Demain Je Meurs

fatale et mort inexorable. Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues. Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or! => minute précieuse, profiter du temps, tout te dira Meurs, vieux lâche! il est trop tard!" mourir sans avoir profiter / Kierkegaard : « La mort incite l'homme charnel à dire ; mengons et buveons car demain nous mourrons » => Comme B., K voit la mort comme un stimulant pour donner du sens à chaque instant. Contingence de l'existence : (derniere idée + transition) Existence

galants Le fatal giclement de mon sang sur le monde Donnerait au soleil plus de vive clarté Aux fleurs plus de couleur plus de vitesse à l'onde Un amour inouï descendrait sur le monde L'amant serait plus fort dans ton corps écarté Lou si je meurs là-bas souvenir qu'on oublie - Souviens-t'en quelquefois aux instants de folie De jeunesse et d'amour et d'éclatante ardeur - Mon sang c'est la fontaine ardente du bonheur Et sois la plus heureuse étant la plus jolie Ô mon unique amour et ma grande

cette même voie, on peut citer Ronsard a travers l'expression "de peur que la maladie un de ces jours ne me die, me happant a l'impourvu: "meurs , galant c'est trop vécu""dans les Odes, ou encore a travers son sonnet pour Hélène lorsqu'il dit " Cueillez des aujourd'hui les roses de la vie". Ou encore Du Bellay qui mentionne dans Les Regrets "que sait-on qui demain sera mort ou malade ? Celui vit seulement, lequel vit aujourd'hui. Ce sont diverses formes d'épicurisme, dans le sens ou il nous est recommander

Qu’importe leur sorte ! Veut s’abreuver du Rhône Mais ne peut boire que de l’acide Absurde, n’est-t-il pas ? Que dans un monde fratricide Une ame serve d’appat Aux monstres marins : Cynisme et chagrin Je vis dans l’incertitude D’hier et de demain Jouant des pieds et des mains Pour me centrer sur les etudes Pourtant, dans ce monde concurrencé J’arrive à trouver de la chaleur Pour que ma vie ait un sens Mais il est encore l’heure De retrouver la routine du temps Mon Bonheur enfuit

apprend de leur biographie, de leur histoire personnelle et recueille leurs murmures. Victor Hugo, dans son recueil Les Contemplations, a composé plusieurs poèmes ayant trait à la mort de sa fille Léopoldine, qui a bouleversé son existence : avec Demain, dès l'aube..., il exprime détresse et désespoir, à travers l'évocation du chemin qu'il effectue pour visiter la tombe de sa fille. Dans d'autres poèmes, tels que Elle avait pris ce pli..., il puise son inspiration dans le passé, ses souvenirs, qui

adresse -il voit sa propre mort -il parle d’Isabelle ou s’y adresse Première partie : Il pense à son amour et y trouve un certain bonheur. Il se place au service de l’amour. Tel Rodrigue, il emploie un langage héroïque : « je meurs (3 fois), trop glorieux, fatal amour qui me rend si glorieux » ; mais dans une autre destination : pour Clindor, le langage héroïque se met au service de l’amour, tandis que pour Rodrigue, il se place au service de l’honneur. Deuxième partie :

ami ! on m’a privé de toi ; et puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie : tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde. Sans toi, il m’est impossible de vivre. C’en est fait ; je n’en puis plus ; je me meurs ; je suis mort ; je suis enterré. […] Je veux faire pendre tout le monde ; et si je ne retrouve mon argent, je me pendrai moi-même après.» (L'Avare, IV). Saccard, quant à lui, se résigne à être pure créature de désir : «Moi, je suis trop passionné

Cependant les poètes racontent plus souvent la souffrance liée a la mort des autres puisqu'ils peuvent imaginer la leurs mais il leur est impossible de la raconter. On peut le constater dans « Le dormeur du val », « chatiment d'un chat ecrasé », « Demain dès l'aube ». Pour ce qui est de mon avis personnel, j'ai choisie de présenter la mort car elle m'intrigue, meme si on en parle, on reste toujours dans l'ignorance. Ces poèmes peuvent alors nous aider à comprendre, immaginer et inventer ce qui

La voix qui monte des fers Parle aux hommes de demain J'ai tout dit ce qu'on peut dire L'exemple du Roi Henri Un cheval pour mon empire Une messe pour Paris Rien à faire Alors qu'ils partent Sur lui retombe son sang C'était son unique carte Périsse cet innocent Et si c'était à refaire Referait-il ce chemin La voix qui monte des fers Dit je le ferai demain Je meurs et France demeure Mon amour et mon refus O mes amis si je meurs Vous saurez pour quoi ce fut Ils sont venus

D’autres la considèrent comme un rite de passage, où  chaque homme doit surmonter sa peur et faire le  jugement de sa vie pour accéder à un autre monde. jugement de sa vie pour accéder à un autre monde • « Mais si faut‐il mourir » – Jean de Sponde • « Demain dès l’aube » – Victor Hugo • « La mort des amants » – Charles Baudelaire • « La mort fervente » – Anna de Noailles • « Si je mourais là‐bas » – Guillaume Apollinaire là bas 18 3 PREFACE La littérature française comprend de nombreux genres