Comédie Divertir Corriger Les Vices

LA COMEDIE AU THEATRE 1/ Les différents types de comédie au XVIIe siècle Il existe différents sous-genres de la comédie : La farce La comédie d'intrigue La comédie de caractères La comédie de mœurs La comédie-ballet La farce est une courte comédie, dont le registre est prosaïque voire grossier. En effet, le comique fait appel à l'usage du patois, des jeux de mots bas, des chutes, des bagarres, etc. La farce est à l'origine de la comédie telle qu'on la connaît : sa naissance remonte au temps des

de la comédie est de corriger les vices des hommes, je ne vois pas par quelle raison il y en aura de privilégiés. Celui-ci est, dans l’Etat, d’une conséquence bien plus dangereuse que tous les autres ; et nous avons vu que le théâtre a une grande vertu pour la correction. Les plus beaux traits d’une sérieuse morale sont moins puissants, le plus souvent, que ceux de la satire ; et rien ne reprend mieux la plupart des hommes que la peinture de leurs défauts. C’est une grande atteinte aux vices, que

intention ? 5. Est-ce une simple scène de farce ? REFLEXION PERSONNELLE "Le devoir de la comédie étant de corriger les hommes en les divertissant, j'ai cru que, dans l'emploi où je me trouve, je n'avais rien de mieux à faire que d'attaquer par des peintures ridicules les vices de mon siècle..." Pensez-vous comme Molière que le but de la comédie, et plus largement de l’art et de la littérature, est de corriger les hommes en les divertissant ? Développez une réflexion personnelle sur ce thème, en

dans sa forme et ancrée dans l’actualité politique du moment, la comédie cherche par le rire à souligner et à dénoncer les travers de ses contemporains. Farce, bouffonnerie, recours à la féerie, satire provocante ou encore personnages grotesques ou vieillards imbus roulés dans la farine par de jeunes gens, il s’agit de montrer aussi aux spectateurs qu’ils ne sont pas exempts de ce qui les faits rires ; De ce point de vue, la comédie poursuit avec des moyens différents les mêmes objectif que la tragédie

PREAMBULE La Folle journée, ou Le Mariage de Figaro est une comédie en cinq actes écrite en 1774 par Beaumarchais. Elle va être représentée officiellement le 27 Avril 1784 au théâtre de l’Odéon, et considérée par sa dénonciation des privilèges archaïques de la noblesse, comme l’un des signes avant coureurs de la Révolution française dont les résultats furent la fin de l’ancien régime et de la monarchie française, puis la naissance de la monarchie constitutionnelle et enfin la première République

1 - Histoire de la comédie - Dans sa Poétique, Aristote oppose la comédie au genre noble de la tragédie. Pourtant, la comédie s’inscrit dans une longue tradition provenant de l’Antiquité gréco-latine (Aristophane, Térence ou Plaute). Elle suscite le rire, par opposition à la tragédie qui doit susciter la terreur et la pitié. - L’héritage de la farce. Au Moyen Âge, la farce des tréteaux et les différents spectacles de foire utilisent des procédés comiques simples, grossiers, destinés à faire rire

l'exagération, le changement de rôles et l'écart permettent, bien sûr, de se détendre mais aussi, et surtout, de corriger les moeurs d'une société et de porter un regard proprement humain sur la réalité humaine. Ainsi, le rire n'est plus un but mais un moyen. Ne faut-il donc pas sous-entendre, grâce à une « deuxième » écoute plus attentive, un sens plus profond, masqué par cette comédie ou, au contraire, mis en valeur par celle-ci ? Nous allons donc étudiés plus approfondement pourquoi et comment

LE COMIQUE I) Histoire de la comédie * Dans sa Poétique, Aristote oppose la comédie au genre noble de la tragédie. Pourtant, la comédie s’inscrit dans une longue tradition provenant de l’Antiquité gréno-latine (Aristophane, Térence ou Plaute). Elle suscite le rire, par opposition à la tragédie qui doit susciter de la terreur, de la pitié. * L’héritage de la farce. Au Moyen Âge, la farce des tréteaux et les différents spectacles de foire utilisent des procédés comiques simples, grossiers, destinés

pour dénoncer vices et turpitudes humains. Mais cette alternative at-elle un sens ? S’il est vrai que la visée morale peut tuer le plaisir du spectacle, que l’idée peut tuer l’art, n’y a-t-il pas un équilibre possible qui permettrait au théâtre, comme le voulait l’esthétique classique, tout à la fois de plaire et d’instruire ? N’est-ce pas là la fonction principale du théâtre ? I. Le théâtre peut et doit divertir Le théâtre est d’abord un divertissement, un loisir. 1. Divertir comme un spectacle

De plus, le rire est souvent associé au divertissement. Les premiers rois de France avaient leur fou pour faire rire et divertir leurs courtisans et leurs hôtes. Dans la société d’aujourd’hui, certains humoristes font rire le public, avec des sujets banals, qui n’ont pas grand intérêt et qui demande peu voire aucune réflexion. Dans ce cas, le rire ne sert qu’à divertir et n’est donc pas utilisé à des fins sérieuses. Le Rire est parfois aussi synonyme de relâchement. Sur le créneau horaire