Couple Thénardier

 Montfermeil et Paris inclus. En cinq tomes  on  nous  raconte  la vie  de  Jean Valjean, de sa sortie du pénitencier jusqu’à sa  mort.  Nous  allons   connaître  la  vie  des  personnes  à  l’entour  de  Jean   Valjean  comme Fantine,  Cosette,  Marius,  et  les  Thénardiers  entre  autres.  Ce roman  va  être témoin de  la misère de ce siècle. Le personnage principal, Jean Valjean, sort de prison où il se trouve prisonnier injustement VICTOR HUGO ­ 15 pour  avoir  volé  un  pain,  afin  de  nourrir  ses  sept

devient valorisante dès lors que la femme a compris qu’elle peut contribuer à améliorer le sort d’autrui. Fantine, la mère de Cosette, n’hésite pas à se faire arracher ses dents et à les vendre pour assurer un sort meilleur à sa fille placée chez les Thénardier. Enfin, cet amour peut même s’étendre à la société en général. Les femmes font en effet partie de l’Histoire en marche. Cela se voit dans deux romans notamment. Dans Germinal, elles défilent avec les hommes pour clamer leur indignation et leur révolte

Valjean. Un cœur noir, de bagnard hargneux, mais dans lequel subsiste une certaine forme de lumière qui est son amour pour Cosette. Hugo aborde également le thème de l’égoïsme d’une manière plaisante à travers les personnages des Thénardiers, qui sont un couple aubergiste sans aucun scrupule, le thème de la petitesse des hommes. La phrase p 41 et ligne 4 et 5 connote parfaitement cette idée : « C’était de ces natures naines qui, si quelque feu sombre les chauffe par hasard, deviennent

(Eugène Carrière, Fantine abandonnée, Georges Rouault, Le Taudis, Berlinde de Bruyckere, Hanne) – à l’enfant – Cosette (Pompon, Cosette, Edmont Bacot, La petite cosette, gravure de Gustave Doré pour les Contes de Perrault) –, au crime – les Thénardiers, (Photographies de Duchenne de Boulogne, Paul Strand, Masques et Bohêmes de Gavarni, Carceri de Piranèse), la bande de « Patron Minette » – et envisagée sous son aspect économique – Monsieur Madeleine (Gustave Brion, M. Madeleine, J.B. Corot

Ténardiers   se   servent   de   Cosette   comme   “bonne   à   tout   faire”   dans   des   conditions   déplorables.   Après   avoir   arraché   la   petite   Cosette   au   couple   Thénardier,   Jean   Valjean   s’installe   à          FR  S440  PHZH  FS  2013  Alice  Kraaz  &  Julia  Lienhard   Paris  et  prend  le  nom  de  Fauchelevent.  Devenu

dit-il au chef de la police de sûreté. Texte C : Victor HUGO, Les Misérables, 2ème partie, livre troisième, 1862. [Fantine, la mère de Cosette, a confié sa fille au couple Thénardier. Voici le portrait de madame Thénardier.] 5 10 15 Les lecteurs ont peut-être, dès sa première apparition, conservé quelque souvenir de cette Thénardier grande, blonde, rouge, grasse, charnue, carrée, énorme et agile ; elle tenait, nous l'avons dit, de la race de ces sauvagesses colosses qui se cambrent dans les foires

Javert ; * Court résumé : Fantine, jeune mère célibataire, sans ressources, abandonnée par son amant alors qu'elle était enceinte, doit subvenir à ses besoins et à ceux de sa fille, Cosette ; elle la confie donc à un couple d'aubergistes peu scrupuleux, les Thénardier. Jean Valjean, ancien forçat, endurci par un sort peu favorable, décide de recouvrer sa dignité et commence à aider Fantine, qu'il rencontre par hasard dans son usine. Malgré le faux nom qu'il utilise, M.Madeleine, alias Jean

| Classe de 4ème / Séquence no 2 : La monstruosité et ses portraits. Portrait des Thénardier On n’a encore aperçu dans ce livre les Thénardier que de profil ; le moment est venu, j’en suis sûr, de tourner autour de ce couple et de le regarder sous toutes ses faces. Les lecteurs ont peut-être, dès sa première apparition, conservé quelque souvenir de cette Thénardier grande, blonde, rouge, grasse, charnue, carrée, énorme et agile ; elle tenait, nous l’avons dit, de la

| | | | |a) d’ouvriers b) d’employés c) de bourgeois | | | | |2. La situation financière du couple Loisel est : | | | | |a) une grande richesse b) une très grande pauvreté c) des moyens financiers limités

abandons, mais c’est une information très précieuse pour le texte de Hugo. – Dans le premier paragraphe, il explique les abandons d’enfants aux 16e et 17e siècles par deux causes principales : soit la mère est célibataire, soit l’enfant est issu d’un couple marié en proie à la misère. Suivent quantités de chiffres dans lesquels il ne faut surtout pas se noyer (ils ne seront pas utiles tels quels à la synthèse) ; il faut extraire l’idée qui ressort de ces données chiffrées, à savoir qu’à partir de 1760