Deflation

capitalisme mondialisé ce que furent le Jeudi Noir d’octobre 1929 pour l’Etat minimal ou le 11 septembre 2001 pour l’après-Guerre froide : l’écroulement d’un monde et le basculement dans l’inconnu. Au-delà de la crise la plus dangereuse depuis la déflation des années 1930, la mondialisation traverse une révolution. Révolution économique avec la fin du cycle néolibéral qui débuta à la fin des années 1970[…]. Révolution géopolitique avec le basculement de la hiérarchie des nations et des continents,

la crise, financière à l’origine, se propage à l’économie réelle puisque les agents économiques ne peuvent plus emprunter pour consommer et investir. 2. La déflation par la dette Selon Fischer, la déflation par la dette va maintenir les pays dans une récession permanent. C'est le cas du Japon depuis la crise asiatique de 1997. La déflation peut se comprendre comme une hausse des taux d'intérêt réel. Donc le poids de l'endettement des ménages, des entreprises et de l’État augmente « naturellement »

prix entre 1929 et 1933. Nous avons vu que la crise du « jeudi noir » a engendré la diminution de la masse monétaire américaine en 1929. Or cette baisse à un impact sur l’indice des prix constaté entre 1929 et 1933. L’annexe 1 nous indique une déflation (baisse des prix) de 24%. Cette relation de causalité s’explique par une obligation pour les entreprises de diminuer leur prix de vente. En effet, si la masse monétaire est moins importante, cela se traduit par une baisse du pouvoir d’achat des ménages

crédits ce qui favorise la hausse des prix et encourage la spéculation jusqu’au moment où le doute s’installe ; alors elles prêtent moins facilement, les spéculateurs ne peuvent plus faire face à leurs échéances l’activité ralentit (déflation) et les prix baissent (déflation). La reprise se produira quand les agents retrouveront confiance. La crise a un effet régulateur en supprimant les agents dont les choix n’étaient pas efficients Les cycles Kitchin Leur durée est d’environ 40 mois. Elle est liée

L’action sur le budget se révèle inefficace également puisque la politique de la déflation révèle de nombreuses contradictions, en effet, on cherche à baisser les dépenses de l’Etat et donc à encourager la déflation. Or la déflation est antithétique et irréaliste (20% des dépenses de l’Etat sont incompressibles) et incohérente puisque cela entraîne un repli de la France sur le marché intérieur. Cette politique de déflation engendre l’exaspération au niveau de la population. De plus les décrets-lois de

monétaire : les impacts de la baisse des prix 8.5.3.1 Les effets stabilisateurs de la déflation  effet Pigou :  P   M / P   richesse des consommateurs   C  déplacement de IS vers la droite   Y et retour de l’économie au plein-emploi. 8.5.3.2 Les effets déstabilisateurs de la déflation Effets d’une baisse non anticipée des prix : théorie de la déflation due à l’endettement (« debt-deflation ») :  P non anticipée   valeur réelle des dettes  redistribution de richesse des débiteurs

C'est à ce moment que les investisseurs conscients du retour à moyen terme d'une phase d'expansion commenceront à anticiper cette future croissance. Les cours de bourse se redresseront donc avant que la reprise ne soit visible. Inflation et déflation L'inflation se définit comme un phénomène de hausse permanente et généralisée du niveau moyen des prix. En France l'outil de mesure de l'inflation est l'indice INSEE des prix qui mesure de manière mensuelle, l'évolution moyenne des prix à la consommation

défendre contre les radicaux). A la fin de la guerre (14-18), l’économie américaine perd des débouchés. En effet, il n’a plus ou peu d’exportation et l’importation ne peut combler. Par conséquent, le chômage augmente et de ce fait on rentre dans une déflation. Si la demande n’augmente pas alors le prix baisse : ex →rôle de la consommation à crédit : s’il y a une hausse, on peut soutenir l’activité économique. Ce qui donnera une impression de prospérité (qui sera en réalité fausse car la dette privée

de preneur pour l’offre, alors offre > demande, ou surproduction. Pour économistes traditionnels, impossible. Keynes pense que le marché n’est pas autorégulateur, c a d que l’économie peut etre affecté par crise de surproduction, qui implique déflation des prix ou dépression des quantités vendues ! Evolution du Kisme : individuel et familial au capitalisme financier, où le K est objet de cotation de marché, la valeur de ce K devient variable. Cette nouveauté a bcp d’inconvénients. Avantages :

GAZIER Bernard, La crise de 1929, PUF, coll. « Que sais-je ? », 1995, n° 2126, p. 31 et suivantes. Document 2 – Les conséquences de la crise de 1929 Face aux déséquilibres des échanges extérieurs et à d’éventuelles attaques monétaires, la déflation au sens strict consiste à restreindre la multiplication des moyens de paiement par de strictes économies budgétaires, des réductions autoritaires de prix ou de salaires et un freinage du crédit. On espère par là peser sur le niveau des prix internes