Criminologie

tout ceci en s’appuyant sur d’autres disciplines qui ne souffrent pas des mêmes lacunes que lui. Ex : les sciences criminalistiques = science qui permet établir la preuve d'un délit ou d'un crime et d'en identifier son auteur (médecine légale, criminologie), les sciences médicales (biologie, physiologie, etc.). B. La lutte contre la criminalité La criminalité est un phénomène très complexe de telle sorte que pour lutter contre un phénomène qui a autant de facettes, il faut d’autant plus de

disciplinairement ( c’est le cas du docteur Gubbler, médecin de F. Mitterrand ). Le Droit pénal et les sciences criminelles : Ce sont des disciplines non juridiques utiles pour le législateur et qui éclairent admirablement le juge pénal. {draw:frame} La criminologie : C’est l’étude de la criminalité en temps que phénomène social, en en étudie les cause, le déroulement et les conséquences. La criminalité est l’ensemble des comportement anti sociaux déf et punis par la loi. A ne pas confondre avec la déviance

doute la quasi ignorance du phénomène criminel qui jusqu'à une époque récente n'avait pas fait l'objet d'étude scientifique. Seul l'empirisme guidait le législateur. Ce n'est donc que vers la fin du 19ème que vont apparaître les 1ères études sur la criminologie et qui constitueront le point de départ du nouvel approche de la criminalité beaucoup plus rationnelle et scientifique. En ce début de 3ème millénaire sans avoir livré la totalité de ces mystères, le phénomène est en tout cas au moins mal connu

précisément le concept d’état dangereux pré-délictuel. Les positivistes italiens ont déjà défini cette notion comme la situation d’un individu chez lequel la réunion de différents facteurs criminogènes emporte une grande probabilité délinquantielle. (En criminologie, il y a des théories particulières dans ce domaine notamment les tables de prédiction de la criminalité appelées « les époux Gluck ». On prend un échantillon de personnes avec des critères sociologiques et psychologiques sur des délinquants prédisposés

criminel). C’est le maître des deux autres qui vont approfondir mais parfois nuancer sa théorie. Ferri (1856-1928) Professeur de droit et Avocat à Rome, il a écrit la sociologie criminelle en 1872 Garofalo (1852-1930) Magistrat il a écrit la criminologie en 1885. Ces trois positivistes sont des disciples d’Auguste Comte célèbre philosophe français fondateur de la sociologie. Cette école a apporté des idées originales qui ont beaucoup influencé le droit positif. Selon cette doctrine, la répression

disciplines, comme les sciences criminelles qui aident le droit pénal dans sa connaissance de la criminalité (ex : médecine légale, police scientifique). On espère ainsi que le chiffre noir va diminuer. De même on peut évoquer la discipline de la criminologie (étude des facteurs et des mécanismes de la délinquance). De même on ne peut négliger l’apport de sciences médicales (ex : biologie). C’est donc en s’appuyant sur ses disciplines périphériques que le droit pénal peut espérer mieux lutter contre

Le crime organisé Xavier Raufer et Stéphane Quéré Introduction La criminalité organisée est la première et principale bénéficiaire du désordre mondiale qui règne depuis la fin de la guerre froide. Ainsi, un nouveau réalisme criminel s’impose. La criminalité organisée est désormais : • une affaire sérieuse. • une puissance financière énorme. • une activité lucrative. Le monde du crime organisé Tous les crimes organisés ont en général pour but l’enrichissement personnel

Un individu est considéré comme délinquant lorsque par son comportement, il enfreint la loi. La délinquance est suivie de sanction plus ou moins importante qui varient en fonction de la gravité de l’acte commit. La délinquance juvénile, autrement dit la délinquance chez les jeunes existe, autant dans les établissements scolaire qu’ailleurs. Nous allons voir pourquoi la délinquance juvénile a lieu. Tout d’abord, comme le montre le document 1, qui explique que des phénomènes comme l’humiliation

La Justice et vous Les acteurs de la Justice Les institutions S’informer Justice pratique Approche de la délinquance juvénile SOMMAIRE AVANT-PROPOS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 CONTEXTE GÉNÉRAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 INTRODUCTION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 PHILOSOPHIE DE LA LOI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

MODELES ET MOUVEMENTS DE POLITIQUE CRIMINELLE Mireille Delmas-Marty I – Présentation général : auteur, contexte Mireille Delmas-Marty, née en 1941, a fait ses études de droit à Paris. Ayant obtenu son doctorat puis son agrégation de droit privé et sciences criminelles, elle ensuite enseigné dans les facultés de Lille II, Paris I et Paris II. Spécialisée en politique criminelle, en droit pénal comparé, européen et international, ainsi que dans les questions d’internationalisation du droit, elle