Conclusion Antigone Anouilh

d’abord, les dialogues ont une grande importance : c’est d’ailleurs avec eux que l’auteur commence un grand nombre de ses tragédies. S’ensuit donc une autre caractéristique : la solitude du héros tragique, isolé dans un univers hostile comme dans Antigone, Ajax, Électre et Philoctète, Son personnage suffit à concentrer tout le tragique de la pièce. Les dieux ne sont pas compris des personnages ; Contrairement à Eschyle, Sophocle introduit le tritagoniste ( troisième acteur ayant le rôle le plus

l’ouverture des portes de la guerre. Nous avons dit combien les mythes antiques sont ancrés dans notre culture. Si bien que ceux-ci dans la tragédie du XXème siècle, ont favorisé un renouvellement de l’écriture de la tragédie. La définition qu’en donne Anouilh suggère même des enjeux comparables à ceux des performances d’un instrument d’optique capable d’offrir la vision distanciée, panoramique, d’une problématique humaine aveuglante. Bien sûr cette distance est en premier lieu le fruit de l’écriture

Médée d’Anouilh (Corrigé du commentaire donné en DM n°4) De « N’approche pas, Jason ! Interdis-leur de faire un pas ! » à « Le rideau est tombé pendant qu’ils parlaient » (fin de la pièce) Introduction : Auteur : Jean Anouilh. XXe siècle Sous l'Occupation, Jean Anouilh continue d'écrire. Il ne prend pas publiquement position, mais publie des textes non politiques dans un journal collaborationniste ce qui lui sera ensuite reproché. Dans le même temps, il a donné des nouvelles à la revue antihitlérienne

| |1. Le relevé des thèmes, voire des motifs redondants. Cette phrase se rapproche de l’étape de la recherche des métaphores obsédantes chez Charles | |Mauron à la seule différence qu’elle aboutie à une conclusion différente. Alors que chez Mauron l’on aboutie à l’identification du mythe personnel, | |Durand quant à lui relève le mythe au statut de patrimoine collectif. | |

amants qu'abritait son rivage. texte 3. Jean Anouilh, Antigone En 1942, Jean Anouilh reprend, dans sa tragédie, l'Antigone du poète grec Sophocle (Ve siècle av. J.-C.). Créon, oncle d'Antigone et père de Hémon, est le roi de Thèbes. Sa conception du bonheur suppose la compromission que refuse sa nièce. Mais le choix de « la petite Antigone » conduit à la mort, et Créon sera le seul survivant de cette tragédie. CRÉON. Marie-toi, vite, Antigone, sois heureuse. La vie n'est pas ce que tu crois

Beaumarchais : comédie philosophique/ tirade de figaro XIX e : Victor Hugo : inventeur du drame romantique Musset : Lorenzaccio 1824 XX e : année 30’ comédie : Le Vaudeville : Feyde au Labiche 40’, 45’ : théâtre politique : Anouilh : Antigone 45’, 55’ : théâtre de l’absurde : XXI e : contemporain : Texte 1 : Sartre : Huis clos Présentation : Le théâtre est de la parole qui forme de l’action. C’est de l’art dramatique. Par naissance, c’est un lieu d’échange entre les

devient à la mode au XXème siècle de reprendre les mythes de l’Antiquité et de les adapter aux auditoires modernes, et parfois ce choix d’intrigue permettait aux dramaturges engagés de partager leurs opinions politiques (un exemple étant Antigone de Jean Anouilh, écrit en contexte de Seconde Guerre Mondiale). D’autres exemples de dramaturges qui ont repris les mythes antiques comprennent Les Mouches de Jean-Paul Sartre, inspire également par le mythe d’Electre, La Machine infernale de Jean Cocteau

gai) » lors de l'échange entre Frosine et Harpagon et nous fait alors rire. Pour ce qui est de l'intonation des personnages, elle est certaine fois indiquée par les didascalies mais surtout remarquable à travers la ponctuation. En effet dans Antigone de Jean Anouilh nous percevons le ton impulsif de cette dernière envers son oncle lors de leur affrontement, par les nombreux points d'exclamation dans les répliques de celle-ci. Les didascalies ont donc pour rôle d'enrichir le texte. C. L’imagination du

« la pendule anglaise frappe[r] dix-sept coups anglais », elle se dit : « Tiens, il est neuf heures ». Et quand elle parle à son mari de ce qu’ils ont mangé, il ne l’écoute pas. Dans Antigone, Jean Anouilh ne reprend pas la structure classique de la pièce de théâtre : il n’y a ni acte, ni scène. Conclusion Cette étude comparative nous montre qu’il y a eu un bouleversement dans les codes du théâtre, mais on peut également souligner que le choix des mots a fortement changé. On est passé du langage

qu'elle croyait mort. Dans ce cadre, la réplique semble plutôt être la voix du spectateur que celle de Molière. II. §3. Enfin, le dramaturge peut refuser explicitement de prendre position dans l'œuvre théâtrale. C'est ainsi que le dramaturge Anouilh dans Antigone (1944) refuse de prendre parti. Le spectateur pourrait pourtant s'y attendre ; la pièce fut en effet représentée en pleine Occupation allemande. Les propos d'Anouilh sont des indices indéniables d'une œuvre engagée : « L'Antigone de Sophocle