Corpus Comique

Tirso de Molina en 1630 : Dom Juan. Dans la scène 1 Acte 1, nous allons voir que la tirade finale est une présentation du maître de Sganarelle, DOM JUAN. Après avoir étudié les caractères de ce double portrait nous nous intéresserons au registre comique de la scène I – Le portrait d’un séducteur Sganarelle présente Dom Juan, il met en avant son impiété par une nouvelle énumération (« le plus grand scélérat que la terre ait jamais porté, un enragé, un chien, un démon, un Turc, un hérétique,

jeunes oiseaux », en un mot les jeunes hommes, en opposition aux « vieux ». Les termes sont péjoratifs et appartiennent au lexique de la dégradation : Don Ruy Gomez use de la parole théâtrale pour ridiculiser les jeunes hommes, alors que, par effet comique, c’est lui qui par-là même se rend ridicule. Nous sommes ici dans un schéma de comédie classique : le vieux barbon qui voulant ridiculiser les jeunes hommes beaux et courageux devant sa promise ne fait qu’afficher pour le spectateur son propre ridicule

conduite de sa femme » (lignes 7-8). Par opposition, l’intendant manifeste une tendance regrettable à l’autosatisfaction : « Je suis l’intendant de M. de [Saint-Florentin] » (ligne 15). 2°) Une situation convenue L’aveuglement du mari est d’autant plus comique qu’il prête une certaine niaiserie à l’intendant : « Ma foi non, si ce n’est un certain intendant qui vient quelquefois lui serrer les mains et lui débiter des sornettes » (ligne 50). Le terme « sornettes » est péjoratif et manifeste le dédain du

Contradiction avec la souplesse de l’oiseau dans les airs. • Champs lexical de la faiblesse : « honteux » (l.6), « piteusement » (l.7), « traîner » (l.8), « veule » (l.9). => Contradiction avec la splendeur. • Antithèse : « Lui, naguère si beau, qu’il est comique et laid. » (l.10) => Montre la différence lorsque l’oiseau est dans les airs ou sur terre. • La comparaison : « Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches comme des avirons traîner à côté d’eux. » (l.7-8). => Les majestueuses ailes blanches

qui semble aussi comique que pathétique. D’une part, le début du dialogue entre Nagg et Nell semble comique. Alors qu’elle l’appelle « mon gros », pensant qu’il est question d’une bagatelle, lui exprime un ordre plutôt surprenant : « embrasse». Il s’en suit alors une tentative désespérée de rapprochement entre les deux protagonistes. Rapprochement impossible bien sûr puisque Nagg et Nell sont cloitrés dans des poubelles mais qui, grâce au jeu de scène, prend une tournure comique. De plus, Nell elle-même

Année 2007-2008 COMEDIE : Les Diablogues de Roland Dubillard (1976) Extrait : Monstres sacrés Tout d’abord, nous pouvons dire que cet extrait est comique car il met en scène deux personnages assez ordinaires (UN et DEUX), de classe sociale moyenne mais au fur et à mesure du texte on peut leur découvrir un côté humoristique à chacun. L’enchaînement des répliques mais aussi les répliques elles mêmes

réponse qui révèle ses vrais pensées. A chaque phrase de Toinette, Argan répond sérieusement qu'elle a raison. Par conséquent, on peut trouver le comique de répétition. Dans Le Malade imaginaire, Molière dresse un portrait assez satirique des médecins de son temps. Il souhaite, dans ses comédies montrer les vices de son temps pour les ridiculiser. Le comique de caractère s'appuie sur deux procédés, la caricature qui vise à grossir les défauts ou à exagérer les traits de caractère d'un personnage pour

un miroir […] Comment vous portez-vous, Madame ? Très mal, Madame, j’ai perdu le sommeil » . Ainsi, le fait qu’elle doive changer constamment de rôle et donc de ton et de gestuelle, apporte beaucoup de vivacité à la scène et renforce son aspect comique. Le renversement de situation sociale entre Cléaqnthis et Euphrosine est représenté par la prise de parole : Cléanthis, nouvelle maîtresse, la monopolise tandis qu’Euphrosine, désormais son esclave, n’a que quelques rares et très courtes répliques

l'entend parler. Seulement, son langage est souvent grossier et vulgaire. Certains vont apprécier le bonhomme pendant que d'autres vont le dénigrer. Tout son art oratoire agence les mots, avec une intelligence étonnante, pour construire la dérision comique, l'ironie malicieuse, la paillardise la plus impudique et le scandale le plus extraordinaire. Mais quelque fois Le héros de mon histoire est un vieillard. Raymond Paillard, c'est son nom. Il est retraité et vit dans une très belle demeure. Il

lecture : avertissement à la lecture intro : Le texte que nous allons étudier constitue une dédicace ²de Gargantua, écrit par l’humaniste François Rabelais en 1535. Dans celui-ci, le narrateur s’adresse aux lecteurs dans un registre à la fois comique et didactique. Le narrateur dresse ici le portrait du lecteur idéel et place l’œuvre sous son double signe de la bouffonnerie et de l’humanisme. I)profil du lecteur idéal : Ce prologue invite ces destinataires à devenir des lecteurs idéaux.