais aussi au malentendu. Pour preuve les interprétations diverses de l’Antigone d’Anouilh : le dramaturge est-il pour Créon ou Antigone

trop d’exagération, comme il a été dit auparavant peut mener les auteurs à être censuré. Ceci nous fait tout de suite penser à Molière à qui on a censuré la pièce Tartuffe pendant cinq ans pour être beaucoup trop explicite en critiquant la compagnie du Saint-Sacrement ainsi que les faux dévots. Puis, si l’exagération et trop compliqué, ce qui finira par se compliquer est sa représentation sur scène. En effet, nous avons encore une fois l’exemple de La vida es sueño de Calderón de la Barca où l’on passe

espagnol excessif intéresse le moraliste qu’est Molière mais le dramaturge en fait également un porte-parole des esprits forts de son temps, du libertinage d’esprit, des critiques qu’il dirige contre l’Eglise et contre la toute puissante Compagnie du Saint Sacrement. La tirade qui est portée à notre attention, extraite de l’Acte I, scène 2, révèle pour la première fois au spectateur le héros éponyme préalablement évoqué en termes peu élogieux par Sganarelle. Dans cette scène, le « grand seigneur méchant

faire bannir discrètement la pièce. Elle ne sera rejouée que deux cents ans après. * L’éloge du tabac renvoie directement à la religion puisque le tabac à priser, considéré avant comme remède médical vient d’être interdit par la Compagnie du saint sacrement. De plus, en lui associant des vertus morales il ridiculise et critique implicitement l’Eglise. * Durant le portrait peint par Sganarelle de son maître, le valet dit que Don Juan ne croit « ni Ciel, ni Enfer, ni loup-garou ». C’est