Consonne fricative

pour son jeu de sonorité, « pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes? » est une allitération, une figure de rhétorique qui est la répétition d'une ou plusieurs consonnes à l'intérieur d'un même vers ou d'une même phrase. Cette phrase est donc une allitération qui reproduit le sifflement du serpent à l’aide de la consonne S.

La versification: les vers. a) nature : Mètre = nombre de syllabe (e) muet = muet devant voyelle et se prononce devant consonne (Qui sans guide a laissé cette bonté de mœurs) Diérèse = Prononciation en deux syllabes d'une seule syllabe. (di-a-mant) Synérèse = prononcer en une seule syllabe deux voyelles contiguës dans un même mot. (Fier) b) rythme : Accent coupe : on accentue le mot le plus important Rythme binaire/ternaire : Trois accents de groupe dans le vers déterminent un

DOUBLEMENT DE CONSONNE En règle générale, une consonne n'est jamais doublée après une autre consonne... Doublement du b Doublement du c a) Au début d'un mot Principales exceptions où la syllabe « ac » conserve la prononciation « ak » : et la plupart des mots où « ac » est suivi d'une consonne : On notera cependant : Exceptions b) À l'intérieur d'un mot mais Doublement du d Doublement du f a) Au début d'un mot b) À l'intérieur d'un mot Exceptions

mot compte donc pour deux syllabes cam-pagne (et non cam-pa-gne). Il reste alors deux cas à étudier : soit le e est devant une consonne, soit le e est devant une voyelle. a) Le e devant consonne Si, dans un vers, un mot se terminant par un e est suivi d’un autre mot commençant par une consonne, alors ce mot comptera une syllabe supplémentaire. En effet, devant une consonne, le e sera prononcé et compté, et formera donc une syllabe. Exemple :J’ai vu fondre la neige (J’ai vu fon-dre la neige) Le

syllabes 5.Hémistiche et césure : L'hémistiche est la moitié d'un vers. Il est marqué par une césure. Exemple : Qui n'a pu l'obtenir || ne le méritait pas (Pierre Corneille, Le Cid) L'allitération est la répétition d'une consonne ou d'un groupe de consonnes dans un vers (aboli bibelot). L'assonance est la répétition d'une voyelle (Et la source sans nom qui goutte à goutte tombe - Hérédia). 6.Longueur des strophes et des vers Nombre de vers|2|3|4|5|6| Nom de la strophe|distique|tercet|quatrain|quintil|sizain|

l’intérieur du vers : -si le « e » muet est suivi d’une voyelle ou d’un « h » muet, il s’élide dans la prononciation et ne compte pas. -s’il est suivi d’une consonne ou d’un « h » aspiré, il compte. Exemple : De /la / mu/si/que a/vant/ tou/te/ chose E+consonne e+voyelle e+consonne---vers de 9 syllabes. Le poète peut donc jouer sur l’usage du »e » muet pour prolonger un vers sans changer le mètre. LE RYTHME : *l’enjambement : lorsque

d’une ou plusieurs consonnes ou semi-voyelles (appelées aussi semi-consonnes) et d’autres composées seulement d’une voyelle[3]. V : Voyelle C : Consonne SV : Semi-voyelle Ex : ami [ami] schéma : V CV - 1e syllabe composée d’une voyelle - 2e syllabe composée d’une voyelle et d’une consonne (qui précède la voyelle) Ex : porter [porte] schéma : CVC CV - 1e syllabe : une voyelle entourée de deux consonnes - 2e syllabe : une voyelle précédée d’une consonne Ex : arbre

même mot. Mais d'autres changements de prononciation peuvent influencer le sens. Prenez le cas de [Ru] (rouge). Si on remplace la première consonne par un [b], le résultat est un autre mot (bouge). Ce simple test nous montre qu'en français, [R] et [b] s'opposent entre eux. Nous le savons puisque le seul élément qui change entre [Ru] et [bu] est la consonne initiale. [Ru] et [bu] forment ce que nous appelons une paire minimale: deux mots qui se distinguent par le sens et qui diffèrent entre eux par

est dérivé des hiéroglyphes égyptiens : plus de la moitié des signes peuvent être mis en relation avec leur prototype égyptien. Certains chercheurs estiment d'ailleurs qu'il ne s'agit que d'un syllabaire dégénéré où chaque symbole représente une consonne suivie d'une voyelle quelconque, ce qui correspond de facto à un abjad ; les signes unilitères égyptiens semblent avoir profondément influencé les caractères de l'alphabet protosinaïtique. On ignore par qui et où a été inventé ce premier alphabet

Baudelairien. 2. Dans «Spleen», Baudelaire parvient à transmettre l’idée d’étouffement et de forclusion dont il souffre. Cette idée d’oppression et d’étouffement est soulignée phonétiquement par les allitérations en « k » (v.1) , le « k » est une consonne explosive dont le son souligne l’enfermement du poète (pr ex. le premier vers fait entendre le bruit du couvercle qui se referme sur Baudelaire). L’idée de l’enfermement est quasi obsessive dans le « Spleen » et elle est évoquée par des images (celle