Compétition interspécifique

Au début du xxe siècle, la compétition cycliste devient un spectacle de masse prisé par la population ouvrière des villes. La construction des vélodromes participe à cette vogue. Dès 1902, Henri Desgrange demande à l'architecte Gaston Lambert d'aménager la Galerie des Machines, vestige de l'Exposition universelle de 1889 situé dans le quartier de Grenelle, pour y créer une piste de compétition cycliste. Inauguré le 20 décembre 1903, le vélodrome connaît rapidement un grand succès populaire. Mais

.  Le deuxième ensemble réunit chercheurs, savants, amateurs, collectionneurs, mus par un devoir de mémoire ou par une volonté de savoir : généalogie, traditions locales... Une troisième entité regroupe les amateurs de spectacles et de jeux : compétitions sportives, Scrabble, Millionnaire...  Un quatrième ensemble regroupe petits et grands aventuriers, avides d'exploits corporels dans un cadre naturel. La performance, le corps et la nature étant devenus trois ressorts majeurs de l'horizon des désirs

Les grandes nations luttent entre elles pour obtenir l'organisation des grandes compétitions telles que celle des Jeux olympiques. Les grandes marques de vêtements sportifs s'arrachent les contrats publicitaires avec les vedettes. En Europe, les compétitions sportives doivent être impérativement visibles à la télévision. , l'ordre établi est mauvais. Culte de la soumission, culte du rendement, culte de la compétition, culte de la hiérarchie, culte du spectacle, culte des institutions, développement

sportives sont de plus en plus fréquentes, voire même banalisée 6 . Grâce à la technique, des groupes auparavant exclus de toute compétition sportive sont maintenant intégrés jusqu'au niveau le plus haut, avec la force cohésive et sociale que cela permet. Les jeux paralympiques permettent désormais aux handicapés de faire valoir leurs capacités sportives dans une compétition internationale et ainsi porter les couleurs de leur pays au plus haut niveau, tout en transmettant au monde entier un message

occasion de s’amuser, de fêter une victoire. Le document 2, extrait de l'Histoire du corps de Georges Vigarello (2006), plonge, lui, dans l'histoire du Tour de France et remonte aux années trente où le caractère festif et spectaculaire de cette compétition était déjà bien présent. Georges Vigarello reprend aussi l’idée de spectacle sportif Enfin, le document 3 décrit une forme nouvelle de sport, « le sport-aventure », qui combine différentes activités (course, VÎT, canoë...) ; dans cet article, «

maîtrise de soi, rigueur, discipline, loyauté. La, compétition sportive est une école de vérité : la toise, le chronomètre, le poids du disque ou de l’haltère éliminent d’avance toute possibilité de fraude et toute solution de facilité. Aussi, une faible marge de contingence1 mise à part (indisposition passagère ou influence du climat), la victoire y va t-elle infailliblement au meilleur, ce qui est loin d’être le cas dans les autres compétitions sociales, par exemple dans la bataille électorale ou

Dans notre société, les individus recherchent toujours le meilleur. L’idée d’être mieux et d’avoir plus que les autres, règne sans arrêt dans les esprits et touche tous les niveaux : professionnel, vestimentaire, technologique, scolaire, sportif, etc. On peut se demander alors, d’où provient cet engouement pour obtenir toujours plus ? Quelles sont ses causes et ses effets sur notre société ? Le document 1 qui s’intitule « Le complexe d’Astérix », appuie cette idéologie de performance et démontre

La spectacularisation du sport constitue-t-elle une menace ? Je pense que la spectacularisation du sport n’est pas une menace mais bien au contraire une évolution positive pour le sport. Il évolue avec le temps et se calque sur la demande du spectateur, et le spectateur ne demande pas de voir seulement une rencontre sportive mais un spectacle. Le spectateur ou le supporter souhaite voir de plus en plus de but, des combinaisons de plus en plus spectaculaires, au finale il souhaite se divertir

positivité : il y a une valorisation par les pouvoirs publics (instances dirigeantes) de la notion de sport. Valorisation car le sport véhicule des valeurs qui sont en phase avec notre système économique. Sport est un espace de concurrence, de compétition, c’est une culture de la gagne. Quel que soit le secteur social on ne peut pas critiquer, au contraire on utilise le sport comme un référent. Troisième axe de cette positivité : renvoie au contrôle, c’est un excellent moyen de contrôle social. Quand

aujourd’hui n’est pas un duel. L’adversaire sera vaincu mais pas détruit, ni même blessé. Conclusion La rivalité, la lutte, la compétition sont, dans le sport, de l’ordre du jeu. Ils n’ont pas pour but la destruction de l’adversaire ni son humiliation. Les règles du jeu sont adoptées d’un commun accord par les adversaires, notamment pour ce qui concerne les sports de compétition ou les sports martiaux. II Si le sport résorbe et adoucit la violence, il ne l’élimine part pour autant. Tout d’abord