Danaides

dans le Gorgias. Calliclès sophiste propose une « morale des forts » et se laisse aller à ses désirs par le modèle du tyran. Il satisfait tous ses désirs à l’inverse de l’ascétisme sans réfléchir à leur causalité. Socrate compare alors Calliclès aux Danaïdes filles condamnés à remplir sans fin des tonneaux percés, correspondant vie intempérante de l’homme : les désirs se reforment à l’infinie. - Ce que l’on veut est donc supérieur à ce que l’on peut - Stuart Mill dans L’utilitarisme, paraît expliquer

être mû par des désirs. Cependant les désirs sont insatiables, à jamais insatisfaits puisque l’objet n’est pas ce qui est réellement désiré mais c’est plutôt le désir en lui-même que l’homme désire. En effet les désirs sont comme des tonneaux de Danaïdes qui sont ces tonneaux percés qui une fois remplis se vident par tous leurs trous et ainsi de suite. Le désir de quelque chose est ensuite déplacé vers un autre objet et ce schéma est donc infini. Et dans cette société de consommation actuelle, les

possibles au lieu de nous rendre heureux et satisfaits risque perpétuellement de nous rendre malheureux, car une telle conduite de vie implique par le désir de nouveaux manques et de nouvelles insatisfactions. Néanmoins, cette métaphore du tonneau des Danaïdes n’est pas à interpréter seulement comme le signe d’une misère ou d’un mal, mais comme une situation intermédiaire, entre l’ignorance et la sagesse, l’indigence et l’opulence où la conscience d’un manque apparaît comme la condition de toute activité

à son désir, c’est se préparer aux pires souffrances. En effet, une fois un désir satisfait, l’homme cherche immédiatement à en satisfaire un autre, comme s’il voulait remplir perpétuellement un tonneau percé. Ce serait un véritable supplice des Danaïdes (en référence aux femmes punies pour avoir égorgé leurs maris et qui furent selon la légende condamnées à verser du liquide toute leur vie dans des tonneaux troués). Mais Calliclès répond que le bonheur réside dans la satisfaction de tous les désirs

connaissances qui sont certaines vers cette connaissance qui constitue le terme, celle qui n’est autre que la science du beau lui-même, dans le but de connaître finalement la beauté en soi. Platon, Le Banquet, trad. Luc Brisson, 211b-211c Le tonneau des Danaïdes : SOCRATE : Considère si tu ne pourrais pas assimiler chacune des deux vies, la tempérante et l’incontinente, au cas de deux hommes, dont chacun posséderait de nombreux tonneaux, l’un des tonneaux en bon état et remplis, celui-ci de vin, celui-là

réaliste du travail des enfants L’image de « monstre hideux » donnée aux machines donne une impression de punition, de châtiment inexpliqué. Cette image prend une dimension mythologique : « faire éternellement le même mouvement » (Voir, Danaïdes). Le montre = Minotaures ou Ogres. → Vers 9 : Insulte à la justice. Description négative du travail car touche aux enfants → Vers 11 : difficulté et injustice du travail → Vers 12 : Idée de la mort déjà présente → Vers 15 : Passage

satisfait, un autre prend sa place, laissant chez l’être humain un perpétuel sentiment d’incomplétude à l’image de Dom Juan qui désire les femmes, les obtient mais ne parvient pas à être satisfait. Platon décrit ce phénomène à travers le mythe des Danaïdes. Punies à aller aux enfers après un maricide synchronisé, elles furent condamnées à remplir un tonneau dont le fond était percé. Ainsi, on cerne le caractère précaire du désir qui perd de son prestige au fur et à mesure qu’il trouve satisfaction

à son désir, c’est se préparer aux pires souffrances. En effet, une fois un désir satisfait, l’homme cherche immédiatement à en satisfaire un autre, comme s’il voulait remplir perpétuellement un tonneau percé. Ce serait un véritable supplice des Danaïdes (en référence aux femmes punies pour avoir égorgé leurs maris et qui furent selon la légende condamnées à verser du liquide toute leur vie dans des tonneaux troués). Mais Calliclès répond que le bonheur réside dans la satisfaction de tous les désirs

plaisir immédiat et éphémère, le bien avec l’utile et l’agrable . Le tyran fait comme Calliclès l’éloge de l’intempérance ( hubris ) , de l’injustice , de la violence comme principe de la vertu et du bonheur. Le tyran est semblable au tonneau des Danaides , incapable d’être comblé et est mazlheureux. Par exemple , il doit se méfier de tout et de tous ( pensez à Staline qui ne dormait jamais dans la même chambre , qui avait une voiture blindée ) récoltant la haine et la peur qu’il sème. Pour Platon

Zeus et de Dia. Les Danaïdes - Le roi Bélos, qui régnait à Chemmis en Haute-Égypte, était le fils de Libye et de Poséidon et frère jumeau d'Agénor. Sa femme Anchinoé, fille de Nilos, lui donna Aegyptos, Danaos et Céphée. Aegyptos reçut le royaume d'Arabie; mais il conquit aussi le pays des Mélampodes, et l'appela: Égypte, d'après son nom. Il eut cinquante fils de différentes mères. Danaos, qui avait été envoyé pour gouverner la Libye, avait cinquante filles appelées les Danaïdes, nées également de