Depenses De Sante

prélèvements obligatoires (fiscalité sur le revenu et/ou le patrimoine et cotisation sociale sur la rémunération du travail), mais il s’agit aussi du recours à l’emprunt par l’Etat. - aspect de dépense : achat de biens (= dépense d’investissement : achat de biens durables) et de services (= prend en compte les dépenses de personnel : électricité, salaire, matériel). L’avantage de cette forme sur les autres est qu’elle est aisément quantifiable et comptabilisable. La fiscalité est apparue de manière

Pole 1 Les dispositifs de santé publique Chapitre 1 Problème de santé en France, les priorités actuelles La santé est un droit pour tous reconnue par la constitution. L’état tente de permettre à chacun d’accéder au meilleur état de santé que possible. Bilan de l’état de santé en France : * Augmentation de l’espérance de vie. * Une baisse de la mortalité infantile * Augmentation de la mortalité prématurée chez les hommes * Augmentation de l’espérance de vie sans incapacité Mortalité

ér t udes et ésultats N° 600 • septembre 2007 Le système d’assurance santé aux États-Unis Un système fragmenté et concurrentiel La majorité des Américains (60 %) sont couverts par une assurance privée de santé, le plus souvent proposée par les employeurs. Les assurances publiques concernent respectivement les personnes âgées de plus de 65 ans ou les personnes handicapées dans l’incapacité de travailler (Medicare) et certaines familles pauvres, ainsi que des enfants, au travers

des matières Introduction A. État de santé et tendances socioéconomiques B. Gestion des ressources et gouvernance C. Organisation et adaptation des services D. Technologies, innovations et approches Conclusion Introduction Le contexte dans lequel évolue le système de santé est en constante transformation. Des besoins sont en émergence et les récentes technologies, pratiques et connaissances offrent de nouvelles opportunités dans le domaine de la santé. Plusieurs éléments de l’environnement

Une comparaison des systèmes de soins de santé On observe depuis les années 60 une augmentation des dépenses de santé. Cf. tableau On observe qu’un pays dépense plus que les autres : les EU. D’autres pays ont une dépense qui correspond à 11-12% de leur PIB : France, Allemagne, Canada… Et d’autres dépensent moins environ 9% : R.U, Espagne… Facteurs d’augmentation des dépenses de santé : * Demande de soins : la santé comme bien supérieur, vieillissement de la population * Offre de soins :

de chômage de la population active est de 7,2%. Les dépenses de santé Comme la majorité des indicateurs économiques, les dépenses de santé sont aussi au rouge. Elles s’expriment en pourcentage du PIB (Produit Intérieur Brute). Cependant, on note un paradoxe dans l’évolution des dépenses de santé. En effet, le coût des dépenses de santé s’accroît très rapidement, alors que, plus de 45 millions d’Américains ne bénéficient pas d’une assurance-santé. Ce qui s’avère dangereux, si on imaginait les américains

d’abord, les dépenses publiques permettent d’établir un lien entre ces deux termes. En effet, la croissance consiste en la création de richesses mesurées par le Produit Intérieur Brut. Ainsi si la croissance s’accroît, le PIB influera sur l’augmentation des recettes fiscales et donc des dépenses publiques (ou dépenses de l’État) qui à leurs tours amélioreront certains secteurs comme l’enseignement ou la santé. Or, l’Indicateur de développement humain est mesuré entre autres par la santé (grâce à l’espérance

l’Etat permettant d’améliorer les conditions de vie. Par exemple, la part des dépenses publiques d’enseignement dans le PIB a augmenté de 0,8 points entre 1990 et 1998-2000 et celle des dépenses de santé de 0,7 points. Comme la croissance s’est accélérée sur cette période, le montant de ces dépenses a donc été en forte augmentation et a permis une amélioration du niveau d’instruction et de meilleures conditions de santé, augmentant l’espérance de vie. L’IDH a ainsi connu une hausse importante, passant

en 1945, a représenté un progrès social sans précédent. Face aux attaques du Gouvernement, elle doit être défendue et refondée. 1° L’assurance maladie: c’est notre santé, notre vie L’objectif ultime de l’assurance maladie doit être l’amélioration de l’état de santé de chacune et de chacun. Certes, la progression du niveau de santé général et de la situation sanitaire particulière de chacun ne dépend pas seulement de l’assurance maladie. D’autres facteurs sociaux interviennent également, comme :

national sur l’état de santé de la population du Québec, on insiste sur l’importance d’avoir une société plus juste, d’aménager un environnement sain, de développer des communautés solidaires, etc… Si on insiste sur ce type d’intervention plutôt que de miser uniquement sur des investissements dans les soins de santé c’est que le système de soins n’est pas le seul facteur déterminant qui joue un rôle sur la santé des individus. Comme le précise le Rapport national sur l’état de santé de la population du