Contraintes Et Libertés Du Poete

Sqce 3/poésie LA n°2 « Ma Bohème » Les Cahiers de Douai (1870) Arthur Rimbaud (1854-1891) Remarques sur le texte : Vocabulaire : Bohème : vie marginale, artistique, dégagée de toute contrainte, libre Un paletot : un manteau de laine idéal (adjectif) : 1) rêvé, merveilleux 2) très usé, qui a perdu sa consistance Muse : divinité antique source d’inspiration féal : fidèle serviteur (terme du Moyen-Age) culotte : pantalon Petit-Poucet : personnage d’un conte de Charles Perrault, abandonné

poétique. C’est un poème à forme fixe (un sonnet en alexandrin) mais il y a déjà une certaine liberté par rapport aux règles traditionnelles. Nous allons voir que c’est un poème sur la liberté, celle du voyage mais aussi celle de la poésie, d’où le sous-titre « fantaisie » (latin, fantasia : vision, imagination). (Nous allons voir que ce poème associe le voyage et la création poétique autour de la liberté qui va justifier une certaine souplesse dans l’exploitation d’une forme traditionnellement fixe)

amour”. Par ce poème, Apollinaire affirme son souhait d’expérimenter de nouvelles formes poétiques pour exprimer sa conception de l’amour et du beau. Il oppose l’esthétique classique à une création plus intuitive, qui viendrait de l'inconscient du poète et ne s'embarrasserait plus des règles formelles. Laurence Campa décrit son œuvre comme “une invention perpétuelle et une logique des sensations.” On peut alors s’interroger : la poésie doit-elle être en rupture avec la littérature poétique traditionnelle

la boue L. 7 à 9 : Une déclaration d’amour du poète à la boue L.10 à 13 : Naissance de la boue L. 14 à 17 : La boue, métaphore de l’écriture poétique de Ponge I. L’éloge paradoxal de la boue (L.1 à l.6) Ligne 1 : Le poète se démarque du jugement des hommes en général sur la boue dès la première phrase avec un paradoxe provocateur. En effet, les deux antithèses opposant « plaît » et « méprisée » / « noble » et « boue », montrent que le poète s'oppose au reste du monde : la boue « plaît aux

Introduction« Le Poète est semblable au prince des nuées / Ses ailes de géant l'empêchent de marcher », confie Baudelaire à son lecteur dans « L'Albatros ». Il est l'homme des utopies, selon Hugo. Vivant la « vie à côté », d'après Cros, le poète peut-il être dissocié de l'homme réel ? Est-il différent des autres hommes ? Leur est-il supérieur ? Et en quoi leur est-il semblable ? Après avoir vu que le poète est un être humain semblable à ses congénères, nous montrerons que son statut de créateur l'éloigne

phocéenne, chère à son coeur. Quelle image de Marseille se dégage du poème? Nous verrons tout d'abord comment Marseille est décrite par le poète, puis quelle relation le poète entretient avec Marseille. I – Éloge de Marseille Le poète veut proposer une description précise, sensuelle et affective de la ville. A – Une description minutieuse Le regard du poète cherche à englober la totalité des spectacles qui animent les rues phocéennes. Ainsi sont évoquées non seulement ses infrastructures urbaines

Introduction « Le Poète est semblable au prince des nuées / Ses ailes de géant l'empêchent de marcher », confie Baudelaire à son lecteur dans « L'Albatros ». Il est l'homme des utopies, selon Hugo. Vivant la « vie à côté », d'après Cros, le poète peut-il être dissocié de l'homme réel ? Est-il différent des autres hommes ? Leur est-il supérieur ? Et en quoi leur est-il semblable ? Après avoir vu que le poète est un être humain semblable à ses congénères, nous montrerons que son statut de créateur

qui permet de saisir le jeu d’échange entre le dessinateur et le poète, et qui est propice à diverses interprétations. Si la morale de cette œuvre est l’évocation de la liberté et de l’amour, les mains fréquemment représentées dans ce recueil en proposent à de nombreuses reprises une illustration. Nous verrons dans un premier temps que les symboles d’Eluard et de Man Ray qui ressortent au schéma de circularité amoureuse et de la liberté sont souvent associés à la thématique de la main, puis dans un

unique de chacun de ces mouvements, on retrouve les mêmes exigences et la même volonté. C’est ce qu’a voulu démontrer le poète surréaliste Paul Valéry dans Commentaires de Charmes – Variété, en proposant une définition de la poésie. Selon lui, elle se caractérise, d’abord, par une « forme unique », s’opposant ainsi à la prose. En effet, la poésie se définit par des règles, des contraintes, qu’imposent les poètes à eux-mêmes. Le style et le contenant priment donc sur le sens : « c’est le son, c’est le rythme

quatrains suivi de deux tercets) ; écrit en alexandrins, décrit les fugues et la volonté adolescente de Rimbaud à fuir un milieu étouffant et conformiste. Arthur Rimbaud est un poète français, né le 20 octobre 1854 à Charleville et mort le 10 novembre 1891 à Marseille. Il écrit ses premiers poèmes à quinze ans. Lui, pour qui le poète doit être «voyant » et qui proclame qu'il faut « être absolument moderne », renonce subitement à l’écriture à l'âge de vingt ans. Ses idées marginales, anti-bourgeoises et