Cythère De Verlaine

L’abbé confesse bas Eglé,
 Et ce vicomte déréglé
 Des champs donne à son coeur la clé. Cependant la lune se lève
 Et l’esquif en sa course brève
 File gaîment sur l’eau qui rêve. Paul Verlaine (1844-1896) Commentaires: Le titre fait penser au tableau de Watteau „L'embarquement pour Cythère“, exposé au Louvre. Dans ce poème on retrouve le thème de la rencontre amoureuse, du jeu de la séduction. On pourrait croire à un départ vers des milieux enchangeurs, idylliques, or c'est à une toute

couleurs,Parfums éclos d'une couvée d'auroresQui gît toujours sur la paille des astres,Comme le jour dépend de l'innocenceLe monde entier dépend de tes yeux pursEt tout mon sang coule dans leurs regards. Paul Eluard, Capitale de la Douleur Paul Verlaine est un poète du XIXe siècle. Sa vie a été assez compliquée autant par ses sentiments que par ses actes. Mon rêve familier Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrantD'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,Et qui n'est, chaque fois

la Révolution française, notamment pendant la période romantique. Baudelaire et Verlaine en ont été les ardents admirateurs. Plus tard, les impressionnistes redécouvrent l’utilisation que fait Watteau de la touche et de la couleur, la délicatesse de l’air de Venise. Watteau est le peintre des réceptions mondaines de plein air, les fameuses Fêtes galantes. Le chef-d’œuvre du genre est le Pèlerinage à l’île de Cythère (1717, musée du Louvre, Paris) ; néanmoins le camaïeu automnal de la palette et

Accumulation de caractérisation jusqu’à la comparaison de la fête galante qui mêle la nature et l’art. Les fêtes galantes, un motif traité en particulier par le peintre Watteau Embarquement pour l’île de Cythère. Au départ la fête galante correspond à la peinture du siècle des lumières. Verlaine Les fêtes galantes nostalgie de ce siècle. L’amour, la nostalgie d’un désir passé, idée d’un abandon amoureux. Ecriture extrêmement précise, Proust tente de rendre compte de la nature, et de la transformation

5 Lecture analytique no 2. Lecture d’image. Une scène de première rencontre. La fête galante : de Watteau à Alain-Fournier. La rencontre d’Yvonne de Galais (I, XV, p. 72-75, de « Désœuvré, le promeneur... » à « Adieu »). Watteau, Pèlerinage à Cythère, 1717, et l’« aventure » (I, VIII à XVII, p. 43-88). ` la recherche du sentier perdu » «A (II, IX, p. 126-128, de « La merveilleuse promenade !... » à « je n’ai rien trouvé »). Séance 4 Relevés à commenter sur un personnage et un thème au choix

– XVI( la vierge aux rochers; la Joconde) Rembrandt : XVII(la ronde de nuit ; la leçon d’anatomie) Michel-Ange : XV – XVI (la chapelle Sixtine) Watteau : XVIII régence de Philippe d’Orléans( Les fêtes galantes ;La finette ; l’embarquement pour Cythère) Goya : XIX (El dos de Mayo 1811, Las viejas; le sabbat des sorcières ;les majas); Delacroix : XIX (La liberté guidant le peuple; la mort de Sardanapale) ¬  Chaque quatrain reprend la même construction. Le nom du peintre et une série d’appositions

Mais Margot a de si beaux yeux,Qu'un seul de ses regards vaut mieux Que fortune, esprit et naissanceQuoi ! dans ce monde singulier, Triste jouet d'une chimère, Pour apprendre qui me doit plaire, Irai-je consulter d'Hozier ? Non, l'aimable enfant de Cythère Craint peu de se mésallier :Souvent pour l'amoureux mystère,Ce Dieu, dans ses goûts roturiers,Donne le pas à la Bergère Sur la Dame aux seize quartiers. Eh ! qui sait ce qu'à ma maîtresse Garde l'avenir incertain ? Margot, encor dans sa jeunesse,

ce poème transmet un sentiment de douceur avec des tournures mélioratives telles que « doux printemps » (v.6), « beau soleil » (v.8). L’émerveillement du lecteur est souvent du au thème du voyage. Charles Baudelaire dans son poème « Un voyage à Cythère », extrait des Fleurs du Mal, fait voyager le lecteur sur une île qu’il décrit comme paradisiaque. « Belle île aux myrtes verts, pleine de fleurs écloses, Vénérée à jamais par toute nation. Où les soupirs des cœurs en adoration Roulent comme

Anthologie sur le thème de Paris [pic] Photo de Julien Dugué Paris Paul VERLAINE   (1844-1896) Paris n'a de beauté qu'en son histoire, Mais cette histoire est belle tellement ! La Seine est encaissée absurdement, Mais son vert clair à lui seul vaut la gloire. Paris n'a de gaîté que son bagout, Mais ce bagout, encor qu'assez immonde, Il fait le tour des langages du monde, Salant un peu ce trop fade ragoût. Paris n'a de sagesse que le sombre Flux de son peuple et de ses factions

vers. L’enrichissement passe aussi par la recherche de sens rares et de néologismes (par exemple « incanter » dans les Sapins d’Apollinaire, qui, « graves magiciens //Incantent le ciel quand il tonne », ou « aube » associé aux Soleils couchants par Verlaine), par les connotations comme l’Inspiration derrière la figure féminine dans les Pas de Paul Valéry (« Personne pure, ombre divine,/ Qu’ils sont doux, tes pas retenus ! ») ou par des réseaux lexicaux tissés dans le poème comme la religiosité dans