Conclusion Quand Vous Serez Vieille Ronsard

Anthologie Préface : Un poème doit avoir une tonalité, une musicalité quand on le lit. De l'aède Homère, au poétique Pierre de Ronsard, avec le cornélien Pierre Racine, au politique Derjavine, à l'immense Hugo ou bien le maître Charles Baudelaire, voilà les figures ayant façonnées la poésie et tel est l'héritage légué par ces personnages. Je ne peux rester imperméable face à cette mélodie, que poètes de tout temps ont essayé de s'approprier. Et comme l'eût dit Paul Valéry ; « le poème, cette

san/s en/com/br[e] à/ la/ vill[e] » (La Fontaine) = 12 syllabes En revanche, le e se prononce devant une consonne ou un h aspiré. « J’im/plo/re/ ta/ pi/tié/, Toi,/ l’u/ni/que/ que/ j’aim[e] » (Baudelaire) = 12 syllabes Diérèse ou synérèse ? Quand deux voyelles se suivent dans une syllabe, elles peuvent être prononcées de deux façons ; l’usage les prononce généralement en une seule émission de voix, dans une seule syllabe ; en revanche, la poésie peut les scinder en deux émissions distinctes

san/s en/com/br[e] à/ la/ vill[e] » (La Fontaine) = 12 syllabes En revanche, le e se prononce devant une consonne ou un h aspiré. « J’im/plo/re/ ta/ pi/tié/, Toi,/ l’u/ni/que/ que/ j’aim[e] » (Baudelaire) = 12 syllabes • Diérèse ou synérèse ? Quand deux voyelles se suivent dans une syllabe, elles peuvent être prononcées de deux façons ; l’usage les prononce généralement en une seule émission de voix, dans une seule syllabe ; en revanche, la poésie peut les scinder en deux émissions distinctes

milieu d’une longue phrase («hélas!», v. 6) et un tiret dialogique après la question rhétorique (v. 9). c. Le soliloque Traditionnellement, le sonnet qui prend pour objet la femme aimée s’adresse directement à elle (voir Ronsard, Sonnets pour Hélène, II, 24, «Quand vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle...»). Ici, au contraire, le poète parle d’«une femme inconnue» (v. 2), qu’il nomme laconiquement «Elle», puisqu’il a oublié son nom (v. 10). Le poète semble ainsi se parler à lui-même, comme

des périphrases élogieuses telles que « étoile de mes yeux », « soleil de ma nature ». Un choc total avec les deux premiers vers du quatrain « semblable à cette ordure // à cette horrible infection » s’élabore. De plus, le connecteur logique de conclusion « alors » dans la dernière strophe, introduit l’appellation de la femme « ma beauté ». Ceci montre en effet que la déclaration d’amour à la femme aimée est de plus en plus franche

au Xème siècle (thèse de G. Paris), durant la grande décadence carolingienne, mais pas non plus pendant le XIème (thèse de J. Bédier), derrière son idéal de croisade européenne, purement religieux; il n’a pu que naitre entre les siècles VIII et IX quand l’existence d’un empire chrétien servait d’inspiration pour les poètes. Justifications: L’existence de paires de frères nommés Oliviers et Roland auparavant au XI siècle la NOTA EMILIANENSE qui date de 1060-1070 trouvé à San Millán de la Cogolla

dans ‘’Les fleurs du mal’’ (1857) Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse, Au fond d’un monument construit en marbre noir, Et lorsque tu n’auras pour alcôve et manoir Qu’un caveau pluvieux et qu’une fosse creuse ; Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuse Et tes flancs qu’assouplit un charmant nonchaloir, Empêchera ton coeur de battre et de vouloir, Et tes pieds de courir leur course aventureuse, Le tombeau, confident de mon rêve infini

son inspiration dans le monde qui l'entoure. Parfois réaliste : la vie dans toute dans sa crudité. Exemples : Villon « Ballade des pendus » : « plus becquetés d'oiseaux que dés à coudre » ; « la pluie nous a débués et lavés » ; Ronsard : « Quand vous serez bien vieille… » ; réalisme macabre des ­Derniers vers ; Rimbaud : « Vénus Anadyomène » ; Baudelaire : « Une charogne ». Une réalité parfois plus délicate. Exemple : poésie de la vie quotidienne simple (Hugo, « Fenêtres ouvertes »). Réalité

Sujet : Les poètes cherchent-ils toujours à fuir le monde réel ? Introduction : Inspiration poetique, mythe d’Orphée, definition des termes dii sujet I- Le poète fuit le monde reel et le quotidien...A- Le poête fuit le monde réel pour s’isoler de la souffrance qui le consume Le poete se présente volontiers comme un être venu d’ailleurs, éternel voyageur qui fait la réalite, « n’importe oir, loin du monde » (« Anywhere ont of the world », titre d’un poeme des Fleurs

sévissait l'obscurantisme à la clarté du temps présent. Le texte traite de la politique, de l'éducation et de la religion. La pléiade (1553-1589) La Pléiade est un groupe de sept poètes français du XVIe siècle rassemblés autour de Pierre de Ronsard et Joachim du Bellay. Le genre dominant de cette époque est la poésie lyrique. Les caractéristiques sont l'intérêt de la langue française et le modèle antique (succès du sonnet) les thèmes abordés sont l'amour, la jeunesse, la beauté, la fuite