Confronter La Doctrine Mercantiliste Et Celle Des Classiques

1788 : Convocation des Etats Généraux 1789 : Prise de la Bastille L’organisation de la société au XVIII e siècle La société française est divisée en trois ordres hiérarchisés et inégaux : - le clergé, - la noblesse (d’épée plus ancienne et celle de robe, obtenue par l’achat d’une charge) - le tiers état constitue l’écrasante majorité d’une France rurale, qui connaît un essor économique grâce à une productivité accrue. (La dernière famine a lieu en 1709, et la dernière peste se limite

économiques sont limités. Il y a alors rareté. Besoin économique et demande solvable : seules les personnes solvables (i.e. qui peuvent payer au comptant ou à crédit) peuvent satisfaire leurs besoins économiques par eux-mêmes. La demande solvable est celle qui est appuyée par un pouvoir d’achat. Besoins individuels versus besoins collectifs : les besoins individuels sont satisfaits à partir des ressources propres à chacun : besoin de se nourrir, celui de se vêtir, par exemple. Au contraire, les besoins

la discipline. Est-il approprié de parler des « classiques » comme une entité unique ? Ceux-ci ne s’entendent en réalité sur à peu près rien (création de la valeur et répartition, emploi, état stationnaire…), c’est une dénomination qui remonte à Marx. Qu’est ce qui nous permet de considérer l’unité des auteurs classiques ? Ce sont en fait des auteurs qui ont travaillé sur les œuvres des générations antérieures : Smith s’oppose aux mercantilistes et aux physiocrates, Ricardo en est venu à l’économie

va se faire d’abord grâce aux métaux précieux. Ce commerce va nécessiter un moyen et celui-ci va très vite être organisé autour des métaux. La monnaie va être liée au commerce international. Au 17ième siècle, il y a un début de formalisation de la doctrine : le mercantilisme, une philosophie organisée autour des rois et des marchands, ce n’est pas une logique économique car les rois avec leurs flottes marchandes procédaient à une accumulation de réserves d’or et des métaux. Auteurs : Bodin, Chrétien

Plan : 1. les caractéristiques de la société traditionnelle. 2. les crises frumentaires d’ancien régime. 3. Crises industrielles comme crises de surproduction ? 1. La réponse des économistes classiques. 1. une tentative d’analyse des faits qui ont conduit à la grande dépression. 2. Keynes et les « classiques ». Vers l’interprétation macroéconomique des crises. 3. Le développement de l’analyse en termes de cycle. 1. l’analyse de la stagflation selon Milton Friedman. 2. Du capitalisme industriel

théorique et approche doctrinale : Une démarche théorique repose sur la neutralité scientifique (descriptive et analytique). Une doctrine est synthétique et normative (elle accepte des principes posés qui gouvernent le raisonnement). Ces deux approchent coexistent. Historiquement, l’économie était au départ exclusivement doctrinale : on distinguait la doctrine socialiste et la doctrine libérale. Mais aujourd’hui, on raisonne majoritairement en terme de théorie. Or, ces deux types de pensée sont complémentaires

lié à la pauvreté et aux problèmes économiques. Il faut donc empêcher un excès de population. Aristote préconise l’infanticide et l’avortement. Les romains vont envisager les choses dans une toute autre perspective Car leur vision n’est pas celle de l’Etat-cité car Rome est un Empire. Les romains vont considérer la population comme une source de pouvoir. Les grecs sont sensibles aux avantages de sa nombreuse population. Les critères militaires et fiscaux sont un fil directeur pour comprendre

un niveau de vie d’environ 500 euros/an par habitant, le plus élevé de l’époque, mais seulement de 15 % plus élevé que les régions les plus pauvres comme l’Europe alors en voie de féodalisation. La répartition de la richesse est très proche de celle de la population, puisqu’à peu près tout le monde est très pauvre. L’Asie représente aujourd’hui 59,5 % de la population mondiale. La révolution industrielle a transformé les cartes : la richesse ne se mesure plus à l’aune de la population. Le

meilleure. S’il s’agit d’un état idéal, on peut dire que toutes les économies sont sous-développées par rapport à leur possibilité. S’il s’agit d’une situation concrète meilleure, la comparaison se fait alors par rapport à une situation réelle qui est celle des pays industrialisés. Par rapport à ceux-ci, on dira que tous les autres pays sont sous-développés. De ce fait, la notion de sous-développement peut être comprise comme une étape vers le développement. Cela en vertu du principe que les nations

l'économie. Cette expression, qui n'était peut-être pour lui qu'une simple métaphore de la providence divine, constitue la base du libéralisme économique, et de nombreuses théories modernes en ont repris la démonstration.  L'économie pour les classiques: de Say à Ricardo  Si Adam Smith se préoccupait peu de faire la différence entre l'économie en tant que science et l'économie en tant que branche de la politique, son disciple français Jean-Baptiste Say accorda une grande place à la méthode déductive