Danse Du Diable

j’étais dans mon lit ; Arrigo Cohic et Pedrino Borgnioli se tenaient debout à mon chevet. Aussitôt que j’eus ouvert les yeux, Arrigo s’écria : Ah ! ce n’est pas dommage ! voilà bientôt une heure que je te frotte les tempes d’eau de Cologne. Que diable as-tu fait cette nuit ? Ce matin, voyant que tu ne descendais pas, je suis entré dans ta chambre, et je t’ai trouvé tout du long étendu par terre, en habit à la française, serrant dans tes bras un morceau de porcelaine brisée, comme si c’eût été une

début du XXe, elle était surtout connue comme lieu de déportation des bagnards condamnés aux travaux forcés au Bagne de Cayenne. Le bagne a été aboli mais il subsiste des bâtiments aux Îles du Salut ( l‘île Royale, l‘île Saint Joseph et l‘île du Diable), à Saint-Laurent-du-Maroni, etc. La Guyane est frontalière du Brésil (sur 730 km), ce qui fait du Brésil le pays ayant la plus grande frontière terrestre avec la France, et du Suriname (sur 510 km). Elle possède un climat équatorial. Son chef-lieu

combien de matins, j’ai oublié mon prénom. Je l’appelle toutes les nuits pour lui dire des poèmes, toute seule devant ce tableau, mon reflet est maquillé… maquillé en fleur fanée. Dans sa classe, c’est le silence, ma feuille tremble et mon coeur danse, les hauts-parleurs m’aident à me taire, un bon vingt, pour mes p’tits vers. C’est vrai, j’ai l’art et la manière, je siffle mes vers, paf, à l’envers. A l’envers, à l’endroit, mon univers est étroit, encore un vers… A l’envers, à l’endroit,

blanche patte S'ébattre dans l'ombre du soir. Elle cachait - la scélérate ! - Sous ces mitaines de fil noir Ses meurtriers ongles d'agate, Coupants et clairs comme un rasoir. L'autre aussi faisait la sucrée Et rentrait sa griffe acérée, Mais le diable n'y perdait rien... Et dans le boudoir où, sonore, Tintait son rire aérien, Brillaient quatre points de phosphore. Paul Verlaine (1844-1896) est un poète français du XIXème s. issu de la petit bourgeoise. Il est proche d’Arthur Rimbaud et sombre

désobéissance, et je lui ordonne de la joie. (Il prend son maître par la main et danse). Tala rara la la...
 TRIVELIN : Vous me réjouissez moi-même.
 ARLEQUIN : Oh! quand je suis gai, je suis de bonne humeur.
 TRIVELIN : Fort bien. Je suis charmé de vous voir satisfait d'Arlequin. Vous n'aviez pas beaucoup à vous plaindre de lui dans son pays, apparemment ?
 ARLEQUIN : Eh ! là-bas ? Je lui voulais souvent un mal de diable ; car il était quelquefois insupportable ; mais à cette heure que je suis heureux

lit ; Arrigo Cohic et Pedrino Borgnioli se tenaient debout à mon chevet. Aussitôt que j’eus ouvert les yeux, Arrigo s’écria : - Ah ! ce n’est pas dommage ! voilà bientôt une heure que je te frotte les tempes d’eau de Cologne. Que diable as-tu fait cette nuit ? Ce matin, voyant que tu ne descendais pas, je suis entré dans ta chambre, et je t’ai trouvé tout du long étendu par terre, en habit à la française, serrant dans tes bras un morceau de porcelaine brisée, comme si c’eût été une

un côté sacrificiel et même rituel pour un Dieu. En même temps le théâtre est fait aussi pour un bénéfice sur l’homme, purger l’homme des passions en les jouant sur scène : la catharsis. Le théâtre est né d’un rituel religieux et donc d’abord de danse et de chant en rond, un rite autour d’un autel. Ensuite, il y a un public qui s’est ajouté autour, la création d’un « spectacle » regardé par un public. Puis, nous avons une individualisation avec une personne qui va se mettre au centre et dialoguer

commerçant qu'il est ne le surprend pas plus que les gens d'ici et de là qui vendaient des produits différents. Il est au centre de la négociation, après tout. C'était comme si rien ne  l'intéresse pas du tout. Il n'a pas été impressionné par la danse des singes et les oiseaux font des sandwichs sur eux-mêmes. Rien de tout cela n’était nouveau pour lui. Il n'a même pas été influencé quand il a été demandé par les filles dans les vêtements flashy de venir avec eux à leur club. Il était sur ​​le

Nord puis dans toute l'Europe. Mais, quel que soit l'endroit où ils se produisent,  ils jouent en italien, ce qui ne pose guère problème étant donné que leur jeu repose essentiellement sur le physique : le comédien gambade, court, saute, et surtout danse. De plus, les situations représentées sont le plus souvent stéréotypées : poursuites, bastonnades, rendez-vous secrets, etc. Le peu de paroles prononcées est généralement appris par les comédiens qui les placent à des moments "stratégiques" de la représentation

chante également un air parsemé de tristesse. Dans « Julie et la danse diabolique », Monsieur Rouleau porte toujours ses gants et son chapeau, même en pleine canicule. Et il dégage une drôle d'odeur... Pour tout dire, monsieur Rouleau rappelle à Julie l'inconnu de la légende de Rose Latulipe, celui qui sentait le soufre, dansait avec la jolie Rose et refusait d'enlever son chapeau et ses gants... Celui qui n'était nul autre que le Diable! Dans « Julie et le bonhomme sept heure », Julie est déprimée