Conclusion D Une Charogne

lorsque Hamlet traite Polonius de maquereau (proxénète) et observe :  Le soleil engendre des vers dans un chien crevé, laquelle charogne est bien digne d’être baisée    il ajoute :  Vous avez une fille? Qu’elle n’aille pas au soleil! Concevoir est une bénédiction, mais mon ami, veillez à la façon  dont votre fille peut concevoir. La comparaison d’Ophélie avec une charogne et le terme to conceive qui en anglais comme en français peut vouloir dire concevoir par l’esprit ou être enceinte sont éloquents

défini. « Une charogne » de Baudelaire, Les Fleurs du Mal, 1857 37 « Cauchemar » (1832) de Théophile Gautier 38 « La fille maigre » d’Anne Hébert 39 L’insoutenable monstruosité d’ELLE de Caroline Lajoie 39 En conclusion… 39 BIBLIOGRAPHIE 39 SITOGRAPHIE 39 LA NOUVELLE FANTASTIQUE « La face cachée de l’humanité » Nous avons élaboré notre séquence d’enseignement à partir de la nouvelle « L’insoutenable monstruosité d’ELLE » inspirée par les poèmes « Charognes » de Charles Baudelaire

Les Fleurs du Mal (3) - Baudelaire « L’albatros »Introduction : Baudelaire, poète de la modernité, héritier du romantisme, un temps Parnassien, instigateur du symbolisme, publie Les Fleurs du Mal en 1857. Il y remet au goût du jour la forme du sonnet, tandis qu'il popularise le poème en prose dans Le Spleen de Paris . Le poème « L'Albatros » suit le prologue « Au lecteur » et le poème liminaire « Bénédiction » qui introduit la section

Spleen et idéal: Spleen Quelques mots sur Baudelaire, Il publie en 1857 Les Fleurs du Mal, ce qui lui vaut un procès car, dans son recueil, il consacre des poèmes à à des choses blasphématoires (Satan, charogne...). Mais Baudelaire a un double projet: il veut être l'héritier à la fois du Romantisme et du Parnasse. Au romantisme il emprunte le lyrisme et au Parnasse le culte de la forme, pour exprimer ses sentiments . dans une forme parfaite. Le titre d'ailleurs est un oxymore Les Fleurs du

il est au cœur de la ville, rencontre sa population, se confronte à sa misère => mise en scène d’une réalité jusque là ignorée par la poésie Titre dédicace => hommage fait à une mendiante (boue devient or dès le titre) → écho à « A une charogne » Inspiratrice de ce poème : une jeune chanteuse des rues qui a intéressé Baudelaire et ses amis (Banville lui a consacré un poème aussi en 1846 + il a décrit sa rencontre avec elle : « une enfant, une fillette aux grands yeux, aux traits raffinés

En rédigeant un texte doté dont la beauté classique n’épargne pas au lecteur la souffrance des interrogations sur la solitude et sur la mort, le poète tient sa promesse (il ira d’ailleurs encore plus franchement sur ce chemin avec le poème « Une Charogne »). S’il reste possible de discuter de ce qu’est le mal, Charles Baudelaire, dans son poème « À une passante » ne cesse d’évoquer la douleur et d’en extraire une beauté qui soulage et qui à la fois dérange (b). Et si, dans ce poème fleurissent les

Corneille. J’ai tout de même pu en apprécier certains, que j’ai évoqués précédemment ainsi que ceux datant du XIX siècle qui offre une nouvelle façon d’aborder le Carpe Diem (bien qu’elle soit essentiellement négative). De ces poèmes, La Charogne , de Baudelaire m’a plu par sa cruauté. L’un des texte que j’ai préféré est Sur la nature du plaisir , de Voltaire : la forme du Carpe Diem qu’il défend, la façon dont le poète est provocateur par la teinte athée

fini av elle ( on est limité en puissance (en puissance) / en acte (plein épanouissement de ce qui n’est qu’en germe) ( ≠ dieu : qui lui ne progresse pas, ne s’actualise pas • il est pleinement ce qu’il est • pas défaillant comme moi Conclusion partielle : la connaissance de soi se confond ave la sagesse socratique, avec un juste regard porté sur la condition humaine : • la conscience du soi comme limité (position) • du soi comme désir d’outrepasser le limité (négation ou antithèse)

recherche : -> parle de jambe de statue : autre sens : beauté qui figée qui dure dans le temps contrairement à la beauté d’une femme -> mort qui se dégage : -> Baudelaire sait : beauté des femmes = dure moins longtemps qu’on le pense (cf poème Une charogne, beauté de la femme qui pourrit) -> aspect morte : vivante = vieillit - « ciel livide où germe l’ouragan » / « douceur qui fascine et le plaisir qui tue » : nous avons vu : ce que signifie pour la femme : mais -> pareil pour la beauté -> caractéristique

Mallarmé ou Tristan Corbière. Dès son premier recueil, les Poèmes saturniens, il se dit soumis à l’influence maléfique de Saturne. · Particulièrement depuis Charles Baudelaire, la poésie ne se cantonne pas à des sujets nobles ou à un ton élevé : « La Charogne », dans Les Fleurs du Mal, fait d’un cadavre en putréfaction un objet esthétique dérisoire. · Dans « L’Enterrement », Paul Verlaine suit cette veine. Ce sonnet, résolument provocateur, tourne en dérision une cérémonie funèbre, ce qui tranche avec