Cosette Et La Poupée

assez imposant. Les piles nombreuses de livre s’élevaient du plancher au plafond, menaçant de faire crouler le sol ; quarante-huit mille volumes étaient entassés en pyramide. C’était la seconde de la troisième partie des romans Les Misérables (Cosette et Marius). Le succès de la première partie, Fantine parue le 3 avril avait été si grand que les demandes étaient venues de toutes parts. » G. Simon, « Les origines des Misérables », dans la revue de Paris 1862 Ce succès exaspère les adversaires

pacha d'Egypte sont une girafe orpheline. Cadeau et Littérature : 12 - La Reine fait appel aux mousquetaires dans le roman de Dumas pour récupérer ces ferrets de diamants repris à son amant anglais. 13 - Jean Valjean offre à cosette dans les Misérable la poupée tant admirée, indemnise les affreux aubergistes et l'emmène avec lui. 14 - Les deux jeunes filles dans les Fées de Perrault reçoivent : la première jeune fille n’est pas aimée par sa mère, qui préfère l’aînée, sa vie est donc triste

mais tous de même ». Ce jugement de Gustave Flaubert vous paraît-il correspondre à votre lecture des Misérables ? « Qu’est-ce que les Misérables ? C’est l’histoire d’un homme, l’histoire d’une femme, l’histoire d’un saint, l’histoire d’une poupée » : c’est ainsi que Victor Hugo qualifiera son œuvre, aujourd’hui considérée comme l’un des romans les plus importants de la littérature française. Pour Hugo, Les Misérables ne sont pas le récit d’un fait, mais le récit de personnages fictifs, représentants

3: Le document 3 est une photographie représentant le « tour » de l'Hôtel-Dieu Saint-Jacques de Toulouse. On y découvre une niche pivotante qui a servi à partir de 1540, à récupérer les enfants laissés à cet endroit. A l'intérieur se trouve une poupée dans un linge, qui représente le bébé abandonné et permet de se représenter la scène de l'époque. La photographie est accompagnée d'un texte explicatif qui décrit le déroulement des opérations lorsque l'enfant est découvert par les religieuses de

temps de la trame narrative pour aller dans une tout autre direction. Michel Butor donne l’exemple du moment où Jean Valjean se réfugie avec Cosette au couvent du Petit-Picpus. À ce moment dans le roman, on trouve une accumulation d’« arrêts », ou, pour reprendre les mots de Michel Butor, « tout un échafaudage de parenthèses 8 ». Dans le livre VI de « Cosette », il y a d’abord le chapitre « petite rue Picpus, numéro 62 », qui nous fournit d’une description détaillée du couvent tel qu’il était au début

«Elle était belle et resta pure le plus longtemps qu’elle put. C’était une jolie blonde avec de belles dents.» Un jour, elle rencontra Tholomyès : «Amourette pour lui ; passion pour elle.» Tholomyès lui laissa sur les bras une enfant de deux ans, Cosette. Livre quatrième : ‘’Confier, c’est quelquefois livrer’’ À Montfermeil, «une façon de gargote» appelée ‘’Au sergent de Waterloo’’ «était tenue par des gens appelés Thénardier, mari et femme», deux «figures louches». Un jour du printemps de 1818

démocratique du roman Jean DELABROY – Cœcum – Préalables à la philosophie de l’histoire dans Les Misérables Claude HABIB – « Autant en emporte le ventre ! » Yves GOHIN – Une histoire qui date Josette ACHER – L’anankè des lois Nicole SAVY – Cosette : un personnage qui n’existe pas Jacques SEEBACHER – Le tombeau de Gavroche ou Magnitudo parvuli France VERNIER – Les Misérables : un texte intraitable Anne UBERSFELD – Les Misérables, théâtre – roman Guy ROSA – Réalisme et irréalisme des Misérables

aussi libérer l’individu des réalités douloureuses. Se nourrissant de l’imaginaire, il nous permet, à un moment précis de se projeter brièvement dans un environnement qui nous est plus agréable. Telle Cosette dans Les Misérables de V. Hugo qui s’échappe de son quotidien pénible en apercevant une poupée à laquelle elle s’identifie. Ainsi s’imaginant être cette jolie petite fille «  elle croyait voir le paradis ». Plus rien n’a d’importance pour elle à cet instant durant lequel elle n’était plus «  morne

renoncement. Si bien que l'auteur compare cette domestique à « une femme en bois, fonctionnant d'une manière automatique ». Autrement dit, Félicité présente l'allure d'un pantin disloqué, d'une marionnette désarticulée, d'une petite poupée cassée par la vie. La petite Cosette, quoi... Conclusion. On sent bien tout l'attachement du narrateur qui ne veille jamais à surcharger son trait, juste assez réaliste pour sauvegarder un style sobre et travaillé. Ce qui est bouleversant ici, c'est que

est une couverture des Contes fantastiques d’Hoffmann ; les images 2 et 3, des photographies de spectacles. 2. L’extrait de Casse-Noisette présentant CasseNoisette en tenue de hussard illustre l’image 2 ; l’extrait de L’Homme au sable décrivant la poupée automate illustre l’image 3. 3. L’image 2 présente un ballet  : il s’agit de Casse-Noisette (1892), d’après Hoffmann, ballet de Marius Petipa, musique de Piotr Tchaïkovski, chorégraphie de Rudolf Noureev (Opéra de Paris, en 2007). On pourra visionner