Consonne vélaire

des sons du langage ne date pas d’hier : déjà, les grammairiens indiens, vers 500 avant J.-C., avaient jeté les bases d’une phonétique articulatoire et d’une analyse phonologique ; tandis que les Grecs, avec leur alphabet distinguant voyelles et consonnes, tenaient compte de la composante sonore du langage. Cependant, la phonétique comme discipline scientifique est née vers le milieu du XIXe siècle, suite au développement de la linguistique historique et comparative ainsi que de la création d’instruments

comporte un certain nombre de syllabes. La syllabe est un groupe formé de consonnes et de voyelles qui se prononcent d’une seule émission de voix. Pour repérer et comptabiliser les syllabes, on les sépare graphiquement à l’aide d’un tiret oblique : /. Trem/blant/, pi/quant/ des/ deux/, du/ cô/té/ qui/ des/cend. (Victor Hugo, La légende des siècles.) Pour scander un vers, il faut tenir compte des liaisons. La consonne finale d’un mot qui sert de liaison avec le mot suivant, fait partie

I. La liaison Il y a une liaison quand la consonne finale d’un mot, présente dans la graphie mais pas dans la prononciation du mot en position isolée, se prononce devant une voyelle ou un « h » muet appartenant au mot suivant. REMARQUES : Des enfants ; un ami • La consonne de liaison se détache du mot auquel elle appartient et forme une syllabe avec la voyelle qui commence le mot suivant. En Ancien Français, les lettres finales étaient généralement prononcées et en Moyen Français, peu à

Cependant il existe des affinités entre le vers, qui, dans sa forme métrique, repose sur un parallélisme de forme, et la forme sémantique du poème, le plus souvent construite comme une suite d'analogies. RYTHME. Syllabe: groupe de voyelles et de consonnes qui se prononce d’une seule émission de voix. Le vers français se construit principalement sur le nombre des syllabes plutôt que sur l’accent tonique, comme en anglais. Le vers classique est l’alexandrin, qui a 12 syllabes scandées par une césure

• Le nombre des syllabes est déterminant. Rappel : une syllabe est un groupe de phonèmes pris ensemble organisés autour d’une seule voyelle. Il existe les syllabes ouvertes terminées par une voyelle, et les syllabes fermées, terminés par une consonne. Rappel historique : la versification était fondée sur une opposition entre les quantités vocaliques. La base de cette prosodie, le pied, est un groupement de syllabe : l’iambe (U —), le spondée (— —), letrochée (— U), le dactyle (— UU) et l’anapeste (UU

sujets en leur demandant de dire si les deux lettres appartenaient à la même catégorie : voyelles ou consonnes. Si c'était deux voyelles ou deux consonnes, ils devaient appuyer sur le bouton « pareil », tandis que s'il s'agissait d'une voyelle et d'une consonne, ils devaient appuyer sur le bouton « différent ». Une variante de cette expérience présentait, en plus des catégories voyelles ou consonnes, les deux mêmes lettres sous forme identique (AA) ou sous forme différente (Aa). Même si la réponse

Allongement vocalique  (Exemples proposés par André Clas)     Allongement déclenché par une consonne allongeante   N’importe quelle voyelle est allongée dans la dernière syllabe du mot lorsque cette syllabe est fermée  par [v], [z], [ʒ] ou [R] — ou [r].   Exemples :   cache [kaʃ]   sot [so]   lisse [lis]   douce [dus]   place [plas]   fiche [fiʃ]   pic [pik]   pousse [pus]   pomme [pɔm]     mais : cave [ka:v]   mais : sauve [so:v]   mais : lise [li:z]   mais : douze [du:z]   mais : plage [pla:ʒ]  

verbale ironique ou cruelle qui est lancer a la fin d'une conversation Page 152 : Métaphore (il tire de rideau sur les trois communiste qui sont sur le quai) Page 152 : Allitération : figure de style, qui consiste en la répétition d'une ou plusieurs consonnes Mots difficiles. Page 147 : Cabotin : adjectif jouer d'artificiel Page 149 : l'Humanité : le titre du journal communiste Page 149 : Salière : enfoncement derrière la clavicule Page 151 : Cheminot : employé de chemin de fer Page 151

truelle racle un toit » vers 6 et 7 ? - Nous venons de découvrir ici comment les poètes peuvent travailler sur les sons pour évoquer des bruits ou créer une musique, cela s’appelle faire une allitération : c’est la répétition de sons produits par des consonnes (on verra que cela est aussi possible pour des sons de voyelles : assonances, lors d’une prochaine séance) Exemples à faire commenter : « les pas sur les pavés », « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ? » (Racine, Andromaque)

] ouvert se maintient seulement dans la position accentuée et disparaît dans les syllabes inaccentuées. Dans le système consonantique on observe la tendance à prononcer les mots du type million [lj] et milliard [lj] comme [mijõ], [mijar]. La consonne [ ] est presque partout remplacé par le groupe consonantique [nj]: vignoble, montagnard. On pourrait multiplier ces exemples qui posent le problème suivant: qu’est-ce qui doit être considéré aujourd’hui comme norme orthoépique? Cette norme existe-