Céline Voyage Au Bout De La Nuit Vision De La Société

siècles. Le roman est souvent perçu comme étant le reflet de la société à travers son coté fictif ainsi que le jeu des personnages. En effet, il recrée tout un univers, avec ses valeurs positives ou négatives, il est porteur d’une « vision du monde ». Cette vision, l’auteur la transmet à travers ses personnages, par le regard qu’il porte sur eux et par ses rapports avec eux : sympathie ou antipathie, éloge ou blâme. Mais cette vision se révèle aussi à travers les relations que l'auteur établit entre

picaresque donne une vision du monde par les tribulations d’un personnage populaire, aventurier qui traverse les milieux sociaux. Le roman d’aventures multiplie les péripéties sentimentales ou scientifiques (science-fiction) Le roman d’apprentissage retrace l’éducation du héros dans son parcours affectif, social ou moral. Le roman d’analyse privilégie la peinture psychologique, analyse les mouvements de l’^me et de l’affectivité. Le roman de mœurs donne l’image d’une société, personnages mêlés au

humaine. Raconter une aventure n'est pas le but, les personnages aident à écouter quelqu'un d'autre, qui est peut-être mon frère, mon pro­chain, mon ami, mon ancêtre, mon double. En 1979, San-Antonio m'a mené à Blondin, puis Blondin m'a conduit à Céline, et Céline à Rabe­lais, donc à tout l'univers. Un monde s'ouvrait, une galaxie parallèle, accessible de ma chambre. (Frédéric BEIGBEDER, Un Roman français, 2009, éd. Grasset, p.146). Remarque : Frédéric Beigbeder : auteur français né à Neuilly sur Seine

qui est loin d'etre un acte héroique. Peu d'informations sont donnés sur le personnage, il n'a même pas de prenom, aucune description physique n'est faite de lui et on connait très peu son passé. C'est un personnage qui apparaît comme victime de la société, il n'est déterminé que par le hasar et la pulsion du moment. C'est un homme qui reste relativement neutre vis-à-vis du monde qui l’entoure et de la vie. Homme sans réelles envies, très franc, il exprime une certaine neutralité qui lui sera reprochée

personnes et reflètent, comme un vrai miroir, l’image de la société dans laquelle il vit. • La seule fonction du personnage de roman est-elle, dès lors, de refléter la société dans laquelle il vit ? Une telle perspective ne présente-t-elle pas quelques dangers ? Le romancier, en créant son personnage, ne peut-il avoir d’autres buts ? I. La tâche du romancier, quand il crée des personnages, peut consister avant tout à refléter la société dans laquelle il vit Éclaircir le sens du mot « refléter » :

dans un cadre spatio-temporel déterminé, ou s’agit-il d’une catégorie esthétique qui dépasse temps et espace, mais qui alors apparaît comme dangereusement hétérogène ? Qu’ont de commun le grotesque rabelaisien, celui d’Ensor, de García Márquez, de Céline ? Au-delà de la diversité apparente doit se trouver une unité du grotesque et c’est dans cette volonté de cerner le sens fondamental de ce dernier que s’enracine l’étude de Rémi Astruc. • L’auteur propose de dépasser la description du phénomène :

qui est loin d'etre un acte héroique. Peu d'informations sont donnés sur le personnage, il n'a même pas de prenom, aucune description physique n'est faite de lui et on connait très peu son passé. C'est un personnage qui apparaît comme victime de la société, il n'est déterminé que par le hasar et la pulsion du moment. C'est un homme qui reste relativement neutre vis-à-vis du monde qui l’entoure et de la vie. Homme sans réelles envies, très franc, il exprime une certaine neutralité qui lui sera reprochée

Dissertation Français Bien souvent les romans nous montrent, à travers les personnages, une vision du mon particulière ce qui nous pousse à nous demander comment cette vision est-elle susceptible de métamorphoser, pour son plus grand plaisir celle du lecteur. Jean François Monier a dit : « Le livre est un tel enjeu qu’il exige d’autres critères de valeur que sa seule vitesse de rotation » dans Eloge à la lenteur nous pouvons alors nous interroger sur quels sont ces autres critères et quel est

téléphone fait son entrée dans la maison. Après une première tentative très drôle où la mère tente de se faire comprendre auprès d’une opératrice du Central, elle devient une habituée du téléphone : elle appelle des gens qu’elle ne connait pas à l’autre bout du pays. Avec l’aide de M. Kteu et des autres moyens de communication, elle apprend peu à peu, sans sortir de chez elle. UN DÉLUGE D’ÉQUINOXE Le fils cadet apprend alors à lire à sa mère. Il lui enseigne également l’histoire, la géographie et l’aide

message et de dresser une critique de la société propre à son époque. De même, « Voyage au bout de la nuit » de Louis-Ferdinand Céline propose une dénonciation marquante de la Grande Guerre et de ses horreurs. Dans un roman complètement fictif, Céline parvient à faire passer une critique forte de l’homme à travers un pessimisme omniprésent, jusqu'à qualifier la guerre d’ « abattoir international en folie ». Ces auteurs parviennent à dresser une critique de la société qui les entoure via l’usage d’une dénonciation