Cueillez Cueillez Votre Jeunesse

vin Avec l’Amour tient son empire, Le Temps, qui me prend par la main, M’avertit que je me retire. De son inflexible rigueur Tirons au moins quelque avantage. Qui n’a pas l’esprit de son âge, De son âge a tout le malheur. Laissons à la belle jeunesse Ses folâtres emportements. Nous ne vivons que deux moments : Qu’il en soit un pour la sagesse. Quoi ! pour toujours vous me fuyez, Tendresse, illusion, folie, Dons du ciel, qui me consoliez Des amertumes de la vie ! On meurt deux fois, je

|jeunesse, vous ne suivrez pas la même voie. | | |Pour que tu prennes un esprit stablilisé par les années et une verte | | |jeunesse, le même chemin ne devra pas être suivi. | |

dessus la place, Las, las ses beautés laissé choir ! O vraiment marâtre Nature, Puisqu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que votre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez votre jeunesse : Comme à cette fleur, la vieillesse Fera ternir votre beauté. Ronsard (1524-1585) Odes, I, 17 5 10 15 Je veux lire en trois jours 1 Je veux lire en trois jours l’Iliade d’Homère, Et pour ce, Corydon3, ferme bien l’huis sur

 « célébrait ». Le poète met l’accent sur l’âge de cette femme, « bien vieille » et la lenteur avec laquelle le vieillissement se déroule. Les oppositions entre le futur et le passé correspondent à l’opposition beauté/disgrâce, chacun d’entre eux propre à la jeunesse et à la vieillesse. Ronsard oppose à cet avenir disgrâcieux de cette femme le passé brillant : « Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle ». Le deuxième quatrain chante la gloire postume du poète. Il  se projette dans un avenir éclatant :

Par les ombres myrteux je prendrai mon repos ; Vous serez au foyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour et votre fier dédain. Vivez, si m'en croyez, n'attendez à demain : Cueillez dès aujourd'hui les roses de la vie. Pierre de Ronsard Explication : Le poète insiste sur la beauté d’Hélène, sa jeunesse et la vie. Ronsard est conscient du temps qui passe, mais il veut prolonger la beauté en souhaitant la rendre immortelle. Ronsard met en avant : le carpe diem « cueille le jour »

juillet et pour lesfroids pluies de novembre. 31)-On dirait que les hommes veulent mettre le ciel de moiti dans leur office de bourreaux. 32)-je vis les coups de bton pleuvoir au hasard sur les paules ou sur les ttes. 33)-Ma belle enfance ma belle jeunesse toffe dore dont lextrmit est sanglante .34)-Entre alors et prsent, il y a une rivire de sang, le sang de lautre et le mien. 35)-Je suis plus vieux que vous .Chaque quart dheure qui scoule me vieillit dune anne. 36)-Le pourvoi, cest une corde qui

groupe de sept poètes. Nom emprunté à une constellation de sept étoiles. Les caractéristiques et principes dominants sont: l'intérêt pour la langue française et le modèle antique. Les thématiques étudiées sont: celle de l'amour, le lyrisme, la jeunesse, la beauté, la fuite du temps et la nature. Écrivains représentatifs: Pierre de Ronsard (1522-1560), Joachim du Bellay (1524-1585), Pontus de Tyard, Jacques Peletier du Mans, Rémy Belleau, Jean-Antoine de Baïf et Étienne Jodelle. Puis Jean Dorat

Las ! las ses beautez laissé cheoir ! Ô vrayment marastre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que vostre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste fleur la vieillesse Fera ternir vostre beauté. 22) « Luth, compagnon de ma calamité » Poème de Louise Labé Luth, compagnon de ma calamité, De mes soupirs témoin irréprochable, De mes ennuis contrôleur

Las ! las ses beautez laissé cheoir ! Ô vrayment marastre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que vostre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste fleur la vieillesse Fera ternir vostre beauté. Pierre de Ronsard (1524-1585), est un des poètes français les plus importants du XVIe siècle. « Prince des poètes et poète des princes », Pierre de Ronsard, adepte

louange immortelle. Je serai sous la terre et fantôme sans os ; Par les ombres Myrteux je prendrai mon repos ; Vous serez au foyer une vieille accroupie, Regrettant mon amour, et votre fier dédain. Vivez, si m’en croyez, n’attendez à demain ; Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie. Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage, Ou comme cestuy-là qui conquit la toison, Et puis est retourné, plein d'usage et raison, Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je,