Comparaison Verhaeren Apollinaire

peut-on établir entre l'ensemble de ces termes et le mot abîme ? Récapitulez les instruments d'analyse qui vous ont permis de répondre aux questions précédentes (1. et 2.1). Narration et description en poésie et au théâtre Exercice 6. Émile Verhaeren, Toute la Flandre Un village Des murs crépis, de pauvres toits, Tous les métiers à bruit discord Un pont, un chemin de halage, Se sont lassés l'un après l'autre : Et le moulin qui fait sa croix

de « tous bouquets », devient le principe générateur de l’acte de création « pure ». Par la répétition du mot, Maeterlinck atteint une vibration spirituelle, « une résonance intérieure ». Le vers est dérythmé, libéré des conventions. Guillaume Apollinaire s’en souviendra. Maeterlinck refuse naturalisme et parnasse pour s’engager sur la voie de la poésie allégorique où l’image rappelle l’iconographie médiévale, la peinture de Bruegel ou de Jérôme Bosch. En 1895, il rencontre Georgette Leblanc,

courant dans un article (« Divagations », 1897) et dans l’avant-propos au Traité du verbe de René Ghil (1886). Rémy de Gourmont, les poètes Laurent Tailhade, Gustave Kahn (l’inventeur du « vers libre »), Henri de Régnier, Vielé-Griffin, les belges Verhaeren et Maeterlinck, mais aussi le jeune André Gide (André Walser, 1891) furent d’ardents symbolistes. Bien que la poésie et le roman soient leurs modes d’expression privilégiés, les symbolistes s’emparèrent progressivement de la scène, avec des pièces

enroulements sans fin de tuyaux ») ou encore à un poison qui s’infiltre partout (gradation : « laissait couler sa sueur d’alcool », « qui à la longue devait envahir la salle, se répandre sur les boulevards extérieurs, inonder le trou immense de Paris » ; comparaison : « pareil à une source lente et entêtée »), il est d’emblée présenté comme un moyen de perdition, une menace, comme le confirme la réaction de Gervaise (« Gervaise, prise d’un frisson, recula  »  ; «  c’est bête, ça me fait froid, cette machine »)

ambiguë de Cheikh Amidou Kane, Amkoullel, l’enfant peul de Hampâté Bâ. Notre intérêt s’est aussi porté sur d’autres préfaces, celles notamment qui ont été faites pour les œuvres poétiques des auteurs « naturalisés » tels que Jaccottet, Cendrars, Apollinaire pour une lecture en contrepoint. Il s’agit pour nous de savoir quel est le statut de celui qui préface et d’en mesurer les effets, en termes de diffusion, de reconnaissance, pour l’œuvre préfacée. Contrairement au XIXe siècle où des auteurs préfaçaient

solitaire qui s’est fermement proposé de changer la vie pour un « avenir matérialiste »4. 1 2 3 4 RAYMOND, Marcel, op.cit., p. 18. Ibid., p. 37. Ibid., p. 38. RICHTER, Mario, La crise du logos et la quête du mythe, Baudelaire-Rimbaud, Cendrars-Apollinaire, Neuchâtel : Éditions de la Baconnière, 1976, p. 151. 40 Lautréamont, en projetant des images mythiques sur lui-même, se veut à la fois égal à l’univers, même à Dieu et identique à lui-même ; à la fois universel et personnel, éternel et

courants et des écoles littéraires, réunissant des noms obscurs ou célèbres pour les lecteurs du XXI-e siècle. Parmi eux: Albert Samain, Gustave Kahn (auteur du Traité du vers libre), Saint - Pol Roux, Viélé - Griffin, Henri de Régnier, les Flamands : Verhæren et Mæterlinck. Si à Remy de Gourmont revient le rôle de critique officiel, c’est au journaliste Jules Huret qu’on doit la fameuse enquête sur L’Evolution littéraire. Enquête sur le déclin du naturalisme et l’avenir du symbolisme naissant, qui recueille

œuvres qui s’inspirent de la chevalerie et du christianisme du Moyen Âge et s’opposent aux classiques. C’est précisément la définition que retient Germaine de Staël dans De l’Allemagne (1813). f. Le mot «  surréalisme  » est dû au poète Guillaume Apollinaire (L’Esprit nouveau, 1917). g. Ionesco est né en Roumanie et Beckett en Irlande. baroque) et l’Ex-voto de Philippe de Champaigne (tableau classique), entre L’Enlèvement de Proserpine par Pluton de Girardon (sculpture baroque) et Flore de Coysevox

des sujets radicalement nouveaux de la littérature de ce temps consiste en une réflexion sur les formes du gouvernement, allant jusqu'à une interrogation sur la légitimité de l'absolutisme à la française. Il est vrai qu'à l'époque les points de comparaison se sont multipliés et que l'Angleterre, en particulier, offre le modèle d'une monarchie constitutionnelle. Montesquieu, dans son ouvrage politique De l'esprit des lois (1748), mène une étude systématique sur les différentes formes de gouvernement

des sujets radicalement nouveaux de la littérature de ce temps consiste en une réflexion sur les formes du gouvernement, allant jusqu'à une interrogation sur la légitimité de l'absolutisme à la française. Il est vrai qu'à l'époque les points de comparaison se sont multipliés et que l'Angleterre, en particulier, offre le modèle d'une monarchie constitutionnelle. Montesquieu, dans son ouvrage politique De l'esprit des lois (1748), mène une étude systématique sur les différentes formes de gouvernement