Danse avec les Robots

sans vouloir jamais atteindre à l'essentiel. Ils vivaient par procuration et se justifiaient par la parole. Les actes leur importaient peu, pourvu qu'il y ait la fête ou un semblant de fête du moins. De la musique, quelques tempos, quelques pas de danse que l'on regarde faire et que l'on commente, de l'alcool ou un quelconque autre euphorisant, des éclats de rire qui traînent ici ou là légèrement fanés, le sentiment illusoire d'être bien, là, entouré de quelques amis, bien à l'abri, avec de quoi manger

maladies se transmettent par la salive. — Tu veux danser ? propose-t-il en désignant un coin de la pièce, où tout le monde s’agite sur un tube du moment. — Oh, non, merci ! réponds-je, essayant de ne pas avoir l’air horrifiée. Hors de question que je danse à cette fête ! S’il m’avait déjà vue à l’œuvre, il saurait pourquoi. Je ne sais pas danser. J’aime bien, mais je ne suis pas douée. Je préfère le faire dans ma chambre, où je peux faire semblant d’être Rihanna sans que personne ne regarde. — Ah ? fait-il

trois éditions locales de l’hebdo- madaire. Près de 90 cafés devraient ouvrir prochainement pour environ 190 éditions locales. Nase Adresa organise des événements ciblés sur des groupes de lecteurs : après-midi thé dansant pour les seniors, atelier danse pour les mères et leurs enfants, concerts au sein du café. Le journal et les journalistes prennent ainsi une place éminente dans la vie d’une communauté. OD Sources : - « Dispatches From the Hyperlocal Future », Bruce Sterling, Wired, june 26, 2007

les aires urbaines, une vie culturelle dense… En effet, dans les communautés urbaines, l’offre culturelle est riche et variée. Sa diversité est incontestable, on peut se rendre dans la même journée à une exposition, un concert, un spectacle de danse ou de théâtre… Mais cette richesse et cette diversité ne sont souvent accessibles qu’à une petite minorité de personnes possédant à la fois les moyens de leurs envies et la culture savante indispensable pour les apprécier et se les approprier. L’Etat

Il y avait aussi les grandes échappées du dimanche, où le divin Stojil leur offrait Paris, pour le plaisir de la promenade. Un Paris oublié qu’il faisait jaillir de leurs anciennes bottines de jeunes filles. La semaine dernière elles avaient dansé, rue de Lappe, le fox-trot, le charleston, et des choses plus alanguies. Les têtes des danseurs traçaient un labyrinthe dans la fumée stagnante. Aujourd’hui, aux puces de Montreuil, le divin Stojilkovicz avait su marchander pour la veuve Dolgorouki

sans même faire très attention. Il est possible d’être absent, de penser à autre chose, car on n’a pas vraiment d’intérêt pour ce que l’on fait. Ce qui est répétitif ne nécessite jamais beaucoup d’attention. Au fond l'ouvrier n'est pas très loin d'un robot. Dans le travail à la chaîne, l’ouvrier ne peut pas vraiment aimer ce qu’il fait, il vend sa force de travail et c’est tout. Il se vend lui-même pour un salaire.     4) La logique des améliorations techniques et le souci de la rentabilité, se développent

des processus communs avec les activités artistiques. Nous y reviendrons. Enfin, dans la clinique les activités artistiques (peinture, danse, musique, théâtre) sont utilisées dans le cadre de certains traitements. Depuis une trentaine d’années ces pratiques ont eu un fort développement international sous la forme de ce que l’on appelle les « arts thérapies » (danse thérapie, musicothérapie, etc.) La référence psychanalytique est très présente dans la majorité d’entre elles, et certains psychanalystes

Il fut immédiatement assailli par des dizaines de personne : "Signature, Jonas!" La musique tapait. Des spots rouges, jaunes et bleus envoyaient des rayons de lumière colorés à travers l'air enfumé et sur les corps en sueur sur le plateau de danse. Anniek sentait les basses pénétrer son corps et son système nerveux. Le sol en dessous de ses pieds se secouait. La musique faisait d'elle une œuvre d'art avec des mains comme des oiseaux, des bras comme des serpents, son bassin qui dirigeait le rythme

‘”résonne” avec son modèle du monde intime. J’ignore quels sont ces contenus, je m’associe simplement aux processus. Il ne s’agit donc ni de voyeurisme, ni d’incursion dans la vie privée ou d’ingérance. LE RAPPORT, MODÈLE RELATIONNEL Avez-vous déjà dansé avec quelqu’un dont vous ne connaissiez rien ? Si cela vous est déjà arrivé, alors vous avez appris à entrer dans une relation (parfois forte) avec quelqu’un simplement par les processus. Mais aussi pour comprendre (et dépasser assez facilement)

– Tu te sens bien ? – Oui, je me sens vraiment bien, en fait ! Je crie pour me faire entendre par-dessus la musique. – On devrait aller danser ! s’exclame Kimberly. – Je ne danse pas ! Enfin, ce n’est pas je ne danse pas, mais plutôt je ne sais pas danser. Ce n’est pas mon genre de musique de toute façon. Je n’ai jamais dansé en boîte et d’ordinaire, j’aurais été terrifiée à l’idée de me joindre à eux, mais l’alcool m’électrise et me donne un sérieux coup de fouet. – Et puis zut ! Allons danser