Conte Philosophique Plaire Et Instruire

Dauphin ; la dédicace pose d’ailleurs d’entrée la visée du genre suivant le credo classique instruire et plaire. Double fonction que l’on retrouve dans le diptyque récit (corps) / morale (âme). Fable n°16, elle se démarque pourtant des autres fables du livre 1 de ce recueil : - ce n’est pas une fable animalière (deux personnages : un humain et une allégorie) ; - sujet grave (proche de la méditation philosophique) : l’homme face à sa propre mort. → On est donc loin de la fable enfantine. Résumé :

formule à l’encontre de l’aphorisme un jugement sans appel : « Une morale nue apporte de l’ennui : / Le conte fait passer le précepte avec lui. ». Le récit serait alors un détour indispensable pour qui désire aussi bien instruire que distraire son lecteur : « En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire, / Et conter pour conter me semble peu d’affaire. » Nous nous demanderons d’abord si le conte a bien toujours pour finalité ultime d’illustrer la morale. Néanmoins, une question devra ensuite

discours narratif à visée argumentative et didactique, allégorique rédigé en vers ou en prose qui renferme des enseignements, dont on tire une morale pratique. Les apologues : les fables (les personnages ne sont pas toujours des animaux) les contes philosophiques les contes de fées les fabliaux (Moyen-âge) : les personnages sont des animaux et la morale est religieuse. les exemplum (Un exempla – Moyen-âge) : les personnages sont des humains et la morale est religieuse. les paraboles de l’évangile (enseignement

 fables…).   -­‐  Thèmes:   1)  «  Plaire  et  Instruire  »   2)  Goût  de  l’Analyse   3)  Respect  des  règles   4)  Ecrivain  moraliste     En  Bref:  Le  Classicisme  est  un  courant   esthé&que  surtout  caractérisé  par  la   recherche  de  l'harmonie  et  de  l'équilibre.   Lumières:   -­‐  Apogée:  XVIIIème   -­‐  Œuvres:  Romans  (conte  philo),  Essais   -­‐  Contexte:

goût. L’âge du goût Parce que Molière : « La grande règle de toute les règles et de plaire » C’est donc séduire et pour plaire il faut le petite je-ne-sais-quoi. On cherche à plaire. Molière, Lafontaine, mais encore Bossuet, Racine.. un travail très précis sur la forme. Pascal, Boileau = sont les théoriciens du « bon goût », sont aussi les ennemis du pédantisme. L’éveil de l’esprit philosophique Dans l’Europe toute entière, la France en particulière, traverse une crise de conscience

réquisitoire à laquelle participent des figures d’amplification telles que l’hyperbole ou la gradation. Voltaire, quant à lui, se soulève contre l’obscurantisme religieux et l’absence de système juridique au XVIIIe siècle dans son Dictionnaire Philosophique à l’Article Torture. Il illustre son propos par une référence à l’affaire du Chevalier de La Barre. Ce jeune noble de 19 ans a été condamné à mort et à subir une torture abominable sur la base de simples rumeurs. En effet, il aurait été vu qui

conte philosophique Un conte philosophique est un genre littéraire narratif apparu au 18S, un court récit qui a la forme d'un conte (court, imagé) mais une portée philosophique (sous une apparente simplicité et naïveté fait réfléchir sur des thèmes graves).Le conte philosophique est une histoire inventée dont le but est de susciter la réflexion sur de grandes questions humaines. Sa portée est symbolique. Sous les apparences d'une histoire simple, il nous livre un message profond. L'imagination

que nous montre les textes du corpus : le texte de Jean de La Bruyère, extrait du chapitre 74 des Caractères est publié en 1696. Le deuxième texte est la lettre 28 des Lettres persanes de Montesquieu. Enfin, le dernier texte est extrait du conte philosophique de Voltaire, L'Ingénu. Il s’agira ici d’analyser quel objectif principal rapproche ces textes et quels procédés littéraires les auteurs utilisent. S’ils appartiennent à des époques différentes – le XVIIe siècle pour le texte A et le XVIIIe

(environ) XIVème siècle en Italie Période de la Renaissance (fin XV puis XVIème siècle) 1549-1560 1610-1660 1660-1680 1751-1772 1820-1850 PRINCIPES et CARACTÉRISTIQUES - Placer l’homme au centre des préoccupations morales et philosophiques - Encourager les sciences et le savoir ainsi que la lecture des textes antiques - Répandre toutes les formes d’art - Création d’une grande poésie en langue française qui puisse rivaliser avec la poésie grecque et latine - Admiration (imitation)

que nous montre les textes du corpus : le texte de Jean de La Bruyère, extrait du chapitre 74 des Caractères est publié en 1696. Le deuxième texte est la lettre 28 des Lettres persanes de Montesquieu. Enfin, le dernier texte est extrait du conte philosophique de Voltaire, L'Ingénu. Il s’agira ici d’analyser quel objectif principal rapproche ces textes et quels procédés littéraires les auteurs utilisent. S’ils appartiennent à des époques différentes – le XVIIe siècle pour le texte A et le XVIIIe