Complicité Lecteur Narrateur

véritablement qu’au troisième paragraphe, précédé d’une ouverture nous apprenant le passé de Dunstan. Le narrateur, lui, semble tout connaître des personnages (focalisation zéro). Le narrateur est donc omniscient ( voir l’adverbe « encore » (ligne 10) pour montrer la connaissance par le narrateur de l’histoire, du lieu indiqué « comme chacun sait » ce qui montre une complicité avec le lecteur, et annonce une narration ironique «  quoiqu’elle eût grande envie de l’être ». Ce conte met en scène deux

L’approche sémiotique permet de rentrer dans les profondeurs abyssale du texte pour cette raison il lui faut un lecteur averti, un lecteur qui ne se contente pas de survoler son texte mais qui soit capable de saisir le sens et de le faire émergé les différentes significations aussi profondes et complexes soient-elle. En effet, il faut qu’on prenne conscience que toutes les interprétations ne sont pas possibles et que certaines peuvent entrer en contradiction avec le contenu même du texte car le

(l .4) , « chasse à courre » (l.4/5), ce qui a pour effet de l’intégrer comme une banalité au yeux du lecteur. La guerre est donc ici banalisé et rabaissé au maximum. Mais encore, l’auteur utilise un langage oral « Donc pas d’erreur ? », « Rien à dire » qui lui permet d’ancrer le lecteur dans le cadre historique, mais aussi un langage familier pour créer une certaine complicité avec le lecteur « crétin » « engueulade ». D’autre part, l’auteur mets en avant l’atrocité de la guerre. Celle-ci

demanderons comment cet incipit parvient à créer le suspense et à donner au lecteur l’envie de découvrir Thérèse et son passé. Pour cela, nous nous attarderons sur le portrait en creux que le narrateur brosse de Thérèse, puis nous montrerons que ce début cache tout autant qu’il révèle. I- Un portrait en creux1 de Thérèse 1- Un point de vue interne Le narrateur est extérieur et utilise la focalisation interne de Thérèse. Donc le lecteur a accès aux pensées de Thérèse et les informations dont il dispose

l’expression de l’amour blessé, d’une rancœur qu’elle gardera toute sa vie. ð     Certains personnages sont dépourvus d’ironie : Paolo, Maria-Stella, Chevalley, les autres sœurs Salina, Cavriaghi.   Ø      Mais aussi et surtout humour et ironie du narrateur (voire de l’auteur)…   ð     ironie dès l’incipit, par la juxtaposition entre religion et sensualité (allez le relire) / on retrouve cette ironie à la fin avec la différence d’interprétation du tableau entre les sœurs Salina et les représentants

vraiment. On a par ailleurs un lien entre ces deux sens : « buffet gluant » ; « odeur humide au nez ». Toutes ces sensations suggèrent l’avarice et la pingrerie de Mme Vauquer. II Un point de vue original 1/ Un narrateur qui semble découvrir les lieux On a l’impression que le narrateur découvre les lieux tout en même temps que nous, tel un visiteur. Mais en même temps il a une connaissance des lieux qui nous donne l’impression que c’est un habitué des lieux. Le fait que se soit un visiteur est

début on peut constater que le nom du narrateur n’apparait pas, il s’agit d’une voix que l’on qualifie d’anonyme. Mais nous sommes immédiatement en présence d’un narrateur-personnage qui se dévoile comme lors d’un témoignage. Ce personnage est sujet à la confusion temporelle car on observe un sentiment d’incertitude par rapport à la temporalité : « Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier je ne sais pas. » « C’était peut-être hier ». Pour le lecteur il s’agit d’un détraquement du repère

L’action (une enquête) est esquissée et les personnages évoqués mais rien de précis n’est dit et aucun héros n’apparaît. II. Un incipit proprement original. Le narrateur " brode " à loisir, brouille les pistes, instaure un jeu avec le lecteur. Le récit fait une incursion dans le poétique, signalée d’ailleurs par le narrateur lui-même (avec la mention d’Apollon et de la prose poétique de Nerval). Le mélange des genres surprend. III. Les thèmes du roman sont fixés. La beauté, supérieure

vue  La focalisation externe  La focalisation interne  La focalisation zéro 3. La narration et la description 4. Le récit et le discours Situer un roman L’AUTEUR, LE NARRATEUR, LE PERSONNAGE 1. L’auteur 2. Le narrateur  Le narrateur personnage  Le narrateur qui raconte à la troisième personne  Le narrateur invisible 3. Le personnage LES DISCOURS RAPPORTES 1. Le discours direct. 2. Le discours indirect 3. Le discours indirect libre. LE POINT DE VUE OU FOCALISATION DANS UN RECIT

caractère onirique (rêve) L’image héroïque est déjouée par l’auteur (L 7-8 « Pour parler plus humainement et plus intelligiblement ») L’effet parodique de la scène est souligné par le contraste de langage d narrateur : L 1,2 →Lexique pompeux et poétique, L5, 6 →Lexique trivial et courant du narrateur B. Du registre épique au registre réaliste Registre épique : « char du soleil » (réf Apollon), évocation des chevaux L4, 5 PHRASE DE TRANSITION « pour parler plu humainement et plus intelligiblement »