Costume Avare Ionesco Godot

pour prolonger le théâtre, parfaire le décor ou animer un dialogue, en aucun cas pour se substituer à lui. (...) Ce que nous voyons, c'est une sorte de contrepoint dérisoire de l'assaut : on apporte le dîner, et Balthazar, tout au long de la scène avare de mouvements, envoie une pêche à l'assaillant pour répondre aux armes à feu »[53]. Nous pourrions donc considérer la scène 10 de la dernière journée comme une exception, mais le constat de J. Parsi reste vrai pour tout le reste de la pièce. La scène

lacunaire, n’exposant pas toutes les informations sur le personnage, motive la lecture. Ex. : Balzac recourt à cette stratégie pour le personnage de Vautrin. Certes, le lecteur dispose d’un portrait physique, encore que le héros endosse des costumes et des déguisements différents. Mais, à travers les cycles et les romans, le lecteur découvre progressivement l’identité clandestine et maudite de Vautrin. LE PERSONNAGE ET LE SPECTACLE DU MONDE ⁄ Paul Scarron, Le Roman comique, ⁄§∞⁄

lacunaire, n’exposant pas toutes les informations sur le personnage, motive la lecture. Ex. : Balzac recourt à cette stratégie pour le personnage de Vautrin. Certes, le lecteur dispose d’un portrait physique, encore que le héros endosse des costumes et des déguisements différents. Mais, à travers les cycles et les romans, le lecteur découvre progressivement l’identité clandestine et maudite de Vautrin. LE PERSONNAGE ET LE SPECTACLE DU MONDE ⁄ Paul Scarron, Le Roman comique, ⁄§∞⁄

En attendant Godot TEXTE 3 Molière, Le Malade imaginaire D’UN TEXTE À L’AUTRE 3 J. Romains, Knock ÉTUDE D’ŒUVRE INTÉGRALE Molière, Le Malade imaginaire ANALYSE D’IMAGE HISTOIRE DES ARTS Mise en scène de La Double inconstance Mise en scène de Musée haut, musée bas Extrait de Don Giovanni de J. Losey H. de Montherlant, La Mort qui fait le trottoir 26 26 28 28 29 30 31 32 34 Le mythe de Don Juan, du théâtre au cinéma 4 S O M M A I R E Lecture de La Leçon E. Ionesco, Rhinocéros

Rousseau, Le Contrat social ; Beaumarchais, Le Mariage de Figaro – Le romantisme : Musset, Lorenzaccio – Le réalisme  : Flaubert, Madame Bovary – Le naturalisme  : Zola, Germinal – Le surréalisme  : Aragon, Le Paysan de Paris – Le Théâtre de l’absurde : Ionesco, La Cantatrice chauve – Le Nouveau Roman : Sarraute, Le Planétarium. **5. Repérer les ruptures marquées par les mouvements a. Le classicisme, sur bien des points, se distingue du mouvement baroque. Sa recherche d’un Homme éternel, de la mesure et

Aristophane ; utilisation de masques, de même dans le théâtre africain. Cf. aussi le théâtre élizabethain qui n’utilise qu’un seul décor par pièce. A : les conditions matérielles : on est très loin de la réalité. Par ex : dans le théâtre classique : pas de costumes représentatifs, de plus on admettait des gens sur scène. Les héros sont en perruque et en bas. La configuration des lieux entretient la distance. Peut être que ce refus de provoquer l’illusion la sert davantage. B : le théâtre fait bon ménage avec

Juan, Tartuffe, Le Misanthrope Beaumarchais, Le Mariage de Figaro Marivaux, Le jeu de l’amour et du hasard, L’île aux esclaves Musset, Lorenzaccio Rostand, Cyrano de Bergerac Anouilh, Antigone Giraudoux, La guerre de Troie n’aura pas lieu Ionesco, Le roi se meurt, Rhinocéros, La Cantatrice chauve Sarraute, Pour un oui, pour un non Roman : Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves Laclos, Les liaisons dangereuses Balzac, Le Père Goriot Stendhal, Le Rouge et le Noir Hugo, Les Misérables

qui ont créé les rôles. Il n’est pas impossible, et il est même assez probable que les versions théâtrales aient été lues en public, dans le cadre de salons, mais on ne dispose d’aucune trace d’une véritable représentation théâtrale, avec décors, costumes, etc. Une raison toute simple peut en être la pauvreté dramaturgique de ces versions, qui malgré tous les aménagements des traducteurs souffrent d’un certain nombre d’incohérences narratives qui sont somme toute peu dérangeantes lorsqu’on considère

rare. Dans les an- 38 - nées 60 du XX-ième siècle il y en avait plus de 80 %. Ce chiffre a baissé vers la fin du siècle passé jusqu’au 62 %. La coutume voulait autrefois que la mariée soit en robe blanche (symbole de la pureté) et le marié – en costume sombre: une tradition qui se perd surtout dans les grandes villes. Le mariage c’est l’occasion d’un grand repas de noce, surtout à la campagne, où l’on invite tous les parents et amis: on mange, on boit et on danse pendant plusieurs heures. Les mariés

cette hauteur que donne l’assurance satisfaite de se savoir investi d’un rôle officiel (« ce qui me revient »... « par droit de naissance »). La réponse rebelle que lui fait Raoulet (« Qui es-tu pour me l’interdire ? ») donne à penser soit que le costume de Connart ne présente aucun signe distinctif de sa fonction, soit que Raoulet ne sait pas les identifier. La première hypothèse semble confirmée par le fait que Connart obtempère sans difficulté. Le ton monte jusqu’au geste de la « bousculade »