Conclusion Monde Romanesque

l’ouverture de L’Assommoir, c'est à dire qu’il doit tenir compte de certaines contraintes propres à un début de roman (fournir les informations et les repères nécessaires au lecteur). On étudiera donc comment Zola met ici en œuvre les règles de l’incipit romanesque. La nécessité de procurer des indications au lecteur est aussi une exigence caractéristique du roman naturaliste qui veut que le narrateur s’efface et donne l’impression que les faits sont livrés en toute objectivité. Cette ouverture est remarquable

Madame Bovary, Gustave Flaubert, 1857 Roman réaliste: Mouvement littéraire du 19eme siècle. Quand le genre romanesque triomphe, le réalisme devient une esthétique dominante. Ses auteurs veulent donner le reflet exact de la société (‘Je veux être le secrétaire de la société française’ citation de Flaubert), tous les statuts de la société sont représenté. Madame Bovary évoque la condition des femmes bourgeoise en province a cette époque. L’histoire se tourne dans un Univers triste, morne, ou l’on

propres. L’écrivain Georges Simenon s’interroge sur ce qui distingue le personnage de roman de l’humanité ordinaire. Selon lui, « un personnage de roman c’est n’importe qui dans la rue, mais qui va au bout de lui-même ». Cette conception du personnage romanesque peut s’appliquer à La Peau de Chagrin de Balzac, et plus spécifiquement au personnage de Raphaël que l’auteur pousse au bout de ses excès afin de faire une démonstration de son thème et dont la vie bascule dans l’extraordinaire

départ, la mer rêvée apparaît ponctuant le récit dans une forme d'apothéose livresque très proche du Bateau ivre. Le mot "répugnances" trouve un écho paradoxal dans "la fraîcheur des latrines", une façon d'exprimer son rejet et sa révolte face à un monde d'obligations qui lui paraissent bien inutiles. Le "bleu regard, -qui ment ! " n'est que l'image d'un faux ciel, d'une fausse mer tranquille, la fausse promesse d'un amour et d'un bonheur auquel on a naïvement cru. L'enfant a besoin d'apprendre, de

pour la vie. Le thème du goût est passionné, quasiment sensuel, elle a envie de goûter (profiter de) tout ce qui est loin de l’homme et évoque un monde plus sauvage : les arbres, les fleurs, un monde végétal.Mais aussi un monde animal, peureux et doux, des animaux qui ont une certaine douceur. Et également le monde des éléments naturels, éléments cosmiques, avec l’eau, les sources qui n’ont pas de fonction pour l’homme : une source poétique donc qui n’a pas de fonction

regards (comme le confirme ce champ lexical) : il retient d’abord l’attention du comte (" Le vieux comte […] ayant jeté les yeux sur moi, il vit que je souriais ") : le comte devine les qualités d’intelligence de son valet. Puis gradation : " Tout le monde me regardait " : tous les regards de l’assistance convergent vers lui. Puis deux coups d’œil successifs de Mlle de Breil (" daigna me jeter un second regard ", " levant derechef les yeux sur moi ") : le valet retient enfin l’attention de l’aristocrate

formes artistiques de son Musée Imaginaire pour s’interroger sur la condition humaine, dans le but de dépasser le nihilisme absurde et de fonder les valeurs permanentes de l’homme moderne. Son œuvre romanesque picturalise l’espace fictif, et révèle ainsi la mission sublime de l’art dans un monde chaotique et irrationnel. Sous l’éclairage de ses pensées sur l’art, cette recherche vise à analyser les fonctions multiples des techniques picturales dans les romans malruciens. Par l’entrecroisement

1. Correction de la lecture analytique de l’extrait du RAVISSEMENT DE LOL V. STEIN de Marguerite Duras Problématique : en quoi cet incipit refuse les conventions traditionnelles de l’incipit romanesque ? I – Un incipit construit sur un refus des conventions L’incipit traditionnel (voir ouverture de Don Quichotte) se construit comme on l’a vu sur la présentation du héros, on découvre son passé (enfance – éducation), son histoire personnelle, le contexte dans lequel il vit, le lecteur identifie

deux textes, Derville est le porte-parole de l'auteur , en effet c'est par lui que l'auteur nous transmet ses idées , ses dénonciations , les injustices de la société . Balzac utilise son épilogue afin d'énoncer sa conclusion . Il y a une certaine fascination pour la dimension romanesque de l'existence chez Derville qui ressemble par certains côtés à Balzac et qui en est en tout cas le porte-parole à la fin du livre. M. Derville c'est lui qui tient les fiches, qui connaît les secrets, qui fait la description

nous apporte toujours quelque chose du réel. Quelle connaissance du monde le roman nous apporte-t-il ? Pour répondre à cette question, il me semble nécessaire de définir trois catégories de romans d'après le type de connaissance qu'ils nous apportent : le roman « réel », le roman de « divertissement », le roman « fabuliste ». Nous classerons dans la première catégorie les romans dont l'intention est explicitement de parler du monde. La deuxième catégorie regroupe les romans motivés avant tout par