Dernière Tirade De Phèdre

L'aveu d'Hippolyte à Théramène : Remarques sur l'exposition de Phèdre « Rien n'est plus difficile que de faire une bonne exposition », rappelle justement Jacques Schérer dans sa Dramaturgie classique en France [1]. Sans m'étendre sur tous les problèmes qui se posent alors au dramaturge, je me contenterai de rappeler que la principale difficulté consiste à renseigner le spectateur d'une manière aussi vraisemblable et naturelle que possible. Car les personnages doivent apprendre

à un schéma récurrent chez Racine : l'innocence persécutée. Contrairement à la définition d'Aristote, qui veut que les héros ne soient "ni absolument coupables, ni totalement innocents", Britannicus et Junie incarnent l'innocence même, comme, dans Phèdre, Hippolyte et Aricie ; en cela, ils forment un violent contraste avec les "monstres", Agrippine et Néron. * Burrhus est le "vieux soldat romain", franc,  qui n'aime guère les subtilités de la rhétorique, mais doué de bon sens. * Narcisse

à écrire ses premières pièces au cours des années 1660 . Mais c'est véritablement en 1667, avec la pièce Andromaque, que le jeune homme rencontra le succès. Les pièces qui suivront, comme Britannicus (1669.), Mithridate (1673), Iphigénie (1674) et Phèdre (1677), feront de Racine un grand nom du théâtre tragique. Par la suite, il fut nommé historiographe du roi Louis XIV, et décida d'abandonner le théâtre. Il a fait diverses poésies, onze tragédies dont Andromaque et une comédie. Il est mort les 22

de choses vont ê soulignées dans leur rapport pour les opposer : * Corneille = vertu romaine (Ms Nicomède c’est en Bithynie, Rodogune c’est en Syrie, Le Cid en Espagne médiévale, Médée en Grèce) * Racine = lyrisme de la poésie grecque (= Phèdre, Bajazet -> on est dans le mythe, ça n’a rien de grec) Méfions-nous des stéréotypes ! Britannicus = pièce qui, avec Bajazet … Dans sa concept° même de la trag, Corneille tendait tjs à minimiser la place de l’amour qui …. (En orange : A reprendre

n'importe quelle tragédie, pour observer la disproportion entre les répliques et les didascalies, lesquelles s'en tiennent souvent à l'annonce des personnages. Les dramaturges du XVIIe siècle, Racine en tête, donnent leur préférence à de longues tirades, travaillant la langue en profondeur, comme le montre le choix d'une parole versifiée, puissamment poétique. Rappelons-nous le célèbre vers racinien à jamais présent dans les manuels scolaires pour enseigner l'allitération (dans Andromaque) : "Pour

repose sur des rebondissements. Le but de cette tirade est de ridiculiser le comportement excessif d’Arnolphe envers Agnès. Malgré les confidences successives d’Horace, toutes les précautions d’Arnolphe pour l’écarter d’Agnès, qu’il veut épouser lui-même, ont échoué. Horace a même réussi à enlever la jeune fille. Mais, toujours confiant en l’amitié d’Arnolphe, il lui confie Agnès. - Comment Molière transforme-t-il une déclaration d’amour en tirade ridicule ? 1ère partie : Un discours amoureux qui

eux aussi mis en scène, à travers leurs pièces de théâtre, l’expression des sentiments. Dans l’une des premières tirades de Phèdre de Jean Racine, l’héroïne éponyme fait part aux lecteurs de ses sentiments d’amour envers son bien-aimé, Hyppolite, dont elle est la belle-mère. « Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue », la plus célèbre des phrases de Phèdre, extraite de cette longue tirade, témoigne de son grand amour envers le « Fils de l’Amazone ». L’expression des sentiments a ainsi été l’un des

insistant sur les aspects ténébreux de Don Juan. Dans les interprétations multiples de Phèdre, l’héroïne peut être interprétée comme une janséniste, damnée en raison de la prédestination, ou bien peut être encore jouée comme une héroïne moderne détruite par sa sensualité et ses transgressions. L'émotion fait d'abord partie du texte. C'est l'intrigue, les propos des personnages qui créent les émotions, mais ces dernières sont actualisées, amplifiées par le jeu des acteurs. Ce jeu captive par ailleurs le

texte de remarquer tous ces subtilités. Seulement, il est impossible en tant que spectateur de remarquer tout cela. En effet, l'action se déroule rapidement et il est impossible de demander aux comédiens de rejouer la scène. Il en va de même pour Phèdre de Racine. La personnification des quatre éléments (Air, Feu, Eau, Terre) augmente la peur du lecteur. De plus, Théramène fait l'éloge d'Hippolyte puis dans une analyse, il déplore l'ironie tragique de la mort d'Hippolyte. Ces éléments sont essentiels

TRAG ÉDIE DU D ÉSIR ET ÉCHEC DU DIVIN. Analyse dramaturgique et proposition de mise en scène sur la scène six de « L’Amour de Phèdre », Sarah Kane, 1996. 2 TABLES DES MATIÈRES Introduction ......................................................................................................................................... 3 1. De Racine à Kane ou l’apparition d’une tragédie déstructurée ...................................................... 5 A) L’évolution du mythe, d’Euripide à Sarah