Corpus De Jean Jacques Rousseau 1762

Saint-Germain-en-Laye (78) Véronique LE LIBOUX Certifiée de Lettres modernes Professeur au lycée Jacques-Cartier de Saint-Malo (35) Adeline LESOT Agrégée de Lettres modernes Valérie MARQUENET-COMBEL Agrégée de Lettres modernes Professeur au lycée Pablo-Picasso de Fontenay-sous-Bois (94) Christine SEBAL Certifiée de Lettres modernes Professeur au lycée Jacques-Cartier de Saint-Malo (35) Jacques DAUVIN Agrégé de Lettres classiques Professeur au lycée international de Saint-Germain-en-Laye (78)

Bibliographie : Les droits de l'Homme de Jean Jacques Gandini, collection Librio. Droit de l'Homme et libertés de la personne de Charvin et Sueur aux éditions Litec, 2007 Droit des libertés fondamentales de Louis Favoreu et Alter, Dalloz Libertés publiques et droits de l'Homme de Gilles Lebreton, Armand Collin, 2008 Droits de l'Homme et libertés fondamentales, Henri Oberdaurf, LGDG, 2009 Libertés publiques de Patrick Wachsmann, 2009 Libertés publiques, Jean Rivero, PUF. Traité de droit européen

avec ses voisins mais est soumis au pouvoir du monarque. Cet Etat, Hobbes l’appelle le Léviathan. C) John Locke Il a écrit deux ouvrages, Traité du gouvernement civil, 1960. Il écrit cet ouvrage pour justifier la révolution qui a chassé Jacques II du trône d’Angleterre. John LOCKE renverse la théorie de HOBBES. Dans l’état de nature les hommes sont relativement heureux et ont voulu instaurer l’Etat pour arriver à un plus grand bonheur, plus de droit. Pour Locke, si l’état de nature est un

le discours de Périclès est une liberté qui s’apparente à la liberté civile. C'est une protection de la personne physique. On attribue au grand législateur Solon la paternité d’un dispositif assez proche de ceux qu’adopteront les Anglais : l’Habeas corpus. La liberté à Athènes se définit par deux éléments : - l’absence de contrainte extérieure. La liberté c'est vivre à sa guise. - L’obéissance a des lois générales. L’apport romain ne s’explique pas sans l’apport grec. C'est une assimilation

théorie, le peuple exerce lui-même sa souveraineté, c’est-à-dire qu’il se gouverne directement. A. L’origine de cette théorie : Du contrat social de Jean-Jacques Rousseau (1762) Rousseau a théorisé cette théorie dans son ouvrage Du contrat social. En 1762, on est encore dans une société où la souveraineté appartient au Roi. Selon Rousseau, la souveraineté appartient au peuple, aux êtres réels c’est-à-dire à l’ensemble des citoyens. C’est une souveraineté du plus grand nombre. On a une conception

moment de détente dans le labyrinthe de l’action quotidienne. Des pensées pour s’apaiser, réfléchir et progresser. La plupart des grands courants de pensée y sont représentés : d’Hippocrate à Andy Warhol ; de Pablo Picasso à Plotin ; d’Emmanuel Kant à Jean Cocteau, etc. Dans ce florilège de penseurs, il faut bien signaler que tous ne vont dans le même sens, mais comme nous avertissait déjà Paul Léautaud, dans « Propos d’un jour », « il n’est pas de sentences, de maximes, d’aphorismes, dont on ne puisse

règles obligatoires L’Etat a le pouvoir de créer des normes juridiques ou des règles de droit qui s’imposent à l’ensemble des individus. Ce pouvoir est qualifié de pouvoir normatif. Le pouvoir de faire la loi a été défini chez un auteur du XVIe siècle : Jean Bodin, « Les Six Livres de la République ». L’Etat est lui même soumis au droit, en effet les organes du pouvoir ne sont pas totalement libres de leurs comportements, ils sont tenus de respecter un ensemble de règles qui fixent les modalités de leur

l’Etat. Parmi les grands théoriciens de l’Etat : Thomas Hobbes, John Locke, Jean-Jacques Rousseau. « Le Léviathan » : Hobbes a essayé de théoriser (1651) l’idée de l’Etat. Locke (1690) : « Essai sur le gouvernement civil. » Rousseau (1762) : « Le Contrat Social ». Locke et Rousseau surtout. Les hommes ont essayé de s’associer de façon délibérée par une sorte de contrat, « Contrat Social » où il consacre son œuvre. Rousseau : « les hommes ont toujours vécu dans un état de nature, hommes libres et égaux

16ème siècle ainsi que les changements politiques qui caractérisera cette période. Le 16ème siècle correspond à la 1ère période au sein de laquelle les peuples se projettent dans l’avenir. Bibliographie : * L’Europe l’histoire de ses peuples Jean Baptiste Duroselle, Perrin, 1990 * Identités et consciences européennes au XXème siècle de R Ginault, Paris, 1994 * L’idée d’Europe au 20ème siècle E du Réau, Bruxelles, 2001. * Enjeux et rouages de l’Europe actuelle, Parthenia Avgeri

nouvelles se sont propagées notamment dans les « cafés » et les salons où se réunissaient les philosophes (cf. iconographie ci-dessous Voltaire, Diderot, d’Alembert, La Harpe, Condorcet au café Le Procope). Voltaire au centre de la table, lève la main. Jean Huber, Le dîner des « Encyclopédistes ». Gravure XVIIIe. Bibliothèque nationale de France, Paris. © Bridgeman-Giraudon-Charmet. B Présentation du groupement de textes Ces quatre textes seront à étudier avec soin en vue de l’épreuve orale du