Controle De Constitutionnalité Et Gouvernement Des Juges

dans son manuel de Droit Constitutionnel définit la Constitution de la manière suivante: « la Constitution est l’ensemble des règles les plus importantes pour l’Etat, c'est-à-dire celles qui déterminent la forme même de l’Etat, la forme de son gouvernement ». L'année dernière, la Constitution du 4 octobre 1958, texte fondateur de la Vème République adoptée par référendum le 28 septembre de la même année, a fêté ses 50 ans. On définit la suprématie comme étant la supériorité au-dessus de toutes

(3ème génération) nécessaires à notre temps (PPNT) Bloc de constitutionnalité On pourrait dire que c'est bien d'avoir fait précéder la constitution par des déclarations de droits. Les juristes sont partagés. Quelle valeur peut on donner à ces droits ? Parfois, on prétend faire jouer un rôle à ces déclarations alors

doit à tout prix éviter de s’ériger en gouvernement des juges ». François Mitterand Par ce message, François Mitterand nous fait part de ses craintes à voir le Conseil constitutionnel s'assimiler à la Cour suprême américaine, dont les dérives lui on valu, un temps, le titre de « gouvernement des juges ». La Cour suprême américaine connaît en effet un véritable succès, et son prestige est considérable. C'est à elle que revient le contrôle de constitutionnalité. Et c'est en cela que l'on a pu comparer

Comparez les 2 grands modèles de contrôle de constitutionnalité de la loi: Selon l'Article 16 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen: "Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de constitution ..." En effet, la Constitution étant considérée comme la norme suprême,elle se situe au sommet de la hiérarchie des normes.A ce titre elle s’impose à l’ensemble des autres normes qui lui sont subordonnées

que le gouvernement a opéré un excès de pouvoirs, tirés de l’article 36 de la loi du 28 février 1934, en adoptant ce décret. Il conteste l’application de l’article 2 du décret et lance un recours en inconstitutionnalité de la loi et donc des décrets qui en découlent devant le Conseil d’État. En effet, le texte législatif du 28 février 1934 et le décret du 10 mai 1934 qui en découle ne seraient pas conformes à la Constitution selon le requérant. Il demandait au juge administratif de contrôler la constitutionnalité

pouvoir trancher le fond du litige. Quels sont les critères qui aident à repondre a la question de l'appliquabilité directe ? Les juges français retiennent 2 critères d'appliquabilité directe. Le premier critère est celui de la normativité du traité, c'est-à-dire que la norme contenu dans le traité doit être précise et complète. A partir de là, les juges vont considérer qu'un traité qui ne contient que des règles d'orientation générales n'est pas d'appliquabilité directe. Le caractère

être attribuées à des organes différents car la concentration ou la confusion des trois fonctions au sein d’un même organe risque d’entraîné des abus préjudiciables à la liberté, en confiant les fonctions à des organes différents. On instaure un contrôle de chacun des pouvoirs sur l’autre et de cette manière « le pouvoir arrête le pouvoir » et la liberté est d’avantage protégée. L’Etat de droit suppose ainsi la séparation des pouvoirs considérée comme une garantie de la liberté. Cette séparation

seule expression de la souveraineté de la nation, et dispose d’une autorité suprême dans l’ordre juridique, fondant ainsi l’Etat légal, ainsi différent de l’Etat de droit que le Conseil souhaite instaurer. Il y a donc une méfiance du peuple envers les juges afin de savoir quelle est leur légitimité pour remettre en cause une loi, se traduisant ainsi par l’adage « Dieu nous garde de l’équité des parlements ». Néanmoins, suite à la seconde guerre mondiale, la volonté était de concevoir une justice qui garantit

connoté, on ne peut pas parler de loi pour un acte adopté par le gouvernement. Outre la loi on peut penser aux règlements = actes de l’exécutif, c’est-à-dire du gouvernement ( des ministres) . A priori, ils doivent être conforme à la loi, s’ils ne le sont pas ils peuvent être annulé. Ces actes sont légales que s’ils ne vont pas à l’encontre de la loi. Le droit suppose un ordre juridique, un ensemble cohérant, une hiérarchie et des contrôles juridictionnelle effectué par le juge. La norme juridique

FRANCAISE Actualité constitutionnelle 3 •PREMIÈRE PARTIE : DROIT CONSTITUTIONNEL GENERAL • 11L'ÉTAT •111 L'organisation du pouvoir •112 Le pouvoir de l'organisation. •12 LA CONSTITUTION 121 - La notion de constitution 122 - Le contrôle de constitutionnalité • • 4 2ème partie : Droit constitutionnel comparé 22 Les institutions étrangères 221 La Grande Bretagne 222 Les États-Unis d’Amérique 223 La Chine 224 L’Inde 225 L’Iran 225 La Russie 226 L’Allemagne 227 L’Europe 23 Les