Consolation De Lamartine

jour, le visage de cette fille s'éclaira. Au milieu des débauches dont sa mère tenait le programme, il sembla à la pécheresse que Dieu lui permettait un bonheur. Et pourquoi, après tout, Dieu, qui l'avait faite sans force, l'aurait-il laissée sans consolation, sous le poids douloureux de sa vie ? Un jour donc, elle s'aperçut qu'elle était enceinte, et ce qu'il y avait en elle de chaste encore tressaillit de joie. L'âme a d'étranges refuges. Louise courut annoncer à sa mère cette nouvelle qui la rendait

supportable. Il pouvait changer maintenant les heures de ses repas, rentrer ou sortir sans donner de raisons, et, lorsqu’il était bien fatigué, s’étendre de ses quatre membres, tout en large dans son lit. Donc, il se choya, se dorlota et accepta les consolations qu’on lui donnait. D’autre part, la mort de sa femme ne l’avait pas mal servi dans son métier, car on avait répété durant un mois : « Ce pauvre jeune homme ! quel 45 malheur ! » Son nom s’était répandu, sa clientèle s’était accrue ; et puis il

Marquis de Sade, La Philosophie dans le boudoir Prolongements 7 S O M M A I R E Chapitre 3 La poésie, du romantisme au symbolisme Séquence 9 Romantisme et lyrisme amoureux A. de Lamartine, Méditations poétiques, « Le lac » T. de Viau, Œuvres poétiques, « La solitude » ÉTUDE D’ŒUVRE INTÉGRALE A. de Lamartine, Méditations poétiques, « Le lac » ANALYSE D’IMAGE C. D. Friedrich, Homme et femme contemplant la lune TEXTE 2 A. de Musset, Poésies nouvelles, « Nuit de décembre » D’UN TEXTE À L’AUTRE

monde. » Nombre de lecteurs ne retiendront que le charme poétique des évocations de cette âme tourmentée : le « mal du siècle » était né, qui devait inspirer leurs plus belles pages aux écrivains romantiques. Victor Hugo. chateaubriand. Lamartine. à initier les soulèvements de peuples opprimés (par exemple, les Grecs contre les Turcs qui occupent le pays, ou encore le peuple Polonais contre l’occupant Russe). De même, au culte de l’antiquité grécoromaine, très en vogue dans les milieux

récitant des vers de Hugo, Gautier, etc., à tout propos, et, pour moi et beaucoup de nos camarades, c’était une cervelle à l’envers». Cependant, il acquit une riche culture classique, et, ses premiers goûts littéraires se déclarant, lut Chateaubriand, Lamartine, Hugo et Sainte-Beuve («Mûri par vos sonnets, préparé par vos stances,[…] je suis vis-à-vis de vous comme un amant» allait-il lui écrire dans le poème ‘’Incompatibilité’’). S’il dut redoubler sa troisième, il obtint en seconde, en 1837, le deuxième

lui apporte sa mère l’ont rendu « égoïste » (le mot est répété deux fois, pages 28 et 29). (p. 35) sont également significatives. Ses lectures sont prétentieuses (« l’Histoire du Consulat et de l’Empire, de Thiers, et l’Histoire des Girondins, de Lamartine », p. 35), fastidieuses (« chaque soir, il se donnait une tâche de vingt, de trente pages, malgré l’ennui qu’une pareille lecture lui causait », p. 35) et médiocres : la mention des « livraisons à dix centimes » (p. 35) est ici ironique, comme l’emploi

consacrés à leur lyrisme, leurs écrits ne sont pas moins importants pour le lecteur car tout simplement, qui ne demeurerait insensible au deuil d Victor Hugo pleurant sa fille morte à quinze ans ? Qui ne serait pas touché par la beauté du « Lac » de Lamartine se souvenant de la bien-aimée et regrettant la fuite du temps qui a emporté l’amour et le bonheur ? Ces expériences personnelles des écrivains relèvent de cette fonction cathartique* (libératrice) de la littérature, car le lecteur se retrouve dans

 mais Claire s’est blottie un peu plus.Paul ne savait pas quoi faire de sa main droite, alors il l’a posée avecmaladresse sur les cheveux de Claire. Paul a retenu ses larmes, a pris la posede celui qui console. Mais tous les trois avaient un égal besoin, un infini besoinde consolation. Le manège a continué longtemps dans la nuit. Les nerfs ont craqué tour à tour,les larmes ont dévalé chaque joue. Claire a enveloppé sa mère de ses grandsbras. Ses bras lui semblaient immenses tout à coup. Paul a tiré un matelasjusqu’à la chambre de Claire

du passé. Depuis 1814: monarchie à Versailles. Louis XIV cour à Versailles: noblesse assujettie. Cc Norbert Élias La société de cour.ultras détestent Louis XIV, exaltent Henri IV/ Moyen-age. Auteurs romantiques commencent par etre ultras (Hugo/ Lamartine). MA: époque des libertés réelles. Vision idéalisée Subordination de l'individu au corps social: individus ont plus de devoirs que de droits - attachement famille - lieu formel de socialisation. 1816: Bonald raporte loi qui supprime divorce - établie

jour, le visage de cette fille s’éclaira. Au milieu des débauches dont sa mère tenait le programme, il sembla à la pécheresse que Dieu lui permettait un bonheur. Et pourquoi, après tout, Dieu, qui l’avait faite sans force, l’aurait-il laissée sans consolation, sous le poids douloureux de sa vie ? Un jour donc, elle s’aperçut qu’elle était enceinte, et ce qu’il y avait en elle de chaste encore tressaillit de joie. L’âme a d’étranges refuges. Louise courut annoncer à sa mère cette nouvelle qui la rendait