Crise D Identité Chez Madame Bovary

du 18ème siècle, le citoyen doit être instruit, élevé, on doit s’en occuper dès l’enfance. Au 19ème siècle, la bourgeoisie prend le pouvoir et on a besoin de former des enfants qui vont prendre l pouvoir. La psychanalyse répond en produisant une identité de l’enfant, ce n’est pas un adulte miniature. Au 20ème siècle, l’enfant joue un rôle politique et économique. De même que les connaissances ont une histoire, notre personnalité est un système psychique, qui est elle-même construite de manière plus

...................................................................... 5 2 L’identité du personnage Être de papier, le personnage n’existe que par le travail du lecteur à partir des indices. Le lecteur découvre le personnage à travers : “ son identité : nom symbolique ou non, état civil, anonymat (K. dans Le Procès de Kafka, 1925) ; Ex. : « épouser Félicien d’Hautecœur, un jeune riche à cinquante millions » (Émile Zola, Le Rêve, 1888). Le prénom signifie « bonheur ». La particule aristocratique

cependant vague : «Je prends l’habitude de faire ce qu’elle fait, d’être comme elle est». C’est-à-dire? Ducharme aurait pu indiquer qu’elle est débordante d'énergie avant d’être soudainement attaquée par un mal mystérieux. - Bérénice s’est «coiffée à la Bovary» (page 298) ; or on lit dans le roman de Flaubert (chapitre 2) : «Ses cheveux, dont les deux bandeaux noirs semblaient chacun d’un seul morceau, tant ils étaient lisses, étaient séparés sur le milieu par une raie fine, qui s’enfonçait légèrement selon

"la structure du monde social dans laquelle elle a été produite". D'une part, l'oe ne reproduit pas exactement le réel, elle le nie par sa "mise en forme", comparée à un "euphémisme généralisé". Ms cette "réalité littérairement déréalisée" produit chez le lecteur "un effet de croyance" et fonde la complicité de l'auteur et du lecteur. D'autre part, la fiction constitue la sublimation d'une vérité refoulée. Cette "vérité qui, dite autrement, serait insupportable" doit être mise au jour par l'analyse

des traités, des arts poétiques. Ils diffusent ce goût auprès du public mondain des salons qu'ils fréquentent. Les canons (modèles) littéraires sont définis aussi dans des ouvrages non théoriques, œuvres littéraires, ou préfaces les justifiant, comme chez Molière. On verra par exemple Don Juan puni de ses vices ainsi que Phèdre dans la tragédie de Racine. * L' enseignement des doctes est fondé sur le respect de modèles grecs et latins. Leurs œuvres sont considérées comme des exemples dont il convient

Blas de Santillane TEXTE 2 H. de Balzac, Le Père Goriot D’UN TEXTE À L’AUTRE 2 Rétif de la Bretonne, La Paysanne pervertie ANALYSE D’IMAGE G. Courbet, Un enterrement à Ornans TEXTE 3 G. Flaubert, Madame Bovary D’UN TEXTE À L’AUTRE 3 D. Diderot, La Religieuse ÉTUDE D’ŒUVRE INTÉGRALE G. Flaubert, Madame Bovary TEXTE 1 D’UN TEXTE À L’AUTRE 1 HISTOIRE DES ARTS H. de Balzac, extrait du Père Goriot G. Courbet, L’Atelier du peintre E. Degas, Repasseuses H. de Toulouse-Lautrec, La Toilette 145 146

deux populations ne parlant pas la même langue, le texte donna d’ailleurs lieu à deux versions linguistiques, une en roman (ancien français) et une en tudesque (ancêtre de l’allemand). Mais il y a plus : il semble que, créateurs d’une nouvelle identité politique sinon à proprement parler territoriale, le pacte d’alliance et son officialisation par un discours public aient exigé le recours à une langue elle-même identitaire et donc distincte du latin officiel. On notera que l’oral faisait foi

meurt, Rhinocéros, La Cantatrice chauve Sarraute, Pour un oui, pour un non Roman : Madame de La Fayette, La Princesse de Clèves Laclos, Les liaisons dangereuses Balzac, Le Père Goriot Stendhal, Le Rouge et le Noir Hugo, Les Misérables Flaubert, Madame Bovary Maupassant, Bel-Ami Zola, L’Assommoir Camus, L’Etranger Céline, Voyage au bout de la nuit Proust, « un amour de Swann » extrait de Du côté de chez Swann Robbe-Grillet, Djinns Argumentation : Montaigne, Sans commencement et sans

prend corps et identité à partir d’éléments du réel (noms, mœurs et comportement…) autour desquels se développe et s’organise le monde romanesque. C’est en se saisissant des réalités typiques ou pittoresques, nouvelles et significatives de l’évolution d’une société que le romancier parvient à vitaliser sa fable et ses personnages. Le second corpus (« Le personnage insaisissable ») dévoile un autre mode de fabrication du personnage qui repose moins sur son identité que sur la crise même de cette

prend corps et identité à partir d’éléments du réel (noms, mœurs et comportement…) autour desquels se développe et s’organise le monde romanesque. C’est en se saisissant des réalités typiques ou pittoresques, nouvelles et significatives de l’évolution d’une société que le romancier parvient à vitaliser sa fable et ses personnages. Le second corpus (« Le personnage insaisissable ») dévoile un autre mode de fabrication du personnage qui repose moins sur son identité que sur la crise même de cette