Decolonisation Du Burkina Faso

compétence de la CJCÉDÉAO, particulièrement dans le domaine des droits de l’homme, ainsi que le droit individuel au recours direct devant cette juridiction. L’histoire de la CJCÉDÉAO s’amorce au même moment que celle de la CÉDÉAO. En effet, après la décolonisation des États de l’Afrique de l’Ouest, dans les années soixante, ceux-ci ont voulu apporter une réponse collective aux nombreux défis économiques auxquels ils étaient confrontés. C’est ainsi qu’ils ont créé la CÉDÉAO par le Traité de la Communauté

d’infanterie de Marine qui effectue deux séjours en Afrique de l’Ouest entre 1894 et 1898. Dans ces régions récemment conquises ou soumises à la « pacification » il mène plusieurs campagnes. Ici il raconte celle effectuée en pays Bissa (Sud-Est du Burkina Faso actuel). Ouagadougou, la capitale de l’Empire Mossi a été conquise par les Français en 1896. Ces années sont marquées par une rivalité entre les Français et les Britanniques qui visent une éventuelle prise de contrôle de ce territoire. C’est dans

Gaston Berger de Saint-Louis – Sénégal. La revue scientifique et l’approbation régionale de l’étude ont été effectuées par Aimé Nianogo, Conseiller scientifique du Bureau Régional de l’UICN en Afrique de l’Ouest et Chef de mission de l’UICN au Burkina-Faso. Qu’il en soit ici remercié. L’auteur exprime sa reconnaissance au Centre du Droit de l’Environnement de l’UICN en les personnes de son Directeur, Alejandro Iza, pour avoir accepté de publier l’étude dans la collection « Droit et Politiques

Europe[128]. En octobre 1915, un décret ordonne la mobilisation des Africains de plus de 18 ans. Un député sénégalais, Blaise Diagne, pense tenir là une opportunité pour les Africains de s'émanciper[129]. Ces hommes viennent d’Afrique noire (Sénégal, Burkina Faso, Bénin, Mali et Niger), d’Afrique du Nord (Algérie, Tunisie, Maroc et Mauritanie) et de Madagascar, de Chine[130], d’Indochine, des Antilles et de Guyane. Au total, entre 550 000 et 600 000 sont mobilisés et près de 450 000 viennent combattre en

monde va devenir la confrontation entre l’est et l’ouest. Donc il faut conquérir le tiers monde. Le commerce international va jouer un rôle important. Donc besoin d’adapter des règles juridiques pour régir ces relations internationales. * La décolonisation des pays de l’hémisphère sud : Après l’accession à l’indépendance dans les années 60 les pays du tiers monde vont chercher à diversifier leurs échanges économiques. Ils vont s’affranchir de l’ancienne puissance colonisatrice et vont vouloir s’ouvrir

de 1536 à 1664 : Dans cette période, ce sont les terres des caraïbes qui sont conquises ; - de 1840 à 1900 : Le reste des conquêtes ; Pourquoi ces territoires n’ont pas été concernés par la décolonisation ? 5 raisons :- Ce sont des espaces très réduit, de petites taille, dispersés, qui n’ont pas de mouvement indépendantiste à la fin de la seconde guerre mondiale ; - Leur dispersion et petite taille est source de faiblesse

américain, la guerre froide et le « tiers-monde » de Sauvy A la fin de la Seconde guerre mondiale, les Etats-Unis sont une puissance hégémonique dans le monde occidental (et ses colonies). Leur culture anticolonialiste les fait plaider en faveur de la décolonisation. De plus, avec l’émergence d’un monde bipolaire et des colonies dans la misère, les américains préfèrent voir ces colonies devenir indépendantes que communistes. • Résolution de l'ONU sur le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes (1952)

respecter les decisions du consiel de securité) D. La prolifération du nmbre d'Etat et leur diversification En 1914 on avait 53 Etats reconnu et indépenadnts. Aujourd'hui, il y en a envrion 200 dont 192 qui font partie de l'oNU. Suite a la decolonisation il y a eu une prolifération du nmbre d'Etat. En 45 on était a 72 etat dont 45 emmebre de l'ONU puis ils étatient 167 membres en 75 et 192 membres en 2006. L'Etat apparait aujourd'hui assez afféblie, contesté, concurrencé, contourné par els acteurs

propos et la Charte des Nations Unies est très timide sur ce concept (article 55[xvi]). Il s’agirait plutôt pour cette dernière d’un principe politique. La consécration de ce principe comme principe juridique intervient avec le processus de décolonisation et notamment avec les exemples suivants: la Namibie (1971), le Sahara Occidental (1975) et le Timor Oriental (1995). La C.I.J. affirme ce principe comme fondamental et erga omnes (à l’égard de tous). L’autodétermination ne se limite pas aux peuples

soumis à plus de quatre siècles de traite négrière arabo-musulmane et transatlantique. Les progrès scientifiques et techniques du XVIIe et XVIIIe siècles et la révolution industrielle qui en résulta entraînèrent la colonisation du continent. La décolonisation fictive des années 1960 a ouvert la voie à la seconde période qui coure jusqu'à nos jours, marquée par des relations asymétriques que perpétuent de nouveaux instruments d'extraversion, d'exploitation et de mise en dépendance Voir G. MOKHTAR (dir