Corn Laws

Sujet 1 (juin 2001) En quoi la théorie de David Ricardo lui permet-elle de justifier sa position sur les Corn Laws ou « lois sur les blés* » ? (* Les lois sur les blés — ou Corn Laws — étaient une législation limitant notamment les importations de blé étranger). Sujet 2 (septembre 2002) Expliquez pourquoi, pour Ricardo, l’intérêt des propriétaires fonciers est toujours en opposition avec celui du consommateur et du manufacturier. Sujet 3 (juin 2003) Expliquez ce passage des Principes de l’économie

laissez-faire ne porte-t-elle pas le nom de « doctrine manchestérienne » ? On parle également d’école de Manchester. L’auteur Un jeune manufacturier au tempérament d’apôtre, Richard Cobden (1804-1865) a pris la tête du mouvement pour l’abolition des corn laws. D’origine modeste, c’est un self made man qui après avoir été voyageur de commerce s’est installé à Manchester comme patron d’une fabrique d’indiennes – des cotonnades. Son ambition et sa curiosité le conduisent à la politique. Entré à la chambre

avantage, il est marginalisé. Tous les pays ne peuvent pas bénéficié du comm international. Jeu à somme nulle (certains pays perdent, d'autres gagnent) B) La théorie de D Ricardo Répond d'abord à un objectif politique. Il lutte contre les Corn Laws (Règlementation qui vise à protéger agri anglais). → obj: montrer que pénalise profit et croissance anglaise Jeu à somme positive: tous les pays ont intérêt au L-E car améliore situation de tous, surtout des plus pauvres, et de favoriser l'augmentation

production mais il s’agit à ses yeux de simples remissions dans le dvp de l’Etat Stationnaire dont l’issue ne fait aucun doute. Une 2ème, externe au pays : il faut importer sur blé de l’étranger et abolir les Corn Laws. En effet, en Angleterre le gouvernement proposa de voter les Corn Laws qui sont des droits de douanes sur les importations de l’étranger. Cette loi engendrerait une augmentation du prix du blé car les propriétaires fonciers en profiteront pour augmentent les rentes, cette hausse du

grande stabilité et à la place bancaire de Londres un rayonnement international. La capitale britannique devint de plus le centre du commerce mondial avec l'adoption du libre échange. Le libre échange L'abolition des Corn Laws En 1815, des droits de douane sur les blés, les Corn Laws, avaient été votées pour protéger la production céréalière anglaise, à l'époque de la prépondérance économique et politique de la gentry (grands propriétaires fonciers, nobles ou pas). Le protectionnisme gênait maintenant

aussi le protectionnisme, les ports britanniques sont interdits aux bateaux non britanniques et vote en 1815 des corn Laws (droits de douane sur les importation de cérales). Jusqu'en 1824 , l'exportation de machines britanniques est prohibé. C'est en Angleterre que va commencer la campagne pour le libre échange. Le mouvement contre le mercantilisme naît en 1839 à Manchester avec l' "Anti corn law league", d'un mouvement ouvrier qui se plaignent de payer trop cher le pain, mais il y aussi de grands industriels

suppression des « corn laws » qui protégeaient les propriétaires fonciers de la concurrence extérieure. Ce n'est donc pas le capitalisme naissant qui est la cause de la misère de la population, mais bien les aristocrates anglais (les propriétaires des terres) et l'État qui imposent des barrières à la libre circulation des marchandises, à la concurrence, ce qui provoque une hausse du prix du blé. Le gouvernement anglais va suivre les enseignements de Ricardo puisque les « corn laws » seront supprimées

platform but was unsuccessful. In 1838 he became one of the seven founding members of the Anti-Corn-Law League in Manchester. He conducted lecture tours all over England and he became an MP for Stockport in 1841. His parliamentary speeches were clear, quiet, and persuasive. He was the only man ever to beat Peel in debate in parliament and in 1846 Peel acknowledged Cobden's rule in the repeal of the Corn Laws. He refused to

d’être consultée, d’encourager et de mettre en garde. Mais elle servit à renforcer l’unité nationale et à exalter le loyalisme britannique et impérial. Le ministère Lord Liverpool (1812 – 1827) s’attacha à conserver l’ordre social après 1815 (Corn laws). Mais les mauvaises récoltes, les difficultés de l’industrie textiles et l’arrivée sur le marché des soldats licenciés créèrent un climat social délétère. Petits artisans et ouvriers s’attaquaient aux machines, accusées d’être responsables du chômage

parlement britannique en 1819, après avoir acheté un siège de pair représentant de Portarlington, une pairie d'Irlande. Il conservera son poste jusqu'en 1823, l'année de sa mort. En tant que député, Ricardo défend le libre-échange et l'abrogation des Corn Laws votés en 1815. Ricardo est un autodidacte de la pensée économique. Il entretient une importante correspondance avec Jeremy Bentham, Thomas Malthus et Jean-Baptiste Say, sur des sujets tels que le rôle des propriétaires terriens dans la société.