Couple Maître Valet Marivaux

Marivaux, Le jeu de l’amour et du hasard, Acte III, scène 8 (Ah, ma chère Lisette, que viens-je d'entendre !... Que d'amour !) C’est le triomphe final de l’amour: Dorante, désormais certain de l’amour de “ Lisette ”, peut dès lors la demander en mariage. 1. Un double aveu: 1. l’expression détournée du sentiment amoureux: 2. métaphore très courante du feu de l’amour (Tes paroles ont un feu qui me pénètre), mais renouvelée (c’est l’amour de l’autre que Dorante recherchait, c’est

l’amour, ni à la féminité, leurs habits de domestiques sont simples (d’où le déguisement, travestissement au début de la pièce). C’est une œuvre complexe. Premièrement, c’est un livre avec des paradoxes et intrigues dérangeantes avec notamment ce couple maître-valets, travestissements, registre comique. Ex : “Madame est bonne”, le comique de mots est présent dans la phrase, qui mélange ironiquement les identités.  De plus, la volonté de tuer de ces deux sœurs à cause de cette servitude dont elles sont victimes

Femmes ». Les rôles de valet et du personnage de raison sont aussi récurrents tels « Alain ou Chrysalde » dans le même ouvrage. Les spectateurs étant principalement des nobles, les déboires comiques de bourgeois leurs étaient amusants. L’intrigue de la comédie repose sur l’opposition des deux classes de personnages principaux. Les thèmes récurrents sont l’amour passionnel, le mariage où le personnage premier s’y oppose, aveuglé par les vices et les défauts. Mais le couple amoureux, soutenu par des

sont primordiales dans un texte théâtral. De même, la plupart des comédies de Marivaux et Beaumarchais présentent un aspect de réflexion, en effet, citons par exemple L’île des esclaves de Marivaux. Cette pièce délivre un message sur les rapports entre les maîtres et leurs valets, de la même façon, d’autres comédies de Marivaux explorent les problèmes de société en exploitant le thème emblématique du couple maître-valet. Là encore, les paroles sont indispensables à la compréhension du message de la

hostile et montre une maîtresse acariâtre et sadique. Cette mise en abyme fonctionne comme un moyen d’inverser les rôles mais en l’absence de la maîtresse. Le procédé d’inversion des rôles est fréquent avec les travestissements (Marivaux, Beaumarchais) mais en l’absence du maître, la parodie se fait satire et prend un tour beaucoup plus violent. La parodie concerne aussi le tragique mais ne se mue pas pour autant en comique à cause du climat malsain créé. Autres objectifs de Genet (pour votre lecture

l’histoire d’un homme, Don Quichotte, tellement imprégné de la lecture de romans de chevalerie que, partout sur son chemin, il croit voir des occasions de combat. L’un des épisodes le plus célèbre est son attaque des moulins à vent… Il voyage avec son valet, Sancho Pança, sur son vieux cheval Rossinante. Il a donné son cœur à une servante d’auberge, Dulcinée, en qui il voit une gente dame au cœur pur. Don Quichotte est foncièrement bon et, sous son regard, le monde devient différent. « Comprendre avec

elle-même (phrase négative) (l.5) Elle est en accord avec le lieu dans lequel elle habite b) Le personnage de Benot lié à la religion (référence à son ancienne métier) (l.13) il se tient en retrait, il observe (l.10) il semble être le maître de Sabine (tartuffe) il a l’air peut franc, hypocrite (lexique dépréciatif de Zola) (l.8 à 10 + l.17) il ressemble à un rongeur il cache quelque chose, il fait peur (l.14 à 15) le fait qu’il fréquente les salons parisiens et aime bien l’argent

didactique de ses comédies de caractère. Il apprend à se méfier des courtisans hypocrites dans le misanthrope ou des faux dévots dans tartuffe. AU 18°, le genre subit les critiques de Diderot ou Rousseau qui le veulent plus didactique. Cependant Marivaux et Beaumarchais triomphent, le premier en revisitant la commedia dell’arte avec une analyse fine des jeux de l’amour et des conventions sociales, le second en introduisant une contestation sociale dans ses comédies d’intrigues. Les recettes d’une

une valeur littéraire qui lui fait dépasser le simple canevas de la comédie italienne, c’est que s’y glisse, au cœur d’une structure très conventionnelle, une vérité saisissante. Marivaux n’abolit pas les contraintes de ce type de théâtre : on y trouve à la fois l’intrigue amoureuse entre deux couples de maîtres et de valets, le jeu du masque - on sait que la comédie italienne se joue en masques pour les rôles masculins - des stratagèmes et des quiproquos. Cette structure issue de la commedia dell’arte

paraît. C’est pourquoi, souvent, dans la comédie, l’amour n’est qu’un prétexte. Il est nécessairement évoqué dans le cas d’un mariage contraint ou forcé mais reste secondaire. Chez Beaumarchais, rien de tel. Comme la plupart de ses contemporains, dont Marivaux, les sentiments et le désir l’intéressent. Ancien horloger, les mécanismes, le passionnent. Le Mariage de Figaro est pour lui un vrai champ d’observation et de réflexion sur ce sujet. Tout sur l’amour en société, ses multiples aspects, ses différentes