Délinquance juvénile

SYNTHESE LA DELINQUANCE Introduction La délinquance se mystifie de génération en génération, elle a besoin de se montrer quelque soit la méthode. Victor Hugo en 1862, dans les misérables démontre les débuts du crime des hommes. Le 9 juin 1998, la délinquance d’exclusion impose une redéfinition des missions de l’Etat, Denis Salas nous parle d’une délinquance comme une nouvelle société. Ensuite Alain Bauer avec son article Une pléthore d’orange mécaniques paru dans le Monde le 2 juin 1998

I) LES ORIGINES DE LA DELINQUANCE Il y a plusieurs origines de la délinquance : Une origine due à la société, et une autre due à l'environnement familial. 1) L'origine sociétale Les différences de cultures qui existent dans la société favorisent souvent la délinquance. C'est ainsi que l'on peut trouver dans un même pays des personnes de race ou de religion différente : ils ont respectivement été élevés dans un contexte de valeurs différentes. Toutes les religions n'ont pas les mêmes exigences

Pour eux, le monde ne peut se retenir de passer à l’acte et s’ils sont criminels, c’est par intention. La contreimpunité a pour but le respect de la loi et réduire ceux qui sont moins volontaires et ne conditionne pas l'action. D’après eux, la délinquance est quelque chose de normal qui ne met pas en danger la société d’un éclatement social. Lorsqu’on devient un criminel, c’est à cause de l’affaiblissement de la justice pénale. Question ? Jusqu’à que point notre coté bestiale peux remonter à

récemment libérées que nous sommes ici. …(travailleurs sociaux / prévention) sanctionner ce qui est considéré comme crimes ou délits. C'est pour recueillir votre avis, votre opinion personnelle d'homme/de femme actif/ve dans la prévention de la délinquance que nous sommes ici. …(tout venant) la société, le citoyen, c’est-à-dire vous et moi, estimons adéquates, justes les sanctions pénales auxquelles sont condamnés aujourd’hui les délinquants et les criminels. Les entretiens que nous réalisons en ce

de Pittsburgh et de Cambridge1 démontrent que la criminalité d’un parent augmente les chances de l’enfant de commettre un délit criminel à plus de 60% et que 90% des jeunes ayant subis plus de cinq transitions familiales présentent des signes de délinquances et d’abus de consommation. Les facteurs de risque sont nombreux et très bien établis par un grand nombre d’études que l’on ne peut tout simplement pas ignorer. En connaissant ces causes, le fait de ne pas agir serait comme si on acceptait qu’un

Les victimes déclarent plus d’infractions aux sociologues enquêteurs qu’aux autorités policières. En effet, les sociologues établissent des statistiques sur la délinquance de façon anonyme alors que les autorités policières représentent la justice : ils ont pour volonté de rechercher la vérité et de punir les coupables d’actes de délinquance. Pour cela, ils font des enquêtes et interrogent précisément les victimes. Ils les confrontent même parfois à leur agresseur, les victimes ne sont donc plus dans

3.3. Comment mesurer le niveau de la délinquance ? Notions : chiffre noir de la délinquance, enquête de victimation. Le chiffre noir de la délinquance est l’écart supposé entre le crime mesuré par les statistiques pénales et le crime « réel ». Les statistiques ne peuvent faire état que des actes criminels mis en évidence et éventuellement réprimés. Ainsi, une augmentation de la criminalité enregistrée peut être le résultat du seul développement de l’appareil répressif, toutes choses égales

la contrainte pénale est un suivi personnalisé et renforcé, qui garantit une meilleure prévention de la récidive ce qui la différencie de toutes les autres peines. La contrainte pénale comporte trois phases : 1. Évaluation des causes de la délinquance, facteurs qui l’ont favorisée et moyens à mettre en œuvre pour y remédier. 2. Fixation du contenu et notification au condamné. 3. Exécution et évaluation régulière de l’évolution. Deuxièmement, le seuil d’aménagement des peines de prison

personne. • La certitude de la répression, plutôt que sa sévérité. Le droit pénal n’a pas besoin d’être très sévère pour qu’il soit respecté. Les délinquants doivent savoir qu’ils n’échapperont pas à la répression. Pour Beccaria la cause de la délinquance vient du sentiment d’impunité des criminels, donc il faut qu’il n’y ait pas de mécanismes permettant d’échapper à la répression. Section 2 : l’école néoclassique Il y a une double approche du droit pénal : l’approche utilitariste (protéger la

Willem Doise Stamos Papastamou Représentations sociales des causes de la délinquance : Croyances générales et cas concrets In: Déviance et société. 1987 - Vol. 11 - N°2. pp. 153-162. Citer ce document / Cite this document : Doise Willem, Papastamou Stamos. Représentations sociales des causes de la délinquance : Croyances générales et cas concrets. In: Déviance et société. 1987 - Vol. 11 - N°2. pp. 153-162. doi : 10.3406/ds.1987.1504 http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ds_0378-7931_1987_num_11_2_1504