Comparer Liberté Chez Descartes Et Spinoza

discours philosophique par Jérôme Porée, professeur à l’université de Rennes 1 Conférence pour l’association Louis Lavelle, Paris, Centre André Malraux 13 octobre 2006* Dans un célèbre passage du livre VII de La République, Socrate, ayant comparé les hommes aux prisonniers d’une obscure caverne, demande « comment ils réagiraient si on les délivrait de leurs chaînes, si on les guérissait de leur ignorance et si les choses se passaient comme suit : qu’on détache un de ces prisonniers, qu’on

encore plus qu'ailleurs, les propositions s'organisent, ou du moins visent à s'organiser, en un système, de sorte qu'avec chaque système les mots fondamentaux se colorent de nuances différentes : ainsi, le même mot de liberté n'a pas le même sens chez Descartes et Spinoza, chez Bergson et chez Sartre. C'est des rapports mutuels entre les termes que ceux-ci prennent leur sens, et c'est par la © Encyclopædia Universalis France Page 7 sur 25 VÉRITÉ cohérence du système, dans la mesure où celui-ci n'est

étant une coutume, inspiré par Dieu et utilisé par les sages. Au début du XVIIème, un courant de pensé considère que le droit est fait par les hommes et pour les hommes et non plus pour les groupes sociaux. L'Individus doit être au cœur du droit (liberté, propriété, égalité et sûreté ainsi que le droit au bonheur). Le droit doit être le produit de la Raison et de la volonté des hommes. Ainsi une contrainte peut s'exercer qui si les hommes ont donné leur accord. Ainsi le droit n'est plus la coutume

ce cas même la satisfaction des besoins élémentaires est refusée à beaucoup (pauvreté ≠ misère) et pour quelques-uns c'est la satisfaction de désirs qui demandent beaucoup et à la limite ne réussit jamais à se satisfaire véritablement (puisqu'on compare non pas à ce qu'on a et que n'ont pas les autres que le contraire). Si la distinction entre besoin et désir est si importante c'est que l'homme a développé deux facultés : la mémoire et l'imagination. En développant la mémoire l'homme garde une

groupe : philosophie comme réflexion critique : Socrate | Deuxième : philosophie comme art de vivre : Socrate ; stoïciens, épicuriens, sceptiques grecs | Troisième : philosophie comme métaphysique (savoir absolu) : philosophes du 17ème (Descartes, Leibniz, Spinoza) ; pré-socratiques | Nous cherchons ce qui peut bien être commun à ces types de discours ou plus généralement d'activité. Ce qui présuppose, bien entendu, qu'il y a des ou un point commun à ceux-ci, sans quoi, nous n'aurions aucune raison

l’Afrique, s’impose. L’histoire de l’Afrique doit désormais être appréhendée à partir d’un nouveau paradigme qui prend en compte l’ensemble de ces données. Ce nouveau paradigme impose de considérer que la rationalité, la raison (le logos des Grecs), que Descartes appelait le bon sens ou encore la lumière naturelle est, non pas simplement un attribut, mais l’essence même de l’homme, que celui-ci soit en Afrique, en Asie, en Amérique, en Europe ou ailleurs. S’il en est ainsi, l’expression juste « l‟Afrique

7 - Corps 8 - Courage-Volonté 9 - Dieu 10 - Ecoute - Dialogue 11 - Gratitude 12 - Education 13 - Homme 14 - Justice 15 - Liberté 16 - Mal 17 - Méditation 18 - Nature, espace 19 - Religion, Eglise, Secte 20 - Respect, tolérance 21 - Richesse 22 - Sagesse 23

libérale contrôlée par le peuple. Jusqu'à la fin des années trente, son œuvre sera guidée par la lutte pour le pacifisme et contre la montée des fascismes. Il fonde, en 1934, le comité de vigilance des intellectuels antifascistes (CVIA). Platon, Descartes, Kant et Jules Lagneau, son premier professeur de philosophie, figurent parmi ses maîtres à penser. Sa philosophie se donne pour objectif d'apprendre à réfléchir et à penser rationnellement, en évitant les préjugés. Humaniste cartésien, il se définit

maîtrise de l’expression et de l’argumentation, la culture littéraire et artistique, les savoirs scientifiques et la connaissance de l’histoire. Ouvert aux acquis des autres disciplines, cet enseignement vise dans l’ensemble de ses démarches à développer chez les élèves l’aptitude à l’analyse, le goût des notions exactes et le sens de la responsabilité intellectuelle. Il contribue ainsi à former des esprits autonomes, avertis de la complexité du réel et capables de mettre en œuvre une conscience critique

maîtrise de l’expression et de l’argumentation, la culture littéraire et artistique, les savoirs scientifiques et la connaissance de l’histoire. Ouvert aux acquis des autres disciplines, cet enseignement vise dans l’ensemble de ses démarches à développer chez les élèves l’aptitude à l’analyse, le goût des notions exactes et le sens de la responsabilité intellectuelle. Il contribue ainsi à former des esprits autonomes, avertis de la complexité du réel et capables de mettre en œuvre une conscience critique