Cosette Et La Poupée

l’école des bienséances ; et j’ose dire que ces instructions, qu’on ne regarde que comme les amusements, m’ont été plus utiles que les livres. Enfin, ma mère m’a toujours regardée comme un être pensant dont il fallait cultiver l’âme, et non comme une poupée qu’on ajuste, qu’on montre, et qu’on renferme le moment d’après. Texte 3 : Emile, V, Jean-Jacques Rousseau (1762) Dans le dernier livre de l’Emile dont ce texte est extrait, Rousseau aborde la question de l’éducation des filles, à travers le personnage

l’école des bienséances ; et j’ose dire que ces instructions, qu’on ne regarde que comme les amusements, m’ont été plus utiles que les livres. Enfin, ma mère m’a toujours regardée comme un être pensant dont il fallait cultiver l’âme, et non comme une poupée qu’on ajuste, qu’on montre, et qu’on renferme le moment d’après. 16 Texte 3 : Emile, V, Jean-Jacques Rousseau (1762) Dans le dernier livre de l’Emile dont ce texte est extrait, Rousseau aborde la question de l’éducation des filles, à travers le

Misérables sont aussi un hymne à l'amour : amour chrétien sans concession de Mgr Myriel qui, au début du roman, demande sa bénédiction au conventionnel G (l'Abbé Grégoire) ; amours déçues de Fantine et Éponine ; amour paternel de Jean Valjean pour Cosette. Mais c'est aussi une page de la littérature française dédiée à la patrie. Au moment où il écrit ce livre, Victor Hugo est en exil. Aidé depuis la France par des amis qu'il charge de vérifier si tel coin de rue existe, il retranscrit dans ce roman

mots en tête pour décrire ces avenues éclairées, flanquées de vieux réverbères oubliés ; ces places romantiques aux squares touffus qui cachent balançoires ; les ruelles étroites où l’on y hume encore l’odeur des révoltes communardes, mi-Gavroche mi-Cosette ; d’où les Napoléon s’y seraient avancés en file indienne, bouleversant une Lutèce à oublier, pour la troquer en ville-Lumière. Non, je n’aurai pas eu les mots, mais j’en aurai eu l’audace pour exprimer la maladresse, le désarroi, les aspirations

avec emportement toute dans la minute. Tels étaient ces deux êtres. Cosette était entre eux, subissant leur double pression, comme une créature‚ qui serait à la fois broyée par une meule et déchiquetée par une tenaille. L'homme et la femme avalent chacun une manière différente ; Cosette était rouée de coups, cela venait de la femme ; elle allait pieds nus l'hiver, cela venait du mari. 100 Chapitre 12 : exercices complets Cosette montait, descendait, lavait, brossait, frottait, balayait, courait

sensibilité des lecteurs, à travers un style efficace qui leur est propre et en utilisant les ressources de la création romanesque. Exemples  : sublimation des foules révoltées chez Zola, les figures emblématiques du peuple chez Hugo (Jean Valjean, Cosette, Gavroche) – dans La Condition humaine, Malraux fabrique, avec sa sensibilité et dans un autre style, le mythe du héros révolutionnaire. III. Le roman peut avoir d’autres préoccupations que de vouloir rendre compte d’une réalité historique ou

sensibilité des lecteurs, à travers un style efficace qui leur est propre et en utilisant les ressources de la création romanesque. Exemples  : sublimation des foules révoltées chez Zola, les figures emblématiques du peuple chez Hugo (Jean Valjean, Cosette, Gavroche) – dans La Condition humaine, Malraux fabrique, avec sa sensibilité et dans un autre style, le mythe du héros révolutionnaire. III. Le roman peut avoir d’autres préoccupations que de vouloir rendre compte d’une réalité historique ou

sensibilité des lecteurs, à travers un style efficace qui leur est propre et en utilisant les ressources de la création romanesque. Exemples : sublimation des foules révoltées chez Zola, les figures emblématiques du peuple chez Hugo (Jean Valjean, Cosette, Gavroche) – dans La Condition humaine, Malraux fabrique, avec sa sensibilité et dans un autre style, le mythe du héros révolutionnaire. III. Le roman peut avoir d’autres préoccupations que de vouloir rendre compte d’une réalité historique ou sociale

s'arrêta. Comme les oiseaux fauves, il avait choisi le lieu le plus désert pour y faire son nid. Il fouilla dans son gilet, y prit une sorte de passe-partout, ouvrit la porte, entra, puis la referma avec soin, et monta l'escalier, portant toujours Cosette. Au haut de l'escalier, il tira de sa poche une autre clef avec laquelle il ouvrit une autre porte. La chambre où il entra et qu'il referma sur-le-champ était une espèce de galetas assez spacieux meublé d'un matelas posé à terre, d'une table et de

manuscrites d’où elle s’échappait chaque nuit ! La chercher au cimetière, quelle sottise ! Les fantasmes ne meurent pas, quoi qu’il ait pu en penser tout à l’heure ! Ils survivent là où les a fixés l’écriture, éternellement ! Gavroche et 46/186 Cosette ont-ils disparu avec Victor Hugo ? Les Trois Mousquetaires ont-ils suivi Dumas dans la tombe ? Et Mme Bovary, dont Gustave Flaubert disait « c’est moi »,n’a-t-elle pas survécu à son auteur ? C’est dans l’imagination de milliers de lecteurs qu’ils