Cratyle

naturel ? ---->Les philosophes se sont longtemps opposés sur la nature et la nature du langage. Trois théories ont été avancé : -Les théologiens estimaient que le langage avait été donné par Dieu aux hommes. -Les philosophes comme Platon dans le Cratyle ont longtemps pensé que le langage était naturel. -Avec Aristote une nouvelle thèse sur les origines du langage a été avancé : l’origine du langage est purement culturelle car il est le fruit d’un accord conventionnel entre les hommes. En réalité

fera l'objet de son dernier dialogue. Bibliographie de Platon - Alcibiade ou De la nature de l'homme. - Apologie de Socrate. - Axiochos ou De la mort. - Charmide ou De la sagesse morale. - Clitophon ou Dialogue "exhortatif". - Cratyle ou De la propriété des noms. - Critias ou De l’Atlantide. - Criton ou Du devoir. - Des lois. ; 353. - Démodocos ou De la délibération. - Epinomis ou La réunion nocturne. - Euthydème ou L'éristique. - Euthyphron ou De la sainteté. - Gorgias

longtemps les sourds muets ont été exclus de la communauté en étant pris pour des handicapés mentaux. Aucuns efforts pour communiquer avec eux n’étaient tentés. Pendant l’Antiquité, on fessait déjà référence à eux. Le premier texte les concernant est Cratyle de Platon (Ve siècle ACN). Au Moyen-Age, au début du VIIIe siècle, Bede décrit un alphabet manuel dans son traité De Loquelâ per gestum digitorum. D’ici au Xe siècle Cluny impose d’utiliser des gestes pour quasiment tous les échanges. Par l’expansion

Métaphysique, Aristote écrit : « dire que ce qui est n'est pas, ou que ce qui n'est pas est, est faux ; et dire que ce qui est, est, et que ce qui n'est pas n'est pas, est vrai » (IV, 7)4. Des énoncés similaires se retrouvent dans Platon, par exemple le Cratyle. Dans le second livre de l' Organon, De l'Interprétation, Aristote analyse le langage et la formation des propositions logiques, c'est-à-dire les parties du discours susceptibles d'être vraies ou fausses, l'élément initial est bien la correspondance

Joue beaucoup avec la langue française, car essaie de montrer le lien qu'il peut y avoir entre un objet et le mot qui le désigne. Ex : orange : on ouvre grand la bouche pour le "o" comme pour manger l'orange. : cratylisme. (de Platon : dialogue le Cratyle, où l'un des personnages défend la thèse de la motivation du langage, c'est-à-dire lien entre le signifiant et le signifié ; au XX° siècle on aurait plutôt tendance à croire à l'arbitraire du signe (Saussure) ) – ici poème en prose. Nous n'étudierons

esprit est dirigé par son corps ne peut s’élever au niveau de l’esprit car l’image bloque tous ses mécanismes. 930 mots ----------------------- [1] Platon, Phédon, 66d-67b, p778-779 tome II Édition Bibliothèque de la Pléiade. [2] Platon, Cratyle, 399 c, p634 tome I Édition Bibliothèque de Pléiade. [3] Aristote, DAII, 2, 414a 20.

ou deviennent eux-mêmes actions. II. La genèse du langage : ❖ Le problème de la dénomination : les mots sont ils une image de la chose (origine naturelle du langage) ou bien ne résultent-ils que d’une convention ? Ce débat est le thème du Cratyle (Platon). Quel est le rapport entre mots et choses ? Si ce rapport est un rapport naturel, connaître le mot c’est connaître la chose et si les mots résultent d’une convention, ils ne font que nous renvoyer à nous-mêmes et à nos choix (Hobbes).

prérogatives propresp. 15. Platon appartenait donc à une riche famille de propriétaires terriens, et il en profita largement. Il voyagea, acheta la bibliothèque de Philolaos, organisa une chorégie, fête très coûteusep. 16,8. Vers -410, il fut élève de Cratyle, un disciple d'Héraclite, et d'Hermogène, un disciple de Parménide.e son caractère et de son espritp. 5.

communiquer. Cela est une évidence. Le langage n’est pas naturel, un signe linguistique n’est pas l’union d’un nom et d’une chose, il n’y a rien de naturel dans un signe. En effet le langage est arbitraire et provient d’une convention. Platon dans « LE CRATYLE » se demande si le langage est naturel. Même si les mots sont en rapport étroit avec les choses, le langage n’est pas inné puisque c’est le résultat d’une représentation collective, ce qui explique l’existence de langues différentes. Le langage est

des conventions pour mettre des étiquettes sur la réalité. L’animal que l’on appelle « chien » est appelé chez les anglophones « dog ». Nommer ce n’est pas reproduire la réalité mais classer pour l’organiser. Ainsi comme le dit Hermogène dans Le Cratyle de Platon : « de nature et originellement, aucun nom n'appartient à rien en particulier, mais bien en vertu d'un décret et d'une habitude de ceux qui ont décidé l'appellation » Les mots ne sont pas une copie de la réalité.  Ces derniers sont par