Daniel Mesguich Don Juan

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Séquence sur Dom Juan Un mythe littéraire entre texte et représentation Sommaire Cours - Séance - Séance - Séance - Séance - Séance - Séance I- Découvrir le personnage de Dom Juan II- Une scène d’exposition paradoxale III- L’autoportrait de Dom Juan IV- La tentation du pauvre V- Le dénouement et la mise en scène du surnaturel VI- Bilan : Une pièce mêlée Questions d’analyse : questions de préparation et éléments de correction - La structure de la pièce - Maître et valet - Les personnages secondaires

Dom Juan de Molière (1665): les ambiguïtés de la pièce et sa dimension contestataire Problématique : Vous avez dit classique ? Vous avez dit une comédie ? Quelles sont les relations entre maitre et serviteur ? Lecture analytique : a) Portrait de Dom Juan par Sganarelle (I,1) [fiche n°1] b) Tirade de l’inconstance (I,2) [fiche n°2] c) Dom Juan, le séducteur entre deux proies (II,4) [fiche n°3] d) Le dénouement (V,5 et 6) [fiche n°4] Documents complémentaires : Corpus de textes

première scène, qui permet de mettre en place les acteurs et les décors sur la scène du théâtre lors d’une éventuelle représentation. Tandis que dans On purge bébé, de G. Feydeau, les didascalies sont nombreuses à l’intérieur des répliques même pour donner aux acteurs des indications d’intonation, de gestes. Ensuite, les noms des personnages, présents avant chaque scène (pour les pièces de structures classiques) donnent au lecteur une idée du nombre et de l’identité des personnages présents dans la

effet, un texte de théâtre est travaillé, c’est un ouvrage artistique (on ne parle pas comme la vraie vie comme au théâtre). C’est un travail de stylisation de la langue qui est très appréciable, d’autant plus lorsque ce texte est scandé. On peut donner l’exemple des pièces de Jean Racine où la langue est extrêmement travaillée et semblable à de la poésie : « C'est peu de t'avoir fui, cruel, je t'ai chassé : / J'ai voulu te paraître odieuse, inhumaine, / Pour mieux te résister, j'ai recherché ta

Des Mythes littéraires   Objets d'étude : Le personnage de roman - Les réécritures.  SOMMAIRE Don QuichotteFaustDon JuanRobinson CrusoéLe détectiveLe robotLe monstreLa ville.     e mythe est inséparable de la production littéraire. On pense d'abord aux traditions mythologiques inlassablement revisitées par les grands genres de la littérature, qui tissent ainsi, en un vaste intertexte, une trame universelle de motifs (thèmes, lieux, personnages...). On parle alors de mythes littérarisés. Mais

que ce soit celle du dévot ou celle du libertin. En présentant un libertin foudroyé par la vengeance divine, il espère convaincre les spectateurs et les autorités de la moralité de ses intentions. Certains ont cru voir dans le personnage de Dom Juan un contemporain de Molière ; on cite ainsi Vardes, Lionne, Retz, Henri de Guise, le comte de Guiche ou le comte de Lauzun (amants présumés d’Armande Béjart) et Armand de Conti, mais aucune analyse ne recueille l’unanimité. Réception Frontispice

théâtrale, apparencesique la gestuelle et la voix des comédiens constituent des éléments primordiaux pour donnent un sens aux conflits qu’ils interprètent. on peut ainsi renforcer l’antagonisme entre une Martine coléreuse et un Sganarelle moqueur, donner des accents soit pathétiques soit hystériques à la détresse d’Hermione. Dans l'extrait «  pour un oui ou pour un non » on relève de nombreux point de suspensions, présent dans presque chacune des phrases de H2 qui témoignent de sa peur et de son

tous vont s’entrecroiser ds cette forêt étrange, un peu magique, une nuit d’été ensorcelnate qui ressemble à 1 rêve). Dom Juan, Molière ( est sans cesse mis en scène au XXème siècle par divers metteurs en scène et pour des résultats très différents. La mise en scène de Roger Planchon met en valeur la dimension religieuse 2 la pièce. Tandis que Lasalle met l’accent sur le Don Juan sensuel, ivre 2 bonheur, 2 désir, d’envie) Art, Yasmina Reza ( jeu 2 l’acteur Pierre Arditi : sorte 2 bégaillement, qui

siècle, la relecture des mythes antiques permet toutes les actualisations symboliques. (III. = la part réciproque de réel et d'irréel dépend de la vision d'un auteur, de la vision d'un metteur en scène aussi) INTRODUCTION En 1991, Daniel Mesguich, nommé directeur du Théâtre National de Lille, appelle ce lieu " La Métaphore " , avant de fonder sa propre troupe " Miroirs et métaphores " .Par ces noms, il souligne l'une des caractéristiques essentielles du théâtre. Décors, objets, éclairages