Contexte Verlaine

des deux univers, qui évoque la violence de la mort "Tel l'ouragan passe à travers une ruine". Au fil de la progression, on voyage en Allemagne, de villes en villes, à travers la campagne, les fleuves, les forets dans une sorte de survol rapide. Verlaine précise que le cavalier chevauche un étalon, un cheval habituellement destiné à la reproduction et non pas à la course. La couleur noire, celle de la mort est celle de l'étalon qui n'a également aucun harnachement. Les râlements sourds semblent être

véritablement naissance la poésie moderne, connaît un courant poétique fondamental, le Symbolisme. Avec Baudelaire naît la poésie symboliste. À travers le symbole, manifestation sensible de l’univers spirituel, le poète tente d’accéder à un monde idéal. Verlaine par son impressionnisme musical, Rimbaud par sa quête d’un monde nouveau à travers le dérèglement des sens, Mallarmé par son jeu mystérieux des symboles et des sonorités, représentent les trois principaux visages du symbolisme. Le symbolisme représente

ses poèmes entre 16 et 19 ans. => Il eut une longue relation avec Paul Verlaine. => Puis s’engagea dans l’armée, fit du trafic d’armes en Afrique. => Ses poèmes les plus connus son sans doute « Le bateau ivre » et « le dormeur du val ». => Les illuminations ont été écrites pendant des voyages de Rimbaud avec Verlaine en Allemagne, Belgique, Angleterre. => Publiées pour la première fois dans La Vogue en 1886 par Verlaine, sans que Rimbaud soit au courant. => Composé de 43 poèmes ainsi que des

impression, une sensation, qui évoque un monde idéal et privilégient l'expression des états d'âmes. Les symboles permettent d'atteindre la réalité supérieure de la sensibilité. Les créateurs de ce mouvement sont : Charles Baudelaire, Arthur Rimbaud, Paul Verlaine et Stéphane Mallarmé. Le surréalisme :

vie enfin fleurie au bout, s’il faut, des lames. La mort que nous aimons, que nous eûmes toujoursPour but de ce chemin où prospèrent la ronceEt l’ortie, ô la mort sans plus ces émois lourds,Délicieuse et dont la victoire est l’annonce ! Paul Verlaine Un groupe tout à l’heure… Un groupe tout à l’heure était là sur la grève,Regardant quelque chose à terre. - Un chien qui crève !M’ont crié des enfants ; voilà tout ce que c’est. -Et j’ai vu sous leurs pieds un vieux chien qui gisait.L’océan lui

Monotone. Tout suffocant Et blême, quand Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte. Paul Verlaine, Poèmes Saturniens, Paysages tristes (à Catulle Mendès) L’Ennemi Ma jeunesse ne fut qu’un ténébreux orage, Traversé çà et là par de brillants soleils ; Le tonnerre et la pluie ont fait un tel ravage, Qu’il reste en mon jardin bien peu de

« Le ciel est par-dessus le toit » de Verlaine Introduction : C’est en 1881 que l’auteur romantique Paul Verlaine publie son recueil Sagesse dont est extrait le poème « Le Ciel est par-dessus le toit ». Il traverse à ce moment une période difficile : après avoir tiré deux coups de revolver sur son ami Rimbaud, il est condamné à deux ans de prison. Quoiqu’enfermé, il garde un regard sur le monde grâce à la fenêtre de sa cellule et produit de cette manière un poème original. Il sera donc intéressant

 Titre: Marine Florian Auteur: Paul Verlaine (1844-1896) Date de parution du poème: vers 1866 3e3 Résumé: L' auteur (voir ci dessus) a décidé dans ce poème de décrire la colère de l'océan et du ciel. Dans la première strophe, il utilise la personnification de l'océan et du ciel (palpite, oeil, ...). Dans la deuxième strophe, il parle du ciel qui est déchainé : il utilise le champs lexical de la violence (brutal, sinistre,...). La troisième

de croire à leur bonheur Et leur chanson se mêle au clair de lune, Au calme clair de lune triste et beau, Qui fait rêver les oiseaux dans les arbres Et sangloter d’extase les jets d’eau, Les grands jets d’eau sveltes parmi les marbres. Paul Verlaine, Fêtes galantes 1869 Reprise en chanson de Léo Ferré Le soleil Le long du vieux faubourg, où pendent aux masures Les persiennes, abri des secrètes luxures, Quand le soleil cruel frappe à traits redoublés Sur la ville et les champs

yeux gris et verts. Et depuis, ma Pensée - immobile - contemple Sa splendeur évoquée, en adoration, Et dans mon Souvenir, ainsi que dans un temple, Mon Amour entre, plein de superstition. Et je crois que voici venir la Passion. Paul Verlaine, Poèmes saturniens (1866) 1 5 10 À une passante La rue assourdissante5 autour de moi hurlait. Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse, Une femme passa, d'une main fastueuse6 Soulevant, balançant