Corpus Proust

Les auteurs : La première génération est celle qui est née autour de 1870 : ils publient leurs œuvres principales vers 1910. Il s’agit de Proust, de Gide, etc. Ils annoncent la modernité. La deuxième génération d’écrivains est celle qui est née à la fin du XIXe siècle. Ils écrivent bien souvent après la Première Guerre mondiale : il s’agit de Bernanos, Giono, Malraux, Céline, Aragon, etc. Enfin, la troisième génération d’auteurs est celle qui est née vers 1930. Leurs œuvres principales sont

se faire, pour qui a déjà lu la révélation ( à venir) de Cottard, que dans une relation aux « mystères d’Albertine » dont la (probable) nature gomorrhéenne occupera un pan considérable de La Recherche. Intéressons-nous donc aux qualificatifs dont Proust gratifie l’élément marin, personnifié par quelques traits féminins : « certaines mers indolentes, vaporeuses et fragiles que j'avais vues pendant des jours ardents dormir sur la plage en soulevant imperceptiblement leur sein bleuâtre d'une molle palpitation

paléographie, le braille et la cryptographie sont autant de témoignages de la graphologie ancestrale. Ainsi, et pour clore cette courte réflexion sur l’écriture, je citerai un écrivain qui n’a fait qu’écrire sur sa vie et son vécu, à savoir: Marcel Proust: « Il vaut mieux rêver sa vie que la vivre. » Cela nous laisse rêveur et contemplatif, devant l’immensité des choses que l’on a pas vécu, que l’on ne vit pas et que l’on ne vivra sans doute jamais.

devenu une conscience qui construit le récit à partir de sa propre expérience du monde. Le « il » du roman traditionnel a laissé place au « je qui est à la fois le narrateur et le personnage (ex. : Marcel dans A la recherche du temps perdu, de Marcel Proust). Dans une oeuvre, il n'est pas toujours aisé de distinguer le personnage principal des personnages secondaires. En effet, l'importance d'un personnage ne se mesure pas à ses fréquences d'apparition, mais à sa fonction dans le texte — c'est-à-dire

En janvier 1956, la Nouvelle Nouvelle Revue Française (N.N.R.F.) publie l'article de Nathalie Sarraute : Conversation et sous-conversation. Prenant appui sur la lecture critique des « modernes » Virginia Woolf, James Joyce et Marcel Proust, qui se sont intéressés aux « endroits obscurs de la psychologie » (V. Woolf), elle démontre que leur héritage ouvre la voie à un bouleversement de la conception du roman. C'est en exploitant ces espaces de l'intime qu'ils ouvrent la voie à un nouveau mode d'exploration

plus marquant).La situation est plus complexe qu'aux époques précédentes. La littérature prend des formes de plus en plus individuelles. De nombreux écrivains échappent à toutes classification d'ensemble : Guillaume Apollinaire (1880-1918), Marcel Proust (1871-1922), Louis-Ferdinand Céline (1894-1961), Georges Perec (1936-1982), Marguerite Yourcenar (1903-1987), Marguerite Duras (1914-1996)...

qu'elle lui apporte. Elle est moins concernée par ce que pourra lui donner l'être aimé que par ce qu'elle en espère. Ainsi, une personne extérieure qui ne possède aucun sentiment envers cet être, le verra comme tout à fait banal. C'est pourquoi Marcel Proust écrit dans Albertine : " cette femme n'a fait que susciter par des sortes d'appels magiques mille éléments de tendresse en nous et qu'elle a assemblées." De ce point de vue, le désir transfigure donc la réalité. De plus, les désirs sont

Polynésie SÉRIE L Objet d'étude : le roman et ses personnages, visions de l'homme et du monde. Textes :  Texte A : Honoré de Balzac, La Duchesse de Langeais, chapitre III, 1834. Texte B : Marcel Proust, La Prisonnière, 1923. Texte C  : Albert Cohen, Belle du Seigneur, chapitre LXXXVII, 1968.  Texte A : Honoré de Balzac, La Duchesse de Langeais, chapitre III, 1834.< [Antoinette de Langeais a, pour satisfaire son orgueil, séduit Armand de Montriveau, héroïque généra! de l'armée de Bonaparte

visent à donner au personnage une sorte « d’humanité » qui permet au lecteur de s’identifier, ou au moins d’accrocher au roman. Ainsi, dans Le Temps retrouvé (1927) de Proust, le personnage du vieux duc de Guermantes est décrit de façon tellement détaillée qu’il nous semble l’avoir déjà vu tant notre image de lui devient concrète. Proust ne se contente d’ailleurs pas d’une simple description des traits du personnage : son visage et son corps se construisent petit à petit dans notre esprit grâce à des

|Proust et la photographie |  | |  |J’ai imaginé une fiction : À la recherche du temps perdu raconte une vocation de photographe autant qu’une vocation | | |d’écrivain. C’est la découverte progressive des pouvoirs de la photographie comme œuvre de mémoire.