Conquistadors Incas Aztèques

La route suivie par Cortès lors de la conquête du Mexique (Lienzo de Tlaxcala, XVIe siècle, musée national d'anthropologie et d'histoire, Mexique.) 2 Quelle conséquence la découverte de l’Amérique par les Européens a-t-elle sur l’Empire aztèque ? Sainte-Sophie à Constantinople (La basilique Sainte-Sophie est devenue la mosquée Ayasofya en 1453.) Constantinople : choc ou rencontre des civilisations chrétienne et ottomane ? Chapitre 6 • Les Européens face à la diversité du monde aux

mois plus tard, il est au coeur de l'Empire aztèque, à Tenochtitlan, qu'il doit évacuer le 30 juin 1520, mais qu'il reprend définitivement en août 1521. À partir du plateau central, les territoires environnants sont méthodiquement soumis. La prise de possession du Pérou se situe une dizaine d'années plus tard. En novembre 1531, Pizarro tend un guet-apens à l'empereur Atahualpa et exige de lui une rançon énorme. En novembre 1533, la capitale des Incas, le Cuzco, est occupée, mais Pizarro préfère

le XVIIème siècle est profondément marqué par les grandes découvertes maritimes. La ruée vers l'or en Amérique du Sud, la barbarie des conquistadors espagnols, les massacres perpétrés au Pérou ont marqué les esprits cultivés du Siècle d'Or. Au début du XVIème siècle, Francisco Pizarro González et ses frères, à la solde de Charles Quint, vont dépouiller les Incas et rapatrier de fabuleux trésors en Espagne. Ces expéditions guerrières, particulièrement sanguinaires, sont à l'origine du mythe de l'Eldorado

sucre, de coton et de tabac. • Cortès détruit l’empire aztèque et fonde Mexico à la place. Pizarre soumet les Incas et fonde Lima (capitale du Pérou). • Les Conquistadores (terme qui signifie conquérant en portugais et en espagnol) sont les soldats, explorateurs, aventuriers des XVe, XVIe et XVIIe siècles qui s'emparèrent d'immenses territoires dans le Monde au nom des couronnes espagnole et portugaise. Le terme conquistador désigne un aventurier espagnol ou portugais parti à la conquête

en contournant le cap de Bonne-Espérance, en 1497. ▪ La découverte de l’Amérique : les civilisations amérindiennes en péril Deux grandes civilisations précolombiennes dominent l’Amérique avant l’arrivée des Européens : les Aztèques et les Incas. Ces peuples cultivent des plantes inconnues en Europe comme la pomme de terre, le maïs, le cacao, le tabac… Polythéistes, ils pratiquent les sacrifices humains et ne connaissent ni le fer ni la monnaie. Pour les Européens, ils sont considérés

ottoman (vers 1500) ; – La présence de liens anciens avec Chine : la route de la Soie ; – L’existence, hors de l’Ancien Monde, de royaumes et de territoires mal connus (Afrique sud-saharienne, sultanat de Delhi…) ou totalement inconnus (Empires aztèque et inca en Amérique, royaumes de la péninsule indochinoise). L’élargissement du monde, qui concerne de nombreux peuples d’Europe occidentale et les Chinois, est représenté par trois flèches correspondant : – en noir : à la progression portugaise

l’Europe et du monde. Ouverture au monde : - un voyage de découverte et d’un épisode de la conquête. - une carte des découvertes européennes et des premiers empires. x  Dossier – Christophe Colomb découvre l’Amérique x  Dossier – Cortés, un conquistador au Mexique x  Cartes – doc. 3 et 4 p. 117 pp. 112-113 pp. 114-115 x  Cours 1 – Les Européens s’ouvrent au monde pp. 116-117 Connaissances Entre le XVe et le XVIIe siècle, l’Europe connaît des bouleversements culturels, religieux

l’Être est infini, sans limite : « apeiron ». D’une manière plus métaphysique, Xénophane exprime cette idée que le Tout est un et que cet un est Dieu. C’est précisément la thèse que nous trouvons chez les Aztèques et dont l’origine est, tout le laisse penser, Olmèque. En effet, pour les Aztèques le tout de l’Être est infini, est l’Omothéotle – le Dieu suprême – qui est en lui-même l’unité simple des contraires. Ce qui veut dire concrètement que le tout de l’Être est à la fois l’unité du temps et de

desierto,28 qui retrace de façon assez complète les trois siècles de guerres contre le « désert ». Au cours des huit cents pages de cet ouvrage, le colonel énumère et décrit les affrontements entre les deux camps depuis l’arrivée du premier conquistador -Pedro de Mendoza- jusqu’à la conquête définitive des territoires indigènes encore libres, sous la présidence de Roca. Cet ouvrage reste aujourd’hui une référence pour qui a besoin d’informations datées ou chiffrées, mais reste très limité en

del desierto,28 qui retrace de façon assez complète les trois siècles de guerres contre le « désert ». Au cours des huit cents pages de cet ouvrage, le colonel énumère et décrit les affrontements entre les deux camps depuis l’arrivée du premier conquistador -Pedro de Mendoza- jusqu’à la conquête définitive des territoires indigènes encore libres, sous la présidence de Roca. Cet ouvrage reste aujourd’hui une référence pour qui a besoin d’informations datées ou chiffrées, mais reste très limité en ce